Duékoué, Le président ivoirien Alassane Ouattara, en visite d’Etat dans l’ouest du pays, est arrivé lundi, à la mi-journée, à Duékoué, "ville martyre", où les populations, dans l’effervescence, souhaitent "une renaissance" pour leur cité.
La ville de Duékoué, durement affectée par la décennie de crise militaro-politique et les violences postélectorales (décembre 2010-avril2011) (région du Guémon) ayant occasionné dans des milliers de victimes accueille le chef de l’Etat, dans la dernière étape de sa visite d’Etat dans le district des Montagnes.
Des milliers d’habitants du département ont envahi, dès le matin, la "place publique" de la ville où M. Ouattara animera un meeting, l’après-midi.
L’espace vibrait, à midi, au rythme des chants et danses traditionnels, au son des tambours, balafons, grelots…, exécutés par une vingtaine de troupes artistiques et culturelles de divers peuples de l’ouest et de la Côte d’Ivoire, notamment des groupes Wê, Dan, Malinké, Sénoufo, Akan.
"Après tout ce qui est arrivé par le passé à nos peuples, l’arrivée du président (Ouattara) chez nous doit sonner la renaissance de notre cité", a confié à l’AIP le chef de canton central de Duékoué, Guéi Vléi Vincent, assis parmi d’autres dignitaires traditionnels sous un chapiteau blanc aux piliers pavoisés aux couleurs ivoiriennes (orange-blanc-vert).
Alassane Ouattara a, dès son arrivée dans la capitale du Guémon, inauguré, en compagnie de son épouse Dominique Ouattara, un château d’eau, un centre hospitalier, et visité la mission catholique qui sert également de site d’accueil de personnes déplacées internes, en attendant son "meeting de l’espoir et de la fraternité retrouvée", selon le chef suprême des Krou, Koudou Grah 1er .
L’air enthousiaste, avec une intrépidité qui contraste d’avec son âge, une sexagénaire menant une troupe de danseuses de "tématé" (danse Wê) exécute des pas de danses marqués par un mouvement en boucle de va-et-vient, lançant par à-coup des paroles dont "seules des initiées sont capables de comprendre".
"Elle invoque la purification du sol de Duékoué. Chez nous quand le sang a été versé dans des conflits sur une terre, il faut nécessairement purifier le sol, et c’est ce qu’elle fait avant l’arrivée du président sur la place publique", noire de monde, interprète une danseuse.
L’Etape de Duékoué marque la fin de la visite d’Etat de quatre jours d’Alassane Ouattara dans l’ouest, rappelle-t-on.
De Man à Bangolo, en passant par Toulépleu, Bloléquin et Guiglo, le chef de l’Etat a exprimé la compassion de la nation aux populations meurtries par les affres des diverses crises, les invitant au pardon et à la réconciliation nationale, seul gage pour la relance du développement du pays dont a besoin la Côte d’Ivoire nouvelle.
Le président de la République et son épouse, Dominique Ouattara, se sont déplacés dans l’ouest du pays, les bras chargés de présents, après y avoir réalisé, dans le cadre du programme présidentiel d’urgence, d’importantes infrastructures socio-économiques, note-t-on.
(AIP)
Tm/kp
La ville de Duékoué, durement affectée par la décennie de crise militaro-politique et les violences postélectorales (décembre 2010-avril2011) (région du Guémon) ayant occasionné dans des milliers de victimes accueille le chef de l’Etat, dans la dernière étape de sa visite d’Etat dans le district des Montagnes.
Des milliers d’habitants du département ont envahi, dès le matin, la "place publique" de la ville où M. Ouattara animera un meeting, l’après-midi.
L’espace vibrait, à midi, au rythme des chants et danses traditionnels, au son des tambours, balafons, grelots…, exécutés par une vingtaine de troupes artistiques et culturelles de divers peuples de l’ouest et de la Côte d’Ivoire, notamment des groupes Wê, Dan, Malinké, Sénoufo, Akan.
"Après tout ce qui est arrivé par le passé à nos peuples, l’arrivée du président (Ouattara) chez nous doit sonner la renaissance de notre cité", a confié à l’AIP le chef de canton central de Duékoué, Guéi Vléi Vincent, assis parmi d’autres dignitaires traditionnels sous un chapiteau blanc aux piliers pavoisés aux couleurs ivoiriennes (orange-blanc-vert).
Alassane Ouattara a, dès son arrivée dans la capitale du Guémon, inauguré, en compagnie de son épouse Dominique Ouattara, un château d’eau, un centre hospitalier, et visité la mission catholique qui sert également de site d’accueil de personnes déplacées internes, en attendant son "meeting de l’espoir et de la fraternité retrouvée", selon le chef suprême des Krou, Koudou Grah 1er .
L’air enthousiaste, avec une intrépidité qui contraste d’avec son âge, une sexagénaire menant une troupe de danseuses de "tématé" (danse Wê) exécute des pas de danses marqués par un mouvement en boucle de va-et-vient, lançant par à-coup des paroles dont "seules des initiées sont capables de comprendre".
"Elle invoque la purification du sol de Duékoué. Chez nous quand le sang a été versé dans des conflits sur une terre, il faut nécessairement purifier le sol, et c’est ce qu’elle fait avant l’arrivée du président sur la place publique", noire de monde, interprète une danseuse.
L’Etape de Duékoué marque la fin de la visite d’Etat de quatre jours d’Alassane Ouattara dans l’ouest, rappelle-t-on.
De Man à Bangolo, en passant par Toulépleu, Bloléquin et Guiglo, le chef de l’Etat a exprimé la compassion de la nation aux populations meurtries par les affres des diverses crises, les invitant au pardon et à la réconciliation nationale, seul gage pour la relance du développement du pays dont a besoin la Côte d’Ivoire nouvelle.
Le président de la République et son épouse, Dominique Ouattara, se sont déplacés dans l’ouest du pays, les bras chargés de présents, après y avoir réalisé, dans le cadre du programme présidentiel d’urgence, d’importantes infrastructures socio-économiques, note-t-on.
(AIP)
Tm/kp