Abidjan, Le commandant de la force de l’Opération des Nations unies en Côte d’Ivoire, le général Gnakoudé Béréna, est allé faire ses adieux au premier ministre ivoirien, Me Jeannot Kouadio-Ahoussou, lundi, à la primature, à Abidjan.
Nommé à la tête du commandement des casques bleus en Côte d’Ivoire, en mars 2011, le général de l’armée togolaise est en fin de mission, indique-t-on.
Pour l’officier général, la paix est revenue dans le pays après un long moment de crise militaro-politique qui a amené la communauté internationale dont l’ONU à intervenir en Côte d’Ivoire, conformément au chapitre VII de sa Charte.
"La paix est revenue en Côte d’Ivoire, mais la sécurité reste relative et cela est dû au fait qu’il y a encore beaucoup de mains non autorisées qui détiennent encore des armes", a déploré le commandant de la force de l’ONUCI, prévenant que des regains de violence çà et là pourraient survenir, tant que le processus de démobilisation, désarmement et réintégration (DDR) n’aurait pas abouti.
"Il faut tout faire pour débarrasser les armes" des mains non-autorisées qui les détiennent, aurait-il proposé au chef du gouvernement, en vue d’une meilleure sécurité du peuple ivoirien à qui le général Béréna voue admiration pour son courage.
"Désormais l’on ne parle plus de crise, mais plutôt de la reconstruction et du développement de la Côte d’Ivoire", a-t-il ajouté.
Entré dans l’armée togolaise en 1976, le général Gnakoudé Béréna a eu à commander un régiment motorisé de réaction rapide en 1993, un régiment parachutiste, de 1994 à 1998, et un régiment d’infanterie, de 1998 à 1999.
De 1999 à 2009, il fut Chef d’état-major, avant d’être nommé Conseiller spécial du Président de la République du Togo.
Sa mission prend fin dans quelques semaines, indique-t-on.
(AIP)
kp
Nommé à la tête du commandement des casques bleus en Côte d’Ivoire, en mars 2011, le général de l’armée togolaise est en fin de mission, indique-t-on.
Pour l’officier général, la paix est revenue dans le pays après un long moment de crise militaro-politique qui a amené la communauté internationale dont l’ONU à intervenir en Côte d’Ivoire, conformément au chapitre VII de sa Charte.
"La paix est revenue en Côte d’Ivoire, mais la sécurité reste relative et cela est dû au fait qu’il y a encore beaucoup de mains non autorisées qui détiennent encore des armes", a déploré le commandant de la force de l’ONUCI, prévenant que des regains de violence çà et là pourraient survenir, tant que le processus de démobilisation, désarmement et réintégration (DDR) n’aurait pas abouti.
"Il faut tout faire pour débarrasser les armes" des mains non-autorisées qui les détiennent, aurait-il proposé au chef du gouvernement, en vue d’une meilleure sécurité du peuple ivoirien à qui le général Béréna voue admiration pour son courage.
"Désormais l’on ne parle plus de crise, mais plutôt de la reconstruction et du développement de la Côte d’Ivoire", a-t-il ajouté.
Entré dans l’armée togolaise en 1976, le général Gnakoudé Béréna a eu à commander un régiment motorisé de réaction rapide en 1993, un régiment parachutiste, de 1994 à 1998, et un régiment d’infanterie, de 1998 à 1999.
De 1999 à 2009, il fut Chef d’état-major, avant d’être nommé Conseiller spécial du Président de la République du Togo.
Sa mission prend fin dans quelques semaines, indique-t-on.
(AIP)
kp