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Politique Publié le jeudi 26 avril 2012 | Le Patriote

Saboter la normalisation

Les attaques de Tai et de Yopougon sont-elles des actions concertées ou juste des coups d’éclat de la part de quelques illuminés en quête de publicité? Pendant que des assaillants semaient la terreur dans le village de Sakré, dans la sous-préfecture de Tai, à Abidjan plus précisément à Yopougon-SIDECI, un autre groupe attaquait une position des FRCI. Des actions qui n’ont d’autre but que de saboter la normalisation en cours depuis la crise post-électorale. Du 21 au 23 avril dernier, le président de la République a effectué une visite dans la région de l’ouest. Trois jours durant, il a redonné espoir à des populations meurtries. Joignant l’acte à la parole, il a réhabilité de nombreuses écoles, des sous-préfectures, des préfectures, donné des véhicule de fonction aux préfets, à la gendarmerie, à la police. Des routes autrefois impraticables ont été bitumées. L’eau courante qui était une denrée rare est désormais une réalité. La Première dame Dominique Ouattara a, comme d’habitude, fait parler son cœur. Elle a offert du matériel dans des dispensaires et fait des dons aux femmes dans certaines maternités. En clair, cette région défigurée du fait de la crise et par la faute de certains de ses cadres, a, du coup, retrouvé le sourire. Les échos de cette visite ont fait le tour du monde. Surtout que le président de la République a rassuré les populations sur sa volonté d’être le président de tous les Ivoiriens, sans distinction de formation politique. D’où son appel aux responsables LMP en exil à qui il a demandé de rentrer parce que leur place n’est ailleurs qu’en Côte d’Ivoire. La visite d’Etat du président Ouattara a été suivie hier, de la séance solennelle d’ouverture de la première session ordinaire de l’année 2012 à la Fondation Félix-Houphouët-Boigny de Yamoussoukro. Une institution qui avait été mise en veilleuse durant toute la crise militaro-politique qui a secoué le pays en 2002. C’est à juste titre que le président Guillaume Soro a affirmé que «cette cérémonie met fin à l’hibernation de notre institution.» Et c’est paradoxalement dans ce contexte de normalisation que des coups de feu se font entendre. Une façon pour les auteurs et les commanditaires de ces actions de semer le doute et le trouble dans l’opinion nationale et internationale. Mais celle-ci n’est pas dupe.
YMA
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