Il n’en a pas l’habitude a-t-il dit. Et pourtant, pour une fois, Guillaume Soro a décidé de rendre hommage à un homme. Cet homme n’est autre que le président de la République, Alassane Ouattara. A son endroit, Soro a dit, en des termes choisis, ce qu’il n’ jamais dit en public. «Vous me connaissez». C’est par ces propos que Guillaume Soro a commencé ses hommages à Ouattara. «Je n’ai pas l’habitude de la flatterie. Ce n’est pas ma nature. Je ne suis pas non plus obséquieux, ce n’est pas mon éducation», a-t-il affirmé. Avant d’ajouter à l’endroit de son invité: «Vous connaissant, je sais que vous aussi, avez horreur des discours dithyrambiques. Mais aujourd’hui, en cet instant solennel et en ce lieu privilégié où le Pouvoir Exécutif et le Pouvoir Législatif se trouvent ainsi réunis, j’ai décidé de désobéir, a-t-il déclaré sous un tonnerre d’applaudissements. Comment ne pas voir en vous un homme d’exception?». Puis le président de l’Assemblée nationale de rappeler: «Votre parcours politique a été si pénible et si douloureux! Le cheminement de votre vie si périlleux!» Poursuivant, Guillaume Soro dira, «vous dont la dignité a été bafouée et insultée, vous qui avez dû vous battre pour la reconnaissance de votre nationalité! Vous dont la résidence a été entièrement brûlée, non pas seulement les murs, mais les souvenirs si précieux que vous y conserviez!
Vous qui avez dû, sous vos yeux, voir mourir vos proches (Cousins, Oncles), vos militants. Vous, l’homme politique ivoirien qui avez subi la meurtrissure de la profanation de la tombe de votre propre Mère!
Oui, Monsieur le Président, vous avez souffert. Vos enfants, votre famille également. Mais surtout, votre épouse, Madame Dominique Ouattara, que je veux ici saluer avec déférence et respect, qui aurait tellement voulu être avec nous aujourd’hui. Malgré tout, c’est cet homme qui, devenu président de la République démocratiquement élu, garant de l’unité nationale, a trouvé la force de pardonner et de demander pardon à la nation, au nom de la réconciliation. Comment ne pas vous admirer? Et pourquoi m’interdire de saluer votre humilité? ».
TL
Vous qui avez dû, sous vos yeux, voir mourir vos proches (Cousins, Oncles), vos militants. Vous, l’homme politique ivoirien qui avez subi la meurtrissure de la profanation de la tombe de votre propre Mère!
Oui, Monsieur le Président, vous avez souffert. Vos enfants, votre famille également. Mais surtout, votre épouse, Madame Dominique Ouattara, que je veux ici saluer avec déférence et respect, qui aurait tellement voulu être avec nous aujourd’hui. Malgré tout, c’est cet homme qui, devenu président de la République démocratiquement élu, garant de l’unité nationale, a trouvé la force de pardonner et de demander pardon à la nation, au nom de la réconciliation. Comment ne pas vous admirer? Et pourquoi m’interdire de saluer votre humilité? ».
TL