Le Conseil de sécurité de l’ONU a renouvelé hier jeudi 26 avril 2012 pour une année, l`ensemble des sanctions imposées à la Côte d`Ivoire, tout en ajustant l’embargo sur les armes quant à la nécessité de fourniture des armes et munitions pour former et équiper les forces de sécurité du pays. Nous apprend un communiqué de l’Organisation. Dans une résolution adoptée à l`unanimité, le Conseil a décidé que les mesures concernant les armes et le matériel connexe, d`abord imposées en 2004, "ne s`applique plus à la fourniture de formation, de conseil et d`expertise liées à la sécurité et les activités militaires, ainsi que pour les fournitures de véhicules civils à des forces de sécurité ivoiriennes. " En outre, l`embargo sur les armes ne s`applique pas aux fournitures ou l`utilisation par la mission de paix , l’ONUCI, et les forces françaises qui les soutiennent, ou à la fourniture de matériel non militaire destinés uniquement à un usage humanitaire ou de protection, entre autres fins. Les sanctions prorogées jusqu`au 30 avril 2013 incluent également l`interdiction de l`exportation de diamants bruts, les ‘’diamants du sang’’, qui ont alimenté les conflits dans la région, et des mesures ciblées sur un certain nombre d`individus, dont l`ancien président Laurent Gbagbo.
Le Conseil a également prorogé le mandat du Groupe d`experts, mis en place pour surveiller l`embargo sur les armes, et a réitéré la nécessité pour les autorités ivoiriennes de fournir un accès sans entrave au Groupe afin qu`il puisse effectuer son travail. Le Conseil a imposé pour la première fois l`embargo en 2004 après la guerre civile de 2002 qui a divisé le pays en deux, dont la partie Nord contrôlée par la rébellion et le Sud contrôlé par le Gouvernement. L`année dernière, il a imposé des mesures ciblées financières et d’interdiction de voyage contre Laurent Gbagbo et ses partisans, après son refus de quitter ses fonctions suite à sa défaite électorale face au président élu, Alassane Ouattara.
FO
Le Conseil a également prorogé le mandat du Groupe d`experts, mis en place pour surveiller l`embargo sur les armes, et a réitéré la nécessité pour les autorités ivoiriennes de fournir un accès sans entrave au Groupe afin qu`il puisse effectuer son travail. Le Conseil a imposé pour la première fois l`embargo en 2004 après la guerre civile de 2002 qui a divisé le pays en deux, dont la partie Nord contrôlée par la rébellion et le Sud contrôlé par le Gouvernement. L`année dernière, il a imposé des mesures ciblées financières et d’interdiction de voyage contre Laurent Gbagbo et ses partisans, après son refus de quitter ses fonctions suite à sa défaite électorale face au président élu, Alassane Ouattara.
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