Attaques meurtrières à répétition : Voici le plan secret des miliciens de Gbagbo

A peine la visite d’Etat du président de la République, Alassane Ouattara, à l’Ouest de la Côte d’Ivoire terminée, que les miliciens et mercenaires de l’ancien régime, ont-t-ils encore semé la mort à Sakré, village situé dans la sous-préfecture de Taï. Dans la nuit du mardi au mercredi, les tueurs de Laurent Gbagbo ont, en effet, frappé. Bilan de l’attaque : 8 morts et des domiciles incendiés. Dans la même nuit, une autre attaque d’une position des FRCI à Yopougon a coûté la vie à deux soldats. Le Jeudi, le ‘’commando’’ donneur de la mort s’apprêtait à remettre le couvert quand il a été surpris dans la forêt du Banco par l’armée. En pleine réunion de stratégie, 18 des tueurs ont été arrêtés. Ainsi, depuis la visite d’Etat du Président de la République dans l’ouest du pays, les mercenaires et miliciens qu’on croyait neutralisés ont signé leur retour sur la scène. Mais qui se cachent derrière ces mercenaires libériens et miliciens qui ont déjà trop tué lors de la crise post-électorale avant de se fondre dans la nature après l’arrestation du chef de file de la refondation, Laurent Gbagbo le 11 avril 2011. D’où sortent-ils les armes pour attaquer? S’ils sont encore actifs c’est qu’ils sont entretenus par des personnes qui commanditent leurs actes criminels. Qui sont-elles, ces personnes qui ne se lassent pas de la violence et des tueries massives en ordonnant des crimes en bandes organisées? Les abonnés à la commission des crimes odieux sont bien connus en Côte d’Ivoire. En effet, selon une source digne de foi, les cadres FPI exilés au Ghana ne sont pas étrangers à ce regain de violence de ces derniers temps en Côte d’Ivoire. Ce qui se passe, souligne notre source, n’est pas anodin. En fait, ce sont des actes planifiés depuis les terres ghanéennes et exécutés par les mercenaires et miliciens entretenus par des relais en Côte d’Ivoire. Que visent exactement ceux qui, tapis dans l’ombre, manipulent ces tueurs à gage? De toute évidence, ce n’est pas le renversement du régime Ouattara qui est envisagé. Selon un observateur averti de la scène politique ivoirienne, ces attaques ont pour objectif de maintenir la psychose au sein des populations ivoiriennes. Faire en sorte que les populations gardent toujours en esprit la page sombre de la crise aux fins de plomber le processus de réconciliation et de paix. Car, laisser l’administration Ouattara réussir ce processus, c’est lui dérouler le tapis rouge afin d’apporter le bonheur et le développement aux Ivoiriens. Les commanditaires des tueries foncièrement opposés au bonheur du peuple, ne peuvent, en outre, accepter que ce peuple goûte au délice de la paix, de la joie et de la prospérité qui pointent à l’horizon, depuis l’avènement de l’ancien directeur adjoint du Fonds monétaire international au pouvoir d’Etat. En plus, le point d’achèvement du PPTE c’est en juin. Les ennemis de la paix veulent, par leurs actes, faire reculer la décision en semant les troubles et autres désordres. Devant la scène de bousculade des investisseurs aux portes de la Côte d’Ivoire, ces patriotes d’un type nouveau, sont furieux. Ils veulent les dissuader de venir en Côte d’Ivoire pour faire affaires, créer des entreprises qui garantiront des emplois à la jeunesse ivoirienne. L’amélioration de l’indice de sécurité de la Côte d’Ivoire constatée par le Conseil de sécurité de l’ONU n’est pas un bon signe pour ces derniers qui veulent coûte que coûte noircir ce tableau sécuritaire et faire croire que le pays demeure dans une crise qui pourtant est bel et bien derrière lui. La Côte d’Ivoire avance et eux ambitionnent de l’empêcher de tourner la page. La visite d’Etat effectuée dans l’Ouest par le président de la République n’a-t-elle pas démontré à la face du monde que la paix est une réalité en Côte d’Ivoire? Il fallait ternir cette image et ils ont osé. C’est pourquoi, il parait urgent que les autorités prennent les dispositions utiles pour la sécurisation totale du territoire national au risque de laisser prospérer la chienlit.
Lacina Ouattara