Plus rien ne va entre les commerçants du nouveau marché de Port-Bouët II et la présidente du comité de gestion, Bintou Ouattara. Quand certains l’accusent de spoliation, d’autres évoquent des intrigues politiciennes. C’est pour régler le différend qui les oppose à leur présidente que les commerçants ont pris d’assaut, mercredi 25 avril, le siège de l’Union des marchés de la commune de Yopougon (Umcy) à Selmer. Ils ont exposé leurs griefs à Koné Hortense, présidente de l’Umcy. Selon leur exposé, il est annoncé, et ce n’est pas la première fois, le déguerpissement de tous les commerçants qui occupent le site sans autre forme de procédure. C’est cette nouvelle qui fâche.
Les commerçants disent avoir payé des sommes pour avoir des places sur ce marché et qu’ils seraient souvent victimes de tracasseries de la part de la présidente du comité de gestion. Celle-ci aurait fait passer, selon les commerçants, la taxe pour le gardiennage du simple au double (de 1500 à 3000 F). Et tous ceux qui osent s’opposer à cette mesure sont priés de quitter le marché. Pis, relatent les commerçants, alors qu’elle annonce un déguerpissement imminent, la présidente Bintou Ouattara continue d’encaisser et d’installer de nouveaux arrivants sur le marché. ‘’Nous ne voulons plus de Bintou, ni aujourd’hui, ni demain’’, ont dit en chœur les vendeuses du marché au cours des échanges.
En guise de réponse, Koné Hortense a appelé au calme et envisage des consultations avec les différents acteurs avant toute décision. Toutefois, elle reproche à Bintou Ouattara sa méthode dans le traitement du problème si les rapports étaient avérés. ‘’Bintou vous a choqués c’est ce qui explique votre mobilisation. Mais il faut que je l’écoute elle aussi’’, a dit Koné Hortense, promettant de rencontrer le maire de la commune. Elle se dit favorable à la reconstruction et à la modernisation du marché, mais déplore la manière utilisée par la présidente du comité de gestion.
SD
Les commerçants disent avoir payé des sommes pour avoir des places sur ce marché et qu’ils seraient souvent victimes de tracasseries de la part de la présidente du comité de gestion. Celle-ci aurait fait passer, selon les commerçants, la taxe pour le gardiennage du simple au double (de 1500 à 3000 F). Et tous ceux qui osent s’opposer à cette mesure sont priés de quitter le marché. Pis, relatent les commerçants, alors qu’elle annonce un déguerpissement imminent, la présidente Bintou Ouattara continue d’encaisser et d’installer de nouveaux arrivants sur le marché. ‘’Nous ne voulons plus de Bintou, ni aujourd’hui, ni demain’’, ont dit en chœur les vendeuses du marché au cours des échanges.
En guise de réponse, Koné Hortense a appelé au calme et envisage des consultations avec les différents acteurs avant toute décision. Toutefois, elle reproche à Bintou Ouattara sa méthode dans le traitement du problème si les rapports étaient avérés. ‘’Bintou vous a choqués c’est ce qui explique votre mobilisation. Mais il faut que je l’écoute elle aussi’’, a dit Koné Hortense, promettant de rencontrer le maire de la commune. Elle se dit favorable à la reconstruction et à la modernisation du marché, mais déplore la manière utilisée par la présidente du comité de gestion.
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