L’atmosphère sensible en Côte d’Ivoire continue de menacer la paix et la sécurité dans la sous-région, en dépit des efforts faits en la matière. C’est le constat que l’on peut faire suite au récent rapport des Nations Unies. Pour pallier cette situation, le régime de sanctions sur les armes et diamants en Côte d’Ivoire a été reconduit jusqu’au 30 avril 2013 par la résolution 2045 du Conseil de sécurité de l’Onu. Présentant les faits marquants depuis l’adoption, l’année dernière, de la résolution 1980 de l’année précédente, le représentant de la Côte d’Ivoire à l’Onu, Youssoufou Bamba, a présenté le régime de sanctions et les efforts et succès obtenus sur la voie du retour à la normalisation et à la stabilité. Cela implique pour les États d’empêcher la fourniture, la vente ou le transfert, directs ou indirects, d’armes et de matériel connexe à la Côte d’Ivoire, à partir de leur territoire ou par leurs ressortissants, ou au moyen de navires ou d’aéronefs battant leur pavillon, que ces armes et ce matériel aient ou non leur origine sur leur territoire. Néanmoins, ces nouvelles sanctions ne s’appliqueront plus ni à la fourniture de services de formation, de conseils et de compétences spécialisées en rapport avec les fonctions de sécurité et militaire, ni à la fourniture de véhicules civils aux forces de sécurité ivoiriennes. M. Bamba a rappelé les réformes entreprises dans le domaine sécuritaire. il s’agit de la mise en place du Groupe de travail sur la réforme du secteur de la sécurité (GT-RSS), qui est chargé de mener des réflexions et de trouver une réponse définitive aux problèmes de DDR, dans un délai de trois mois. Rappelons que le mandat du groupe d’experts créé en 2004 pour évaluer la situation dans le pays a été également reconduit jusqu’en 2013.
RUTH KAMONOU
(Stagiaire)
RUTH KAMONOU
(Stagiaire)