L`ex-président bissau-guinéen par intérim Raimundo Pereira et l`ex-Premier ministre Carlos Gomes Junior, ont été reçus samedi par le président ivoirien Alassane Ouattara.
"On est content que vous soyez sortis de ce bourbier. On était inquiet", a lancé M. Ouattara à ses hôtes en les recevant à sa résidence à Abidjan.
Les deux dirigeants déchus n`ont pas fait de déclaration à l`issue de l’entretien.
"Ils sont venus saluer le président de la République pour le remercier" des efforts de la Communauté économique des Etats d`Afrique de l`Ouest (Cédéao), dont M. Ouattara est le président en exercice, pour "sécuriser leur vie", a déclaré devant la presse, le ministre ivoirien des Affaires étrangères, Daniel Kablan Duncan.
En libérant vendredi MM. Pereira et Gomes, la junte au pouvoir à Bissau a satisfait l`une des trois "grandes conditions" posées par la Cédéao, les deux autres étant le retour à l`ordre constitutionnel et la mise en place d`une transition, a-t-il ajouté.
Les tractations se sont poursuivies samedi à Bissau entre la junte, la
Cédéao et les partis politiques sur le calendrier et les modalités de la transition et du déploiement d`une force ouest-africaine dans le pays, décidé par les chefs d`Etat de la Cédéao jeudi en sommet à Abidjan, qui ont lancé un ultimatum de 72 heures aux putschistes. Les six chefs d`Etat membres du groupe de contact sur la Guinée-Bissau
(Nigeria, Gambie, Togo, Cap-Vert, Guinée et Sénégal) doivent se retrouver le 3 mai à Dakar pour un "mini-sommet".
"On est content que vous soyez sortis de ce bourbier. On était inquiet", a lancé M. Ouattara à ses hôtes en les recevant à sa résidence à Abidjan.
Les deux dirigeants déchus n`ont pas fait de déclaration à l`issue de l’entretien.
"Ils sont venus saluer le président de la République pour le remercier" des efforts de la Communauté économique des Etats d`Afrique de l`Ouest (Cédéao), dont M. Ouattara est le président en exercice, pour "sécuriser leur vie", a déclaré devant la presse, le ministre ivoirien des Affaires étrangères, Daniel Kablan Duncan.
En libérant vendredi MM. Pereira et Gomes, la junte au pouvoir à Bissau a satisfait l`une des trois "grandes conditions" posées par la Cédéao, les deux autres étant le retour à l`ordre constitutionnel et la mise en place d`une transition, a-t-il ajouté.
Les tractations se sont poursuivies samedi à Bissau entre la junte, la
Cédéao et les partis politiques sur le calendrier et les modalités de la transition et du déploiement d`une force ouest-africaine dans le pays, décidé par les chefs d`Etat de la Cédéao jeudi en sommet à Abidjan, qui ont lancé un ultimatum de 72 heures aux putschistes. Les six chefs d`Etat membres du groupe de contact sur la Guinée-Bissau
(Nigeria, Gambie, Togo, Cap-Vert, Guinée et Sénégal) doivent se retrouver le 3 mai à Dakar pour un "mini-sommet".