Alors que le 1er mai, des millions de personnes à travers le monde célèbrent la «Fête du travail», les Raëliens feront la promotion et célébreront la «fin imminente du travail» déclare Jarel Aymonier, leader du Mouvement pour le Paradisme et éditeur du site Internet www.paradism.org, résidant en Australie. Jarel Aymonier précise que le Mouvement pour le Paradisme, qui prévoit dans un proche avenir un monde sans travail, ni argent, a été fondé en 2009 par le leader spirituel Raël, fondateur du Mouvement Raëlien International (Mri). L’un des objectifs de l'organisation est de sensibiliser la population sur l'esclavage inutile dont elle souffre en allant travailler tous les jours. Selon Raël, l'émergence d'une société de plus en plus avancée technologiquement nous permettra de vivre dans un véritable paradis, un monde dans lequel le travail humain et l'argent auront tous deux été supprimés. En réponse à ceux qui voient le Paradisme comme une utopie, il a répondu dans une récente déclaration: «Une utopie est, par définition, quelque chose qui ne fonctionne pas. Telle que nous la connaissons, la société actuelle fonctionne-t-elle ? Certainement pas. Nous vivons aujourd'hui dans une parfaite utopie». Il n'y a aucune raison selon Raël de sombrer dans la pauvreté, compte tenu du niveau de technologie que nous avons maintenant atteint. «Dans l'ère du progrès technologique que nous vivons, la science doit libérer totalement les êtres humains de l'esclavage du travail, leur permettant de se consacrer uniquement à leur développement personnel, dans une société qui subviendra gratuitement à tous leurs besoins. Notre société basée sur le travail forcé, dans laquelle la survie et la qualité de vie dépend du travail individuel, est obsolète et devrait bientôt prendre fin. Une nouvelle société sans travail ni argent est déjà possible, si l'humanité abandonne cette façon de penser et décide d'utiliser les progrès technologiques en pleine accélération pour le bien-être de tous, plutôt qu'au bénéfice de quelques-uns», a-t-il poursuivi. Il mentionne en plus qu'aucun homme ne devrait avoir à faire ce qu'une machine peut produire. «Il est inacceptable, fait-il remarquer, de maintenir les populations en esclavage dans des emplois qui peuvent désormais être effectués par des ordinateurs ou par d'autres types de machines». «Donnez le travail aux machines et libérez le peuple» sera l'un des slogans utilisés par les Paradistes à travers le monde, lors de la Journée du Paradisme et durant toute l'année à venir». En outre, si les humains sont remplacés par des machines qui peuvent faire les travaux nécessaires, cela ne doit pas se faire au détriment de notre qualité de vie, poursuit Jarel Aymonier. Pour lui, les personnes qui travaillent pensent que, le fait de les remplacer par des machines conduit inexorablement à une montée du chômage et de la pauvreté. Mais ce n'est absolument pas une fin en soi, dès lors que ces machines appartiennent à tous ! En fait, les gains apportés par la productivité croissante pourront ensuite être redistribués à tous.
Jean-Baptiste Essis
jean.essis@gmail.com
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