Des centaines de soldats de la police nationale, de la gendarmerie nationale et des Forces républicaines de Côte d’Ivoire ont été mobilisés hier pour ramener la sécurité au sein de la Maison d’arrêt et de correction d’Abidjan (MACA) et la quiétude dans le quartier de la commune de Yopougon qui abrite la prison civile. Armes au poing, visages graves et déterminés, les policiers, gendarmes et militaires que nous avons trouvés sur les lieux, veillaient au grain. Les parents venus rendre visite aux prisonniers ont été priés de revenir.
La raison de tous ces mouvements: tôt le matin d’hier, les occupants du bâtiment des criminels de grand chemin appelé bâtiment C ont, dans un mouvement d’ensemble, selon un garde pénitenciaire qui a requis l’anonymat, forcé les portails de leurs cellules pour se retrouver dans la cour de la MACA. Là, poursuit notre source, ils ont tenté d’escalader la clôture pour se fondre dans la nature. Manque de pot pour eux. Les gendarmes et les militaires commis à la sécurisation de la prison entrent en action et libèrent des tirs de sommation. Malgré tout cela les prisonniers n’ont pas abandonné leur projet. Selon une autre source qui se trouvait au moment des faits dans la cour, les prisonniers, devant leur supériorité numérique sur les soldats ont voulu les désarmer pour faciliter leur fuite. Une bagarre rangée éclate ainsi entre forces de l’ordre et eux. Les soldats appellent du renfort.
Après le ratissage, le calme est revenu et la circulation devant la prison qui a avait été fortement perturbée, a été rétablie. Mais que disent les responsables de la MACA? Sur place, le régisseur de la prison de Yopougon, Yao Patrice et ses collaborateurs cherchent encore les causes de cette tentative et surtout battent le rappel des troupes pour être situés sur le nombre exact des prisonniers qui maquent à l’appel. Au moment où nous étions sur les lieux, les cellules étaient en train d’être contrôlées. Nous avons tenté d’arracher des mots au régisseur En vain. Ses services nous ont fait entendre que le bilan n’était pas possible hier.
Selon eux, il faut une journée pour établir un bilan réel des faits.
Lacina Ouattara
La raison de tous ces mouvements: tôt le matin d’hier, les occupants du bâtiment des criminels de grand chemin appelé bâtiment C ont, dans un mouvement d’ensemble, selon un garde pénitenciaire qui a requis l’anonymat, forcé les portails de leurs cellules pour se retrouver dans la cour de la MACA. Là, poursuit notre source, ils ont tenté d’escalader la clôture pour se fondre dans la nature. Manque de pot pour eux. Les gendarmes et les militaires commis à la sécurisation de la prison entrent en action et libèrent des tirs de sommation. Malgré tout cela les prisonniers n’ont pas abandonné leur projet. Selon une autre source qui se trouvait au moment des faits dans la cour, les prisonniers, devant leur supériorité numérique sur les soldats ont voulu les désarmer pour faciliter leur fuite. Une bagarre rangée éclate ainsi entre forces de l’ordre et eux. Les soldats appellent du renfort.
Après le ratissage, le calme est revenu et la circulation devant la prison qui a avait été fortement perturbée, a été rétablie. Mais que disent les responsables de la MACA? Sur place, le régisseur de la prison de Yopougon, Yao Patrice et ses collaborateurs cherchent encore les causes de cette tentative et surtout battent le rappel des troupes pour être situés sur le nombre exact des prisonniers qui maquent à l’appel. Au moment où nous étions sur les lieux, les cellules étaient en train d’être contrôlées. Nous avons tenté d’arracher des mots au régisseur En vain. Ses services nous ont fait entendre que le bilan n’était pas possible hier.
Selon eux, il faut une journée pour établir un bilan réel des faits.
Lacina Ouattara
