Onze titres tirés de son riche répertoire, voilà ce que Salif Kéita a servi au public qui s’est déplacé en grand nombre samedi au Palais de la culture. L’apothéose du rendez-vous musical baptisé Abidjan World music festival, qui s’est ouvert vendredi à la salle Christian Lattier, a tenu toutes ses promesses. Le public, constitué aux trois quarts par les femmes, a vibré et fait corps avec l’artiste qui était à l’honneur, transformant la salle Anoumanbo en une gigantesque piste de danse.
«Né bi fè», «La vie est belle», «Mana mani», «Mota», la chanson culte «Mandjou» sont, entre autres, les titres qui ont été distillés pendant un peu plus d’une heure, pour le grand bonheur des fans du Domingo de la musique malienne. L’artiste, une fois de plus, a su faire admirer la pureté cristalline de sa voix, compensant ainsi la presque pauvreté de son expression corporelle. Ce qui évidemment n’est pas une surprise, car Salif Kéita n’est pas cette boule de feu qui brûle la scène.
C’est vrai que, de temps à autre, au cours de ce spectacle, il a su arracher des applaudissements par quelques jeux de corps, mais les choses en sont restées là. Toutefois, le grand professionnel qu’il est, qui a hanté les plus grandes scènes musicales mondiales, par sa proxémique, l’occupation rationnelle de l’espace, est resté maître de son art. Quoi de plus normal pour celui qui compte parmi les plus grands chanteurs du continent.
En tout état de cause, la tâche de celui qui a eu l’honneur de clore Abidjan World music festival était d’autant aisée qu’il s’est appuyé, tout le long de sa prestation, sur un groupe musical rompu au métier et dont les membres ne sont pas nés de la dernière pluie. Cordophonistes et percussionnistes ont su, dans une complicité parfaite, distiller les notes du terroir mandingue. C’est le djembéfola, qui, dans cette occurrence, a su prendre son pied.
Avant la partition de Salif Kéita, notons que Hadja Kady, Sana Koné, Yah Diabaté, le couple Bassikou Kouyaté et Ami Sacko, Amety Meria et Mawa Traoré ont, dans une sorte de mise en bouche, su tenir le public en haleine. Celui-ci est reparti heureux d’avoir vécu un grand moment de spectacle.
Souleymane T.Senn
«Né bi fè», «La vie est belle», «Mana mani», «Mota», la chanson culte «Mandjou» sont, entre autres, les titres qui ont été distillés pendant un peu plus d’une heure, pour le grand bonheur des fans du Domingo de la musique malienne. L’artiste, une fois de plus, a su faire admirer la pureté cristalline de sa voix, compensant ainsi la presque pauvreté de son expression corporelle. Ce qui évidemment n’est pas une surprise, car Salif Kéita n’est pas cette boule de feu qui brûle la scène.
C’est vrai que, de temps à autre, au cours de ce spectacle, il a su arracher des applaudissements par quelques jeux de corps, mais les choses en sont restées là. Toutefois, le grand professionnel qu’il est, qui a hanté les plus grandes scènes musicales mondiales, par sa proxémique, l’occupation rationnelle de l’espace, est resté maître de son art. Quoi de plus normal pour celui qui compte parmi les plus grands chanteurs du continent.
En tout état de cause, la tâche de celui qui a eu l’honneur de clore Abidjan World music festival était d’autant aisée qu’il s’est appuyé, tout le long de sa prestation, sur un groupe musical rompu au métier et dont les membres ne sont pas nés de la dernière pluie. Cordophonistes et percussionnistes ont su, dans une complicité parfaite, distiller les notes du terroir mandingue. C’est le djembéfola, qui, dans cette occurrence, a su prendre son pied.
Avant la partition de Salif Kéita, notons que Hadja Kady, Sana Koné, Yah Diabaté, le couple Bassikou Kouyaté et Ami Sacko, Amety Meria et Mawa Traoré ont, dans une sorte de mise en bouche, su tenir le public en haleine. Celui-ci est reparti heureux d’avoir vécu un grand moment de spectacle.
Souleymane T.Senn