415 Agents, précédemment Responsables administratifs au sein de la Commission Electorale Indépendante ont vu leurs contrats de travail arriver à expiration. Les lettres de mise en congé leur seront individuellement notifiées à compter de ce jour, apprend-t-on de sources dignes de foi.
Au cours d’une réunion de travail tenue la semaine dernière, le Secrétaire permanent de la CEI a annoncé en présence de deux inspecteurs du travail et des lois sociales que la Commission Electorale Indépendante mettait fin à la relation de travail qui la liait à 415 Agents affectés dans les fonctions de Responsables administratifs.
Pour en savoir davantage sur ce licenciement massif qui n’a pas manqué de faire grincer les dents, nous avons joint les autorités de l’Institution électorale qui ont bien voulu nous éclairer la lanterne. Selon leurs dires, Les agents concernés par cette mesure avaient été recrutés pour participer à l’organisation des élections générales de sortie de crise. Ils représentaient la Commission Electorale Indépendante dans les localités décentralisées pendant l’organisation des élections présidentielles et législatives passées. Du fait de la crise électorale, leur employeur a été obligé de les garder plus longtemps que prévu, occasionnant ainsi un surcoût salarial largement au dessus des prévisions. Les élections étant achevées, la CEI se voit dans l’obligation de se débarrasser de cet effectif devenu encombrant quand on sait que très souvent, l’Institution a dû compter sur des subventions extérieures et des amis de la Côte d’Ivoire, pour financer les échéances électorales.
« Ces agents ont été recrutés dans le stricte cadre d’un contrat à durée déterminée, en qualité de Responsables Administratifs, pendant l’organisation des élections présidentielles et législatives. Ces échéances étant achevées aucune raison n’explique leur maintien. C’est pourquoi, nous sommes obligés de les remercier après tant de bons et loyaux services rendus » a précisé, sous le sceau de l’anonymat, un Commissaire proche collaborateur du Président Youssouf BAKAYOKO. A la Commission, l’on soutient que ces agents électoraux ont un statut semblable à celui des agents recenseurs recrutés de façon ponctuelle pour une mission déterminée et pendant un délai précis. En l’espèce, les multiples contingences qui ont émaillé le processus électoral ont trop rallongé la durée du contrat des Responsables administratifs mais, elles ne sauraient transformer des contrats précaires en des contrats indéterminés, les concernés le savent bien. Il n’y a pas de recrutement en vue pour eux, encore moins de mesures d’accompagnement à leur offrir, une fois leurs droits légaux liquidés, indiquent nos sources. Aux murmures contre ce dégraissage, nos sources sont formelles, la CEI n’a pas d’argent pour embaucher autant d’employés, mais en plus, elle n’a pas besoin d’agents actuellement, qu’est ce qu’elle en fera durant cette période creuse qui sépare les années électorales ?
S’agissant des rumeurs d’un recrutement imminent ? Ce, à quoi vous faites allusion, selon notre interlocuteur, concerne le recrutement les jours à venir, des fonctionnaires électoraux. Ceux-ci seront sélectionnés suivant des critères et un profil bien définis, ensuite, ils suivront à une formation avant d’être engagés, mais leur nombre ne devrait pas excéder la vingtaine. Tout le monde pourrait postuler et tenter ses chances le moment venu.
Au cours d’une réunion de travail tenue la semaine dernière, le Secrétaire permanent de la CEI a annoncé en présence de deux inspecteurs du travail et des lois sociales que la Commission Electorale Indépendante mettait fin à la relation de travail qui la liait à 415 Agents affectés dans les fonctions de Responsables administratifs.
Pour en savoir davantage sur ce licenciement massif qui n’a pas manqué de faire grincer les dents, nous avons joint les autorités de l’Institution électorale qui ont bien voulu nous éclairer la lanterne. Selon leurs dires, Les agents concernés par cette mesure avaient été recrutés pour participer à l’organisation des élections générales de sortie de crise. Ils représentaient la Commission Electorale Indépendante dans les localités décentralisées pendant l’organisation des élections présidentielles et législatives passées. Du fait de la crise électorale, leur employeur a été obligé de les garder plus longtemps que prévu, occasionnant ainsi un surcoût salarial largement au dessus des prévisions. Les élections étant achevées, la CEI se voit dans l’obligation de se débarrasser de cet effectif devenu encombrant quand on sait que très souvent, l’Institution a dû compter sur des subventions extérieures et des amis de la Côte d’Ivoire, pour financer les échéances électorales.
« Ces agents ont été recrutés dans le stricte cadre d’un contrat à durée déterminée, en qualité de Responsables Administratifs, pendant l’organisation des élections présidentielles et législatives. Ces échéances étant achevées aucune raison n’explique leur maintien. C’est pourquoi, nous sommes obligés de les remercier après tant de bons et loyaux services rendus » a précisé, sous le sceau de l’anonymat, un Commissaire proche collaborateur du Président Youssouf BAKAYOKO. A la Commission, l’on soutient que ces agents électoraux ont un statut semblable à celui des agents recenseurs recrutés de façon ponctuelle pour une mission déterminée et pendant un délai précis. En l’espèce, les multiples contingences qui ont émaillé le processus électoral ont trop rallongé la durée du contrat des Responsables administratifs mais, elles ne sauraient transformer des contrats précaires en des contrats indéterminés, les concernés le savent bien. Il n’y a pas de recrutement en vue pour eux, encore moins de mesures d’accompagnement à leur offrir, une fois leurs droits légaux liquidés, indiquent nos sources. Aux murmures contre ce dégraissage, nos sources sont formelles, la CEI n’a pas d’argent pour embaucher autant d’employés, mais en plus, elle n’a pas besoin d’agents actuellement, qu’est ce qu’elle en fera durant cette période creuse qui sépare les années électorales ?
S’agissant des rumeurs d’un recrutement imminent ? Ce, à quoi vous faites allusion, selon notre interlocuteur, concerne le recrutement les jours à venir, des fonctionnaires électoraux. Ceux-ci seront sélectionnés suivant des critères et un profil bien définis, ensuite, ils suivront à une formation avant d’être engagés, mais leur nombre ne devrait pas excéder la vingtaine. Tout le monde pourrait postuler et tenter ses chances le moment venu.