Après une rencontre avec le ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur, Hamed Bakayoko et le ministre de l’Economie et des Finances, Charles Koffi Diby le 10 novembre 2011, qui a abouti à l’élaboration d’un protocole d’accord, les agents municipaux des zones ex-CNO (Centre-Nord-Ouest) qui cumulent à ce jour, deux (2) années d’arriérés de salaire veulent se faire entendre les jours à venir. C’est ce qui ressort du point de presse prononcé le lundi 7 mai 2012 par Barro Souleymane, secrétaire national du MODDAMCI (Mouvement pour la défense des droits des agents municipaux de Côte d’Ivoire). Selon le secrétaire national, ce sont quatre-vingt (80) communes sur quatre vingt onze (91) qui sont touchées par cette situation. Pour le MODDAMCI, le laxisme dont faire preuve lesdits ministères dans le traitement de leurs dossiers est «une mauvaise foi qui consiste à faire retarder le paiement des arriérés de salaire des 80 communes.
Nous ne pouvons pas accepter la lenteur observée par le ministère de tutelle», a asséné Barro Souleymane. A l’en croire, si rien n’est fait d’ici quelques jours pour satisfaire à leurs exigences, les agents municipaux prendront le taureau par les cornes, afin de pousser le gouvernement à réagir le plus vite possible. Barro Souleymane a donné un bref aperçu des actions à mener dans les jours à venir. « Dans les semaines à venir, des assemblées générales extraordinaires se tiendront dans 5 villes pour lancer un mot d’ordre de grève afin de trouver solutions à nos problèmes. Dans deux semaines, si rien n’est fait, nous irons à un arrêt de travail», a-t-il prévenu. Il affirme que son mouvement aura le dernier mot dans le bras de fer à venir. Pour mémoire, ce mouvement avait lancé un mot d’ordre de grève de 72 heures le 2 novembre 2011 avant de la rendre illimitée le 9 novembre de la même année. Action qui leur a permis d’être appelés à la table de négociation avec le gouvernement.
Bosco de Paré
Nous ne pouvons pas accepter la lenteur observée par le ministère de tutelle», a asséné Barro Souleymane. A l’en croire, si rien n’est fait d’ici quelques jours pour satisfaire à leurs exigences, les agents municipaux prendront le taureau par les cornes, afin de pousser le gouvernement à réagir le plus vite possible. Barro Souleymane a donné un bref aperçu des actions à mener dans les jours à venir. « Dans les semaines à venir, des assemblées générales extraordinaires se tiendront dans 5 villes pour lancer un mot d’ordre de grève afin de trouver solutions à nos problèmes. Dans deux semaines, si rien n’est fait, nous irons à un arrêt de travail», a-t-il prévenu. Il affirme que son mouvement aura le dernier mot dans le bras de fer à venir. Pour mémoire, ce mouvement avait lancé un mot d’ordre de grève de 72 heures le 2 novembre 2011 avant de la rendre illimitée le 9 novembre de la même année. Action qui leur a permis d’être appelés à la table de négociation avec le gouvernement.
Bosco de Paré
