ABIDJAN - Le gouvernement ivoirien a révoqué deux directeurs de prison, dont celui de la maison d`arrêt d`Abidjan, après l`évasion de 240 détenus ces derniers mois, a-t-on appris jeudi de source officielle.
"En quelques mois, 240 évasions de prisonniers ont eu lieu dans huit maisons d`arrêt et de correction, dont 52 à la Maca (prison d`Abidjan) le 4 mai 2012", indique un communiqué du conseil des ministres.
"Ces évasions s`expliquent principalement par le manque d`armes, l`insuffisance du personnel de surveillance, mais aussi, dans certains cas, par des dysfonctionnements internes à l`administration pénitentiaire",
poursuit-il.
Le porte-parole du gouvernement, Bruno Koné, a affirmé que des "complicités" avaient parfois favorisé ces évasions, sans plus de précision.
Le gouvernement annonce avoir pris "des mesures immédiates" pour renforcer la sécurité des prisons du pays et "a décidé de relever de leurs fonctions" les directeurs des prisons d`Abidjan et d`Agboville, ville à 80 km au nord de la capitale économique ivoirienne, où une centaine de détenus s`étaient évadés début mai.
Ces évasions répétées sont survenues alors que la sécurité reste l`un des principaux défis du pouvoir du président Alassane Ouattara, plus d`un an après la fin d`une crise politico-militaire qui a fait quelque 3.000 morts.
Les prisons du sud du pays, comme celle d`Abidjan, ont dû être réhabilitées après de très importants dégâts subis durant la crise et des évasions massives.
Après l`évasion du 4 mai à Abidjan, l`Opération des Nations unies en Côte d`Ivoire (Onuci) s`était déclarée dans un communiqué "très préoccupée en raison du nombre important d`évasions collectives" depuis janvier. Elle a appelé le gouvernement à "inclure dans ses priorités la situation des prisons".
tmo/eak/sba
"En quelques mois, 240 évasions de prisonniers ont eu lieu dans huit maisons d`arrêt et de correction, dont 52 à la Maca (prison d`Abidjan) le 4 mai 2012", indique un communiqué du conseil des ministres.
"Ces évasions s`expliquent principalement par le manque d`armes, l`insuffisance du personnel de surveillance, mais aussi, dans certains cas, par des dysfonctionnements internes à l`administration pénitentiaire",
poursuit-il.
Le porte-parole du gouvernement, Bruno Koné, a affirmé que des "complicités" avaient parfois favorisé ces évasions, sans plus de précision.
Le gouvernement annonce avoir pris "des mesures immédiates" pour renforcer la sécurité des prisons du pays et "a décidé de relever de leurs fonctions" les directeurs des prisons d`Abidjan et d`Agboville, ville à 80 km au nord de la capitale économique ivoirienne, où une centaine de détenus s`étaient évadés début mai.
Ces évasions répétées sont survenues alors que la sécurité reste l`un des principaux défis du pouvoir du président Alassane Ouattara, plus d`un an après la fin d`une crise politico-militaire qui a fait quelque 3.000 morts.
Les prisons du sud du pays, comme celle d`Abidjan, ont dû être réhabilitées après de très importants dégâts subis durant la crise et des évasions massives.
Après l`évasion du 4 mai à Abidjan, l`Opération des Nations unies en Côte d`Ivoire (Onuci) s`était déclarée dans un communiqué "très préoccupée en raison du nombre important d`évasions collectives" depuis janvier. Elle a appelé le gouvernement à "inclure dans ses priorités la situation des prisons".
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