Une délégation de la Communauté économique des Etats de l`Afrique de l`Ouest (Cédéao) est arrivée jeudi à Bissau pour évoquer la transition et le déploiement d`une force régionale dans le pays, un mois après le coup d`Etat qui a décapité l`exécutif bissau-guinéen, a constaté l`AFP.
La délégation de la Cédéao, qui est dirigée par le ministre nigérian des Affaires étrangères, Olugbenga Ashiru, comprend le ministre délégué ivoirien à la Défense Koffi Koffi Paul, et les chefs des armées de ces deux pays.
Les médiateurs ouest-africains ont aussitôt entamé des entretiens avec des responsables de l`ex-parti au pouvoir, le Parti africain pour l`indépendance de la Guinée et du Cap-Vert (PAIGC).
Ils doivent ensuite successivement rencontrer les dirigeants de la junte, ceux du "forum de l`opposition démocratique", un groupe de 23 partis politiques favorables au coup d`Etat du 12 avril qui a renversé l`ex-Premier ministre Carlos Gomes Junior et le président intérimaire Raimundo Pereira, et des représentants de la société civile.
A l`issue des entretiens, "nous devons à tout prix arriver à un résultat pour le dénouement de cette crise", a déclaré M. Ashiru.
La Cédéao a décidé début mai lors d`un sommet à Dakar le déploiement d`une force ouest-africaine pour "garantir le retrait" de la mission angolaise (Missang) controversée et "assurer la sécurité de la transition", mais sans donner de délai.
La junte militaire refuse par ailleurs que M. Pereira, ex-président de l`Assemblée nationale, soit maintenu dans ses fonctions et l`ex-parti au pouvoir a rejeté la proposition de la Cédéao d`en nommer un issu d`un nouveau bureau du Parlement.
Evoquant les salaires qui n`ont pas été payés fin avril, le ministre nigérian a indiqué: "C`est pour cela que nous devons tout faire pour aboutir à une solution mais cette solution ne viendra que de la Guinée-Bissau".
Le président nigérian, Goodluck Jonathan, qui préside le "groupe de contact" sur la Guinée-Bissau, en pleine crise depuis le putsch du 12 avril, avait annoncé mercredi à Abidjan l`envoi d`ici vendredi d`une délégation à Bissau pour évoquer la transition et le déploiement d`une force régionale.
Ce pays instable d`Afrique de l`ouest est plongé dans une nouvelle crise après le putsch qui a conduit à l`arrestation de MM. Gomes Junior et Pereira, libérés le 27 avril et réfugiés à Abidjan.
aye-mrb/stb/jlh
La délégation de la Cédéao, qui est dirigée par le ministre nigérian des Affaires étrangères, Olugbenga Ashiru, comprend le ministre délégué ivoirien à la Défense Koffi Koffi Paul, et les chefs des armées de ces deux pays.
Les médiateurs ouest-africains ont aussitôt entamé des entretiens avec des responsables de l`ex-parti au pouvoir, le Parti africain pour l`indépendance de la Guinée et du Cap-Vert (PAIGC).
Ils doivent ensuite successivement rencontrer les dirigeants de la junte, ceux du "forum de l`opposition démocratique", un groupe de 23 partis politiques favorables au coup d`Etat du 12 avril qui a renversé l`ex-Premier ministre Carlos Gomes Junior et le président intérimaire Raimundo Pereira, et des représentants de la société civile.
A l`issue des entretiens, "nous devons à tout prix arriver à un résultat pour le dénouement de cette crise", a déclaré M. Ashiru.
La Cédéao a décidé début mai lors d`un sommet à Dakar le déploiement d`une force ouest-africaine pour "garantir le retrait" de la mission angolaise (Missang) controversée et "assurer la sécurité de la transition", mais sans donner de délai.
La junte militaire refuse par ailleurs que M. Pereira, ex-président de l`Assemblée nationale, soit maintenu dans ses fonctions et l`ex-parti au pouvoir a rejeté la proposition de la Cédéao d`en nommer un issu d`un nouveau bureau du Parlement.
Evoquant les salaires qui n`ont pas été payés fin avril, le ministre nigérian a indiqué: "C`est pour cela que nous devons tout faire pour aboutir à une solution mais cette solution ne viendra que de la Guinée-Bissau".
Le président nigérian, Goodluck Jonathan, qui préside le "groupe de contact" sur la Guinée-Bissau, en pleine crise depuis le putsch du 12 avril, avait annoncé mercredi à Abidjan l`envoi d`ici vendredi d`une délégation à Bissau pour évoquer la transition et le déploiement d`une force régionale.
Ce pays instable d`Afrique de l`ouest est plongé dans une nouvelle crise après le putsch qui a conduit à l`arrestation de MM. Gomes Junior et Pereira, libérés le 27 avril et réfugiés à Abidjan.
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