Le Directoire de l’Enseignement supérieur privé a organisé le jeudi 10 mai au VITIB de Grand-Bassam, le congrès constitutif de l’Union Patronale de l’Enseignement Supérieur de Côte d’Ivoire (UPESUPCI). Cette cérémonie, qui s’est déroulée en présence de M. Cissé Ibrahim Bacongo, ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique, a vu une importante communication délivrée par M. José Dominique Loko, Président du comité des sages de l’Union.
D’entrée de jeu, M. Loko a indiqué qu’être fondateur n’est pas une chose aisée eu égard aux difficultés existentielles dans les premières années. Retraçant l’existence de l’enseignement supérieur privé, il a indiqué que leur corporation a toujours été au côté de la Côte d’Ivoire depuis l’ère coloniale à nos jours. Et d’indiquer que cette corporation dans son aspect actuel, tire sa source de l’orientation totale des bacheliers par l’Etat ivoirien. Depuis la rentrée universitaire 1987-1988 où l’Etat a décidé d’orienter tous les bacheliers, les universités privées ont été cooptées pour jouer un rôle majeur dans ce processus », a-t-il rappelé. Et d’indiquer que c’est vers 1999 que les problèmes ont commencé à se poser avec acuité dans leurs différentes structures. « Outre le fait que les années académiques ont connu des difficultés du fait de la crise qu’a connue le pays depuis une décennie, il faut relever les difficultés financières qui touchent nos établissements », a-t-il souligné. Ces difficultés financières selon lui sont liées, à deux facteurs que sont : le non respect par l’Etat de ses engagements et le non paiement des frais d’écolage. M. Loko a affirmé que lesdites difficultés menacent aujourd’hui le système de formation. C’est pourquoi, il estime important que les fondateurs se mettent ensemble. «Nous avons compris que la seule issue pour survivre c’est l’union. Nous devons nous unir afin que la cacophonie qui s’était installée devienne symphonie», a-t-il encouragé. Il a surtout insisté sur l’union pour que leurs établissements deviennent de véritables laboratoires de la connaissance. «J’ai parlé malgré moi, mais j’espère avoir dit l’essentiel », a-t-il terminé avec un brin d’humour. A sa suite, Dr Eleté Aka président de l’enseignement supérieur privé a dit qu’il s’agissait avec cette union, d’insuffler une nouvelle dynamique interne et de promouvoir une meilleure image. Cela repose sur quatre (4) axes stratégiques : la professionnalisation de la formation en accélérant le système LMD ; la restructuration de l’ordre d’enseignant qui passe par un siège et la création d’un secrétariat ; l’instauration d’une bonne gouvernance et une éthique au sein des universités privées ; la recherche de ressources internes et externes de leurs établissements. Quant au ministre Ibrahima Cissé, il a affirmé que les attentes sont nombreuses. Car les établissements privés partissent de la baisse d’une formation de qualité. Il a indiqué qu’après les turbulences de ces dix (10) dernières années, l’enseignement supérieur est engagé dans un processus de renaissance. « La rentrée qui s’annonce en septembre 2012 va marquer un départ nouveau qui marquera une rupture avec tout ce que nous avons connu. L’enseignement privé doit être de ce rendez-vous », a-t-il appelé. Il a donc formulé le vœu que cette union naissante permette d’aboutir à cet objectif.
O.Guédé
D’entrée de jeu, M. Loko a indiqué qu’être fondateur n’est pas une chose aisée eu égard aux difficultés existentielles dans les premières années. Retraçant l’existence de l’enseignement supérieur privé, il a indiqué que leur corporation a toujours été au côté de la Côte d’Ivoire depuis l’ère coloniale à nos jours. Et d’indiquer que cette corporation dans son aspect actuel, tire sa source de l’orientation totale des bacheliers par l’Etat ivoirien. Depuis la rentrée universitaire 1987-1988 où l’Etat a décidé d’orienter tous les bacheliers, les universités privées ont été cooptées pour jouer un rôle majeur dans ce processus », a-t-il rappelé. Et d’indiquer que c’est vers 1999 que les problèmes ont commencé à se poser avec acuité dans leurs différentes structures. « Outre le fait que les années académiques ont connu des difficultés du fait de la crise qu’a connue le pays depuis une décennie, il faut relever les difficultés financières qui touchent nos établissements », a-t-il souligné. Ces difficultés financières selon lui sont liées, à deux facteurs que sont : le non respect par l’Etat de ses engagements et le non paiement des frais d’écolage. M. Loko a affirmé que lesdites difficultés menacent aujourd’hui le système de formation. C’est pourquoi, il estime important que les fondateurs se mettent ensemble. «Nous avons compris que la seule issue pour survivre c’est l’union. Nous devons nous unir afin que la cacophonie qui s’était installée devienne symphonie», a-t-il encouragé. Il a surtout insisté sur l’union pour que leurs établissements deviennent de véritables laboratoires de la connaissance. «J’ai parlé malgré moi, mais j’espère avoir dit l’essentiel », a-t-il terminé avec un brin d’humour. A sa suite, Dr Eleté Aka président de l’enseignement supérieur privé a dit qu’il s’agissait avec cette union, d’insuffler une nouvelle dynamique interne et de promouvoir une meilleure image. Cela repose sur quatre (4) axes stratégiques : la professionnalisation de la formation en accélérant le système LMD ; la restructuration de l’ordre d’enseignant qui passe par un siège et la création d’un secrétariat ; l’instauration d’une bonne gouvernance et une éthique au sein des universités privées ; la recherche de ressources internes et externes de leurs établissements. Quant au ministre Ibrahima Cissé, il a affirmé que les attentes sont nombreuses. Car les établissements privés partissent de la baisse d’une formation de qualité. Il a indiqué qu’après les turbulences de ces dix (10) dernières années, l’enseignement supérieur est engagé dans un processus de renaissance. « La rentrée qui s’annonce en septembre 2012 va marquer un départ nouveau qui marquera une rupture avec tout ce que nous avons connu. L’enseignement privé doit être de ce rendez-vous », a-t-il appelé. Il a donc formulé le vœu que cette union naissante permette d’aboutir à cet objectif.
O.Guédé