Le ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur, Hamed Bakaoyoko, a effectué, hier, une visite de terrain dans la commune d’Abobo, qui lui a permis de toucher du doigt, les réalités dans les commissariats de police. C’est par le district de police du 15e arrondissement qu’il a entamé sa tournée.
En ce lieu, le chef du district, Coulibaly Fagnan Yacouba, a présenté globalement le tableau de l’effectif et des équipements des différents commissariats d’Abobo. Le district, a-t-il dit, enregistre «6 commissariats (13e, 14e, 15e, 21e, 32e et 34e arrondissements) pour un effectif global de 351 éléments dont 10 commissaires, 40 officiers et 301 sous officiers». Le chef du district a en outre mis en exergue les dégâts qu’ont subis tous les commissariats de police de la commune durant la crise postélectorale. «Tout a été détruit et emporté. Des commissariats à l’exception du 13e, ont été réhabilités, mais nous manquons de tout pratiquement. Nous ne disposons pas d’armes ni de véhicules ni de mobiliers de bureau» a ainsi plaidé le chef du district. Le ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur, à sa suite, a donné l’assurance des efforts que l’Etat est prêt à consentir en vue de leur offrir de meilleures conditions de travail. «Cette visite d’aujourd’hui vise à toucher du doigt les réalités et les conditions de travail de nos collaborateurs. C’est bien d’avoir une vision, des projets, mais tout cela reste au stade de la théorie si on ne vient pas toucher du doigt les conditions dans lesquelles les policiers travaillent.
Et c’est vraiment des conditions déplorables. Cela me donne l’occasion de féliciter nos hommes pour leur esprit de sacrifice et leur dynamisme. Eux-mêmes ont trouvé devant les urgences, des solutions pour apporter un minimum. J’ai bien noté les problèmes. Il manque un véhicule, dès la semaine prochaine, vous aurez votre véhicule et on fera le point avec Monsieur le Directeur général, en matière de mobilier de bureau, d’ordinateur. On va investir quelque chose pour Abobo qui est une très grande commune de Côte d’Ivoire, qui a souffert pendant la crise. Nous devons la paix aux populations d’Abobo, nous devons faire tous nos efforts pour qu’Abobo soit la commune de la paix et non la guerre», a soutenu Hamed Bakayoko. Par ailleurs, il a exhorté ses hommes à avoir un comportement républicain et citoyen vis-à-vis des populations. «(…) On a aujourd’hui quelques problèmes pour l’équipement en armes pour tous nos hommes, mais ce sont des questions qui sont en traitement et qui vont trouver solution pour très bientôt. Je vous demande de ne pas lâcher la sensibilisation de nos hommes. Il faut leur parler, les sensibiliser.
Un policier doit respecter le citoyen par le salut quand il le rencontre. Quand un citoyen vient au commissariat, c’est qu’il est traumatisé. Ne le traumatisez pas davantage par le mauvais accueil. Accueillez bien les citoyens qui viennent vers vous pour avoir de l’aide», a ajouté le ministre de l’Intérieur. Hamed Bakayoko s’est, par la suite, rendu au 14e puis au 13e arrondissements pour saluer les policiers en poste. Dans le dernier commissariat visité, il a découvert un local sinistré. Aucun compartiment du bâtiment n’a été épargné, tout est parti en fumée ou entièrement dévasté. Et pourtant, des policiers, depuis mai 2011, y sont en service. Le ministre d’Etat a, là encore, donné l’assurance que dès lundi prochain, un entrepreneur sera commis pour réhabiliter le 13e arrondissement.
Paul Koffi
En ce lieu, le chef du district, Coulibaly Fagnan Yacouba, a présenté globalement le tableau de l’effectif et des équipements des différents commissariats d’Abobo. Le district, a-t-il dit, enregistre «6 commissariats (13e, 14e, 15e, 21e, 32e et 34e arrondissements) pour un effectif global de 351 éléments dont 10 commissaires, 40 officiers et 301 sous officiers». Le chef du district a en outre mis en exergue les dégâts qu’ont subis tous les commissariats de police de la commune durant la crise postélectorale. «Tout a été détruit et emporté. Des commissariats à l’exception du 13e, ont été réhabilités, mais nous manquons de tout pratiquement. Nous ne disposons pas d’armes ni de véhicules ni de mobiliers de bureau» a ainsi plaidé le chef du district. Le ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur, à sa suite, a donné l’assurance des efforts que l’Etat est prêt à consentir en vue de leur offrir de meilleures conditions de travail. «Cette visite d’aujourd’hui vise à toucher du doigt les réalités et les conditions de travail de nos collaborateurs. C’est bien d’avoir une vision, des projets, mais tout cela reste au stade de la théorie si on ne vient pas toucher du doigt les conditions dans lesquelles les policiers travaillent.
Et c’est vraiment des conditions déplorables. Cela me donne l’occasion de féliciter nos hommes pour leur esprit de sacrifice et leur dynamisme. Eux-mêmes ont trouvé devant les urgences, des solutions pour apporter un minimum. J’ai bien noté les problèmes. Il manque un véhicule, dès la semaine prochaine, vous aurez votre véhicule et on fera le point avec Monsieur le Directeur général, en matière de mobilier de bureau, d’ordinateur. On va investir quelque chose pour Abobo qui est une très grande commune de Côte d’Ivoire, qui a souffert pendant la crise. Nous devons la paix aux populations d’Abobo, nous devons faire tous nos efforts pour qu’Abobo soit la commune de la paix et non la guerre», a soutenu Hamed Bakayoko. Par ailleurs, il a exhorté ses hommes à avoir un comportement républicain et citoyen vis-à-vis des populations. «(…) On a aujourd’hui quelques problèmes pour l’équipement en armes pour tous nos hommes, mais ce sont des questions qui sont en traitement et qui vont trouver solution pour très bientôt. Je vous demande de ne pas lâcher la sensibilisation de nos hommes. Il faut leur parler, les sensibiliser.
Un policier doit respecter le citoyen par le salut quand il le rencontre. Quand un citoyen vient au commissariat, c’est qu’il est traumatisé. Ne le traumatisez pas davantage par le mauvais accueil. Accueillez bien les citoyens qui viennent vers vous pour avoir de l’aide», a ajouté le ministre de l’Intérieur. Hamed Bakayoko s’est, par la suite, rendu au 14e puis au 13e arrondissements pour saluer les policiers en poste. Dans le dernier commissariat visité, il a découvert un local sinistré. Aucun compartiment du bâtiment n’a été épargné, tout est parti en fumée ou entièrement dévasté. Et pourtant, des policiers, depuis mai 2011, y sont en service. Le ministre d’Etat a, là encore, donné l’assurance que dès lundi prochain, un entrepreneur sera commis pour réhabiliter le 13e arrondissement.
Paul Koffi