L’atmosphère était lourde, hier, à la Cité universitaire Port Bouet 3. Les éléments des Forces Républicaines de Cote d’Ivoire (FRCI) en faction, dans cette cité semblent être encore sous le choc après la découverte, samedi dernier en début d’après midi, des restes humains sur le périmètre donnant accès à la plage. En témoignent les mines graves. «(…) C’est dur ! Ces images sont insoutenables et insupportables ! », déplore le chef des opérations, le Caporal-chef Yao Yao de l’Etablissement Général du Service des Armées (EGS), basé à la cité avec ses éléments que nous avons rencontrés sur les lieux. Leur mission première, selon lui, est de sécuriser la Cité et mettre en déroute les éventuels voleurs. Lesquels avaient transformé cet endroit en un fumoir. Et que du fait de leur présence, les ‘’individus mal intentionnés’’ ne pouvaient s’aventurer dans ces lieux. Le chef de sécurité de la cité 3, Camara Mohamed (élément des Frci) pour sa part a tenu à faire une précision : « Nous avons été informés par des riverains de ce que des étudiants tuaient des personnes et cachaient leur corps. C’est ainsi que le samedi dernier aux environs de 15h30, nous avons commencé à creuser à proximité de l’eau. Après quelques coups, nous avons découvert un crâne humain et des membres », explique-t-il. Il ajoute que d’autres ossements ont été découverts dans deux autres fosses. Il précise que certains corps ont été enterrés avec des habits. En témoignent, selon lui les chemises pagnes, et pantalons découverts dans ces fosses. Mais, ces restes humains n’ont pas encore été exhumés.
Le Dimanche dernier aux environs de 16h30, des Agents des services de pompes funèbres munis de sachets noirs, poursuit M. Camara, se sont rendus sur les lieux pour procéder à l’exhumation des ces corps. Mais à peine ont ils enlevé quelques ossements humains, qu’ils ont été freinés par un coup de fil. L’opération n’a pu avoir lieu le dimanche 13 mai dernier. Elle va se dérouler aujourd’hui dans la matinée. Ce, en présence du Ministre de l’Enseignement Supérieur, de la Police Scientifique, le représentant du Procureur de la République, et du Commissaire du 5ème Arrondissement de Port Bouet. Toutefois, les soldats soutiennent, que ce ne sont pas seulement deux fosses. « Si nous creusons tout le long du périmètre où nous avons découvert les ossements, il est fort à parier que nous découvrirons d’autres fosses. D’ailleurs, nous avons d’autres indices qui nous font dire qu’il pourrait en avoir d’autres», relève le chef de Sécurité de la cité université Port Bouet 3 baptisée « Base Navale » par la Fédération Estudiantine et Scolaire de Côte d’Ivoire (Fesci).
Les éléments de cette Fédération régnaient en maîtres. Du moins, ils faisaient la pluie et le beaucoup temps. La Cité de Port-Bouet 3 avait tout l’air d’un « camp de concentration ». Une visite des lieux nous a permis de découvrir une salle de ‘’torture’’ (salle où tous ceux qui se faisaient prendre par ces éléments subissaient non seulement des cruautés, mais également étaient torturer à mort. Une maison dallée, ni porte, ni fenêtre accueillait des personnes (ou étudiants qui ne partageaient par leur philosophie). Le détenu selon des témoignes, la plupart du temps, périssait par asphyxie quelques. A en croire des éléments des Frci, des squelettes humains ont été découverts dans cette salle, il y a près de deux mois. Les Frci disent être engagées à fouiller la « Base Navale » de fonds en comble, aux fins de découvrir tous les corps clandestinement enterrés par la Fesci, avant le démarrage des travaux de réhabilitation de cette cité Universitaire.
Anzoumana Cisse
Le Dimanche dernier aux environs de 16h30, des Agents des services de pompes funèbres munis de sachets noirs, poursuit M. Camara, se sont rendus sur les lieux pour procéder à l’exhumation des ces corps. Mais à peine ont ils enlevé quelques ossements humains, qu’ils ont été freinés par un coup de fil. L’opération n’a pu avoir lieu le dimanche 13 mai dernier. Elle va se dérouler aujourd’hui dans la matinée. Ce, en présence du Ministre de l’Enseignement Supérieur, de la Police Scientifique, le représentant du Procureur de la République, et du Commissaire du 5ème Arrondissement de Port Bouet. Toutefois, les soldats soutiennent, que ce ne sont pas seulement deux fosses. « Si nous creusons tout le long du périmètre où nous avons découvert les ossements, il est fort à parier que nous découvrirons d’autres fosses. D’ailleurs, nous avons d’autres indices qui nous font dire qu’il pourrait en avoir d’autres», relève le chef de Sécurité de la cité université Port Bouet 3 baptisée « Base Navale » par la Fédération Estudiantine et Scolaire de Côte d’Ivoire (Fesci).
Les éléments de cette Fédération régnaient en maîtres. Du moins, ils faisaient la pluie et le beaucoup temps. La Cité de Port-Bouet 3 avait tout l’air d’un « camp de concentration ». Une visite des lieux nous a permis de découvrir une salle de ‘’torture’’ (salle où tous ceux qui se faisaient prendre par ces éléments subissaient non seulement des cruautés, mais également étaient torturer à mort. Une maison dallée, ni porte, ni fenêtre accueillait des personnes (ou étudiants qui ne partageaient par leur philosophie). Le détenu selon des témoignes, la plupart du temps, périssait par asphyxie quelques. A en croire des éléments des Frci, des squelettes humains ont été découverts dans cette salle, il y a près de deux mois. Les Frci disent être engagées à fouiller la « Base Navale » de fonds en comble, aux fins de découvrir tous les corps clandestinement enterrés par la Fesci, avant le démarrage des travaux de réhabilitation de cette cité Universitaire.
Anzoumana Cisse
