Les prix du carburant et de l’électricité pourraient connaître une augmentation, si l’on s’en tient à la dernière note d’information du FMI. Une situation devenue inquiétante pour l’ensemble des Ivoiriens. A chaud, depuis hier, certains ont réagi. Ci-dessous quelques réactions.
N’Dri N’Guessan Peuhmond (enseignant):
‘’Augmenter le prix du carburant en ce moment n’est pas très approprié’’
«A chaque fois qu’on augmente le prix du carburant, le prix du transport monte également. Et ce sont les prix des denrées alimentaires qui prennent un coup. Puis la vie devient chère, alors que nous sommes actuellement en pleine crise économique. Nous sortons à peine de la crise socio-politique et nombreuses sont les personnes qui se sont retrouvées sans travail. Il faut que l’Etat fasse tout son possible pour ne pas que les prix du carburant et de l’électricité connaissent une hausse, sinon, ce ne serait pas bien. Augmenter le prix du carburant en ce moment n’est pas très approprié. Si jamais ces prix grimpent, cela entraînera des soulèvements dans le pays. Cette hausse de prix va réveiller beaucoup de tensions et cela n’arrange pas les choses».
Marius Odjé, Officier de l’armée:
«Quels que soient les efforts, ce n’est pas sûr qu’on puisse avoir un aboutissement concret»
«J’ai l’impression que le monde est dominé par les institutions telles que Bretton Wood qui sont partout et qui nous imposent la vie que nous devons mener. Ce qui n’est pas normal et il faut que l’Ivoirien apprenne à se prendre en charge. Je ne suis pas d’accord avec ces prochaines augmentations, mais nous sommes un peu condamnés et ne pouvons faire autrement. Quand on a commencé avec le problème du PPTE, beaucoup de pays se sont moqués des Ivoiriens en prenant cela comme une punition. Si c’est par là qu’on doit passer pour aboutir à quelque chose de concret pour que la population puisse mener une vie décente, je pense que c’est une bonne chose. Sinon, personnellement aujourd’hui avec ce climat sociopolitique, je n’ai confiance en rien. Et quels que soient les efforts qu’on mènera, ce n’est pas sûr qu’on puisse avoir un aboutissement concret ».
Yapo Ferdinand, maquettiste :
‘’On ne peut pas donner quelque chose de la main droite et l’arracher par la main gauche ‘’
«Ce n’est pas du tout concevable au moment où on lutte pour baisser les prix des produits de première nécessité comme le riz et le savon qu’on augmente en même temps les prix de l’électricité et du carburant. Soit on lutte, soit on ne lutte pas. On devait chercher plutôt à diminuer les prix au lieu de les augmenter à un moment où la population souffre. Cela n’a pas de sens et on demande au gouvernement de faire des sacrifices parce que le pays sort d’une crise. Tout le monde s’est pratiquement appauvri. On ne peut pas donner quelque chose de la main droite et l’arracher de la main gauche. C’est inacceptable et le moment n’est pas le mieux indiqué».
Kouakou Charles, (Directeur du cabinet ivoirien de conseil et d’assistance financière) :
‘’Si le prix du carburant augmente, cela suscitera l’éveil en nous’’
«Ils peuvent augmenter le prix du carburant à 200% s’ils veulent. Je le dis parce que quand vous partez dans les pays européens, vous voyez très peu de voitures, puisqu’ils ont développé des moyens de transports comme les métros pour que les populations se déplacent. Alors qu’ici, on ne développe rien du tout et les populations sont obligées de prendre leurs véhicules pour parcourir toute la ville. Et cela revient tellement chère en terme, de budget, que la plupart des travailleurs sont obligés de chercher les voies et moyens pour pouvoir survivre. Mais il faut que nos dirigeants et nous-mêmes, commencions par réfléchir et je pense que si le prix du carburant augmente, cela suscitera l’éveil en nous. Voilà pourquoi je dis qu’ils peuvent aller jusqu’à 200% s’ils veulent. Tant que nous, Africains, serons fiers que cinquante ans après, nous soyons des pays pauvres très endettés avec des codes de pensées de pays pauvres, on restera encore des pays pauvres».
Wanyou Pascaline, (commerçante) :
‘’Je ne vois pas l’opportunité d’une hausse de prix en ce moment’’
«Rien ne marche. Je ne vois pas l’opportunité d’une hausse de prix en ce moment. On n’a pas besoin qu’on augmente les prix du carburant et de l’électricité. Je pense qu’il est préférable que l’Ivoirien vive heureux présentement au lieu d’envisager un avenir heureux en faisant grimper les prix pour satisfaire aux exigences des Institutions financières. Ce n’est pas possible d’envisager une hausse du prix du transport, puisque l’Ivoirien moyen n’arrive pas à se suffire. Rien ne rentre en ce moment comme argent et on ne sait même pas où on va pour qu’on vienne nous parler encore d’augmentation».
Yobouët Colette, (commerçante) :
‘’S’ils augmentent les prix, on ne pourra plus manger’’
«Tout a augmenté sur le marché et moi j’aimerais qu’on diminue les prix des marchandises. Mais voilà qu’on nous parle d’augmentation du prix du carburant et de l’électricité. S’ils augmentent les prix on ne pourra plus manger, parce que les prix des denrées alimentaires vont encore grimper. Je pense que le moment n’est pas propice ».
Kouassi Kouamé Gérald, (Technicien):
‘’Cela ne nous arrange pas du tout’’
«Les denrées alimentaires ont déjà connu des hausses et on nous annonce que les prix du carburant et de l’électricité vont connaître une hausse. Cela ne nous arrange pas du tout. A chaque fois, ils disent que c’est par rapport aux exigences de certaines Institutions. Aujourd’hui, il y a eu plusieurs licenciements dans ce pays à cause de ces exigences-là et je dis que ce n’est pas une bonne politique. Je pense que les politiciens se foutent vraiment du bien-être de la population dès qu’ils obtiennent ce qu’ils veulent».
Réalisé par A. Dedi et Larissa. G (Photo : Palm’s V)
N’Dri N’Guessan Peuhmond (enseignant):
‘’Augmenter le prix du carburant en ce moment n’est pas très approprié’’
«A chaque fois qu’on augmente le prix du carburant, le prix du transport monte également. Et ce sont les prix des denrées alimentaires qui prennent un coup. Puis la vie devient chère, alors que nous sommes actuellement en pleine crise économique. Nous sortons à peine de la crise socio-politique et nombreuses sont les personnes qui se sont retrouvées sans travail. Il faut que l’Etat fasse tout son possible pour ne pas que les prix du carburant et de l’électricité connaissent une hausse, sinon, ce ne serait pas bien. Augmenter le prix du carburant en ce moment n’est pas très approprié. Si jamais ces prix grimpent, cela entraînera des soulèvements dans le pays. Cette hausse de prix va réveiller beaucoup de tensions et cela n’arrange pas les choses».
Marius Odjé, Officier de l’armée:
«Quels que soient les efforts, ce n’est pas sûr qu’on puisse avoir un aboutissement concret»
«J’ai l’impression que le monde est dominé par les institutions telles que Bretton Wood qui sont partout et qui nous imposent la vie que nous devons mener. Ce qui n’est pas normal et il faut que l’Ivoirien apprenne à se prendre en charge. Je ne suis pas d’accord avec ces prochaines augmentations, mais nous sommes un peu condamnés et ne pouvons faire autrement. Quand on a commencé avec le problème du PPTE, beaucoup de pays se sont moqués des Ivoiriens en prenant cela comme une punition. Si c’est par là qu’on doit passer pour aboutir à quelque chose de concret pour que la population puisse mener une vie décente, je pense que c’est une bonne chose. Sinon, personnellement aujourd’hui avec ce climat sociopolitique, je n’ai confiance en rien. Et quels que soient les efforts qu’on mènera, ce n’est pas sûr qu’on puisse avoir un aboutissement concret ».
Yapo Ferdinand, maquettiste :
‘’On ne peut pas donner quelque chose de la main droite et l’arracher par la main gauche ‘’
«Ce n’est pas du tout concevable au moment où on lutte pour baisser les prix des produits de première nécessité comme le riz et le savon qu’on augmente en même temps les prix de l’électricité et du carburant. Soit on lutte, soit on ne lutte pas. On devait chercher plutôt à diminuer les prix au lieu de les augmenter à un moment où la population souffre. Cela n’a pas de sens et on demande au gouvernement de faire des sacrifices parce que le pays sort d’une crise. Tout le monde s’est pratiquement appauvri. On ne peut pas donner quelque chose de la main droite et l’arracher de la main gauche. C’est inacceptable et le moment n’est pas le mieux indiqué».
Kouakou Charles, (Directeur du cabinet ivoirien de conseil et d’assistance financière) :
‘’Si le prix du carburant augmente, cela suscitera l’éveil en nous’’
«Ils peuvent augmenter le prix du carburant à 200% s’ils veulent. Je le dis parce que quand vous partez dans les pays européens, vous voyez très peu de voitures, puisqu’ils ont développé des moyens de transports comme les métros pour que les populations se déplacent. Alors qu’ici, on ne développe rien du tout et les populations sont obligées de prendre leurs véhicules pour parcourir toute la ville. Et cela revient tellement chère en terme, de budget, que la plupart des travailleurs sont obligés de chercher les voies et moyens pour pouvoir survivre. Mais il faut que nos dirigeants et nous-mêmes, commencions par réfléchir et je pense que si le prix du carburant augmente, cela suscitera l’éveil en nous. Voilà pourquoi je dis qu’ils peuvent aller jusqu’à 200% s’ils veulent. Tant que nous, Africains, serons fiers que cinquante ans après, nous soyons des pays pauvres très endettés avec des codes de pensées de pays pauvres, on restera encore des pays pauvres».
Wanyou Pascaline, (commerçante) :
‘’Je ne vois pas l’opportunité d’une hausse de prix en ce moment’’
«Rien ne marche. Je ne vois pas l’opportunité d’une hausse de prix en ce moment. On n’a pas besoin qu’on augmente les prix du carburant et de l’électricité. Je pense qu’il est préférable que l’Ivoirien vive heureux présentement au lieu d’envisager un avenir heureux en faisant grimper les prix pour satisfaire aux exigences des Institutions financières. Ce n’est pas possible d’envisager une hausse du prix du transport, puisque l’Ivoirien moyen n’arrive pas à se suffire. Rien ne rentre en ce moment comme argent et on ne sait même pas où on va pour qu’on vienne nous parler encore d’augmentation».
Yobouët Colette, (commerçante) :
‘’S’ils augmentent les prix, on ne pourra plus manger’’
«Tout a augmenté sur le marché et moi j’aimerais qu’on diminue les prix des marchandises. Mais voilà qu’on nous parle d’augmentation du prix du carburant et de l’électricité. S’ils augmentent les prix on ne pourra plus manger, parce que les prix des denrées alimentaires vont encore grimper. Je pense que le moment n’est pas propice ».
Kouassi Kouamé Gérald, (Technicien):
‘’Cela ne nous arrange pas du tout’’
«Les denrées alimentaires ont déjà connu des hausses et on nous annonce que les prix du carburant et de l’électricité vont connaître une hausse. Cela ne nous arrange pas du tout. A chaque fois, ils disent que c’est par rapport aux exigences de certaines Institutions. Aujourd’hui, il y a eu plusieurs licenciements dans ce pays à cause de ces exigences-là et je dis que ce n’est pas une bonne politique. Je pense que les politiciens se foutent vraiment du bien-être de la population dès qu’ils obtiennent ce qu’ils veulent».
Réalisé par A. Dedi et Larissa. G (Photo : Palm’s V)