Le président élu français François Hollande a été investi mardi au palais présidentiel de l'Elysée, au centre de Paris.
Dans un discours prononcé lors de la cérémonie d'investiture, le président Hollande a affirmé vouloir délivrer "un message de confiance" à ses compatriotes, pour "dresser la France dans la justice", remettre l'Europe sur le rail de croissance, et contribuer à la paix mondiale.
"Il n'y a pas de fatalité" en Europe, a indiqué M. Hollande, faisant allusion à un effondrement de la zone euro, une hypothèse de nouveau évoquée après les récentes élections législatives en Grèce, qui ont plongé ce pays lourdmenet endetté dans une double crise politique et économique.
Il a exhorté les Français à se mobiliser "pleinement" pour se profiter de tous les atouts afin de sortir le vieux continent de la crise de la dette souveraine, éclatée en 2009.
Avant son investiture a eu lieu la passation de pouvoir avec son prédécesseur Nicolas Sarkozy. Les deux hommes, tous deux étant en tenue marin sombre et cravate bleu, ont eu un entretien tête-à-tête, pendant lequel Nicolas Sarkozy a remis à François Hollande le code de la force de frappe nucléaire et aurait évoqué dossiers sensibles. Mais le contenu de cet entretien reste inconnu.
Et après, François Hollande et sa conjointe Valérie Trierweiler ont raccompagné Nicolas et Carla-Bruni Sarkozy au bas des marches de l'entrée de l'Elysée. Le coupe Sarkozy a quitté l'Elysée main dans la main sous les applaudissements, et est parti en voiture.
Le nouveau président français se rendra ensuite à l'Arc de Triomphe pour se recueillir sur la tombe du soldat inconnu. Pour son déplacement sur le boulevard des Champs-Elysées, il doit prendre une Citroën DS5 hybride, un signe fait aux écologistes d'un quinquennat respectueux de l'environnement.
Il doit rendre hommage dans le jardin parisien des Tuileries à Jules Ferry, l'ancien ministre de l'Education et fondateur des grandes lois scolaires, puis à l'Institut Curie pour honorer le souvenir de Marie Curie, prix Nobel de physique en 1903 et de chimie en 1911. A travers ces deux hommages, M. Hollande entend réaffirmer les priorités soulignées dans sa campagne électorale : la jeunesse, l'éducation et le respect de la laïcité.
Après un passage à l'hôtel de ville de Paris, François Hollande s'envolera vers 16h00 à Berlin pour une rencontre avec la chancelière allemande Angela Merkel, un entretien très attendu en Europe qui attire beaucoup de regards.
Dans la compagne électorale, M. Hollande avait évoqué une renégociation du pacte budgétaire européen, signé début mars par 25 pays européens. Cette prise de position a provoqué une incertitude parmi les investisseurs du fait que l'Allemagne privilège la discpline budgétaire pour sortir de la crise et s'oppose à une croissance à crédit.
Avant son déplacement vers Berlin, M. Hollande doit nommer un nouveau Premier ministre. Le maire de Nantes, Jean-Marc Ayrault, est le grand favori depuis plusieurs jours pour ce poste. Il est considéré comme un candidat qui peut dialoguer avec les Allemands.
Lors du scrutin du 5 mai, François Hollande a remporté la deuxième tour de l'élection présidentielle, ayant recueilli 51.64% des suffrages exprimés, contre 48.36% à Nicolas Sarkozy.
Selon la Constitution française, le mandat de Nicolas Sarkozy expire le 15 mai 2012
Dans un discours prononcé lors de la cérémonie d'investiture, le président Hollande a affirmé vouloir délivrer "un message de confiance" à ses compatriotes, pour "dresser la France dans la justice", remettre l'Europe sur le rail de croissance, et contribuer à la paix mondiale.
"Il n'y a pas de fatalité" en Europe, a indiqué M. Hollande, faisant allusion à un effondrement de la zone euro, une hypothèse de nouveau évoquée après les récentes élections législatives en Grèce, qui ont plongé ce pays lourdmenet endetté dans une double crise politique et économique.
Il a exhorté les Français à se mobiliser "pleinement" pour se profiter de tous les atouts afin de sortir le vieux continent de la crise de la dette souveraine, éclatée en 2009.
Avant son investiture a eu lieu la passation de pouvoir avec son prédécesseur Nicolas Sarkozy. Les deux hommes, tous deux étant en tenue marin sombre et cravate bleu, ont eu un entretien tête-à-tête, pendant lequel Nicolas Sarkozy a remis à François Hollande le code de la force de frappe nucléaire et aurait évoqué dossiers sensibles. Mais le contenu de cet entretien reste inconnu.
Et après, François Hollande et sa conjointe Valérie Trierweiler ont raccompagné Nicolas et Carla-Bruni Sarkozy au bas des marches de l'entrée de l'Elysée. Le coupe Sarkozy a quitté l'Elysée main dans la main sous les applaudissements, et est parti en voiture.
Le nouveau président français se rendra ensuite à l'Arc de Triomphe pour se recueillir sur la tombe du soldat inconnu. Pour son déplacement sur le boulevard des Champs-Elysées, il doit prendre une Citroën DS5 hybride, un signe fait aux écologistes d'un quinquennat respectueux de l'environnement.
Il doit rendre hommage dans le jardin parisien des Tuileries à Jules Ferry, l'ancien ministre de l'Education et fondateur des grandes lois scolaires, puis à l'Institut Curie pour honorer le souvenir de Marie Curie, prix Nobel de physique en 1903 et de chimie en 1911. A travers ces deux hommages, M. Hollande entend réaffirmer les priorités soulignées dans sa campagne électorale : la jeunesse, l'éducation et le respect de la laïcité.
Après un passage à l'hôtel de ville de Paris, François Hollande s'envolera vers 16h00 à Berlin pour une rencontre avec la chancelière allemande Angela Merkel, un entretien très attendu en Europe qui attire beaucoup de regards.
Dans la compagne électorale, M. Hollande avait évoqué une renégociation du pacte budgétaire européen, signé début mars par 25 pays européens. Cette prise de position a provoqué une incertitude parmi les investisseurs du fait que l'Allemagne privilège la discpline budgétaire pour sortir de la crise et s'oppose à une croissance à crédit.
Avant son déplacement vers Berlin, M. Hollande doit nommer un nouveau Premier ministre. Le maire de Nantes, Jean-Marc Ayrault, est le grand favori depuis plusieurs jours pour ce poste. Il est considéré comme un candidat qui peut dialoguer avec les Allemands.
Lors du scrutin du 5 mai, François Hollande a remporté la deuxième tour de l'élection présidentielle, ayant recueilli 51.64% des suffrages exprimés, contre 48.36% à Nicolas Sarkozy.
Selon la Constitution française, le mandat de Nicolas Sarkozy expire le 15 mai 2012