La biennale des arts contemporains de Dakar a ouvert ses portes le jeudi 17 mai. Plusieurs galeries, maison de mécènes et lieux publics accueillent des designers, des photographes et des artistes plasticiens. Parmi eux, cinq Ivoiriens exposent dans les locaux d’Eiffage sur le thème ‘’Un regard sur Abidjan’’. L’artiste Pascal Konan retranscrit sur ses toiles des scènes de la vie quotidienne à Abidjan. On peut contempler une femme portant son enfant, un marché en pleine ébullition et le fouillis des embouteillages. Le tout, à partir des taches aléatoires auxquelles l’artiste ajoute des contours plus sombres, pour donner une dimension psychédélique à ses œuvres. « En ajoutant les contrastes, en jouant les agents graphiques, ça me traduit une vie. J’ai voulu quand même parler d’Abidjan, qui renaît de ses cendres », a-t-il déclaré. Dans la cour de ce bâtiment de style colonial, l’artiste Romaric Assié représente des symboles de la tradition akan, comme le lion, l’aigle et le margouillat. Dans l’idée de revaloriser la notion de pouvoir. « Le lion ici signifie la puissance, l’autorité. Tous ces symboles sont synonymes de pouvoir. Mais, c’est le pouvoir qui contribue au bien du peuple.
Notre patrimoine a été assez riche pour nous aider aussi à régler nos crises ». Sylvain Sankalé, le commissaire de cette exposition, a voulu privilégier les œuvres de jeunes artistes qu’il a rencontrés à Abidjan. « Je m’étais intéressé à la création en Côte d’Ivoire il y a quatre ans, et à l’époque j’avais trouvé que c’était assez morne. Là, à ma grande stupéfaction j’étais très étonnée de la quantité d’artistes que j’ai pu voir à l’œuvre dans ce pays ». Il a été donné de voir les œuvres d’Ange Martial Méné dans cette exposition largement inspirée de l’art rupestre. Sans oublier celles d’Aboudia qui évaluent le quotidien des enfants de la rue.
Linda Dodogbo
(Stagiaire)
Notre patrimoine a été assez riche pour nous aider aussi à régler nos crises ». Sylvain Sankalé, le commissaire de cette exposition, a voulu privilégier les œuvres de jeunes artistes qu’il a rencontrés à Abidjan. « Je m’étais intéressé à la création en Côte d’Ivoire il y a quatre ans, et à l’époque j’avais trouvé que c’était assez morne. Là, à ma grande stupéfaction j’étais très étonnée de la quantité d’artistes que j’ai pu voir à l’œuvre dans ce pays ». Il a été donné de voir les œuvres d’Ange Martial Méné dans cette exposition largement inspirée de l’art rupestre. Sans oublier celles d’Aboudia qui évaluent le quotidien des enfants de la rue.
Linda Dodogbo
(Stagiaire)