“Le concours d’intégration à la Fonction publique est une injustice faite aux eaux et forêts ‘’.
Tel est en substance le message que le Syndicat des agents des Eaux et forêts (Synaefci) a livré à la presse, hier, vendredi 18 mai 2012, à l’Institut Sacré Cœur d’Adjamé. Le Secrétaire général dudit mouvement, Geremy Gnadjé, a révélé que de tous les corps paramilitaires existant en Côte d’Ivoire, seule la famille des forestiers est astreinte à un concours d’intégration à la fonction publique. Alors que le nombre d’agents est insuffisant pour protéger la forêt ivoirienne qui, de 16 millions d’hectares au lendemain des indépendances, est passée à 2 millions aujourd’hui. « Le nombre des agents des eaux et forêts qui est des 2618 est largement en deçà de la moyenne pour encadrer et protéger nos forêts. Conséquence : la disparition de notre couvert végétal. Et pendant que des agents formés sont sur le carreau, on organise un concours, dit d’intégration à la fonction publique pour les prendre en compte. Cela est une injustice. Et donc, il faut mettre fin à cela», a-t-il martelé. Embouchant la même trompette, les membres de la promotion 2010-2011, par le biais de leur porte parole,
Koné Malicka fait un véritable plaidoyer pour leur promotion, afin que solution soit trouvée.
Elle se demande ce que deviendront les hommes formés aux maniements des armes et qui errent dans les rues en cette période que traverse la Côte d’Ivoire. « Nous demandons que tous les membres de notre promotion et aussi tous ceux qui attendent soient intégrés avant le lancement de tout autre concours d’entrée dans les écoles de formation», a-t-elle déclaré avant de rappeler l’impérieuse nécessité de protéger et de restaurer la forêt dans le monde, et surtout dans la Côte d’Ivoire post-crise.
F.TAKY
Tel est en substance le message que le Syndicat des agents des Eaux et forêts (Synaefci) a livré à la presse, hier, vendredi 18 mai 2012, à l’Institut Sacré Cœur d’Adjamé. Le Secrétaire général dudit mouvement, Geremy Gnadjé, a révélé que de tous les corps paramilitaires existant en Côte d’Ivoire, seule la famille des forestiers est astreinte à un concours d’intégration à la fonction publique. Alors que le nombre d’agents est insuffisant pour protéger la forêt ivoirienne qui, de 16 millions d’hectares au lendemain des indépendances, est passée à 2 millions aujourd’hui. « Le nombre des agents des eaux et forêts qui est des 2618 est largement en deçà de la moyenne pour encadrer et protéger nos forêts. Conséquence : la disparition de notre couvert végétal. Et pendant que des agents formés sont sur le carreau, on organise un concours, dit d’intégration à la fonction publique pour les prendre en compte. Cela est une injustice. Et donc, il faut mettre fin à cela», a-t-il martelé. Embouchant la même trompette, les membres de la promotion 2010-2011, par le biais de leur porte parole,
Koné Malicka fait un véritable plaidoyer pour leur promotion, afin que solution soit trouvée.
Elle se demande ce que deviendront les hommes formés aux maniements des armes et qui errent dans les rues en cette période que traverse la Côte d’Ivoire. « Nous demandons que tous les membres de notre promotion et aussi tous ceux qui attendent soient intégrés avant le lancement de tout autre concours d’entrée dans les écoles de formation», a-t-elle déclaré avant de rappeler l’impérieuse nécessité de protéger et de restaurer la forêt dans le monde, et surtout dans la Côte d’Ivoire post-crise.
F.TAKY