Faits marquants : Cherté de la vie

Il faut le reconnaître, actuellement, le bon peuple de Côte d’Ivoire tire le diable par la queue. La vie, comme diraient les Abidjanais, est devenue « caillou ». Il fait chaud, très chaud. Et la chaleur qui pulvérise les ménages ne vient pas seulement du soleil ardent. Tous les matins, ils sont nombreux les chefs de famille qui se plient en huit pour trouver l’argent de la popote. Ils se font attendre devant le pas de leurs chambres par des épouses qui ne comprennent plus rien. Et quand enfin, ils se décident à pointer le nez, ce n’est pas pour faire plaisir à leur moitié. Les plus chanceux s’en sortent avec un regard méchant ? Sinon la plupart du temps, ils essuient les remontrances de la maîtresse de maison qui n’hésite pas à rappeler le prix du kilo de viande devenu inaccessible et celui du riz qui refuse de descendre à un niveau acceptable. Pourtant, le gouvernement du nouveau président de la République ne ménage aucun effort pour soulager les populations. Le problème est que les socialistes à l’ivoirienne, pendant dix ans n’ont pas administré notre carré. Partout, le désordre s’est installé. Ce qui oblige les nouveaux dirigeants à passer un temps fou à démêler l’écheveau social. Pompeusement, les socialistes à l’ivoirienne se faisaient appeler « patriotes », pour dire qu’ils étaient les seuls à aimer notre patrie. Or, avant de fuir, ils ont tout détruit, tout casser, tout vider. Après eux, notre carré ne devrait plus exister. Ils ont une drôle de façon d’exprimer leur amour pour le pays. Peut-on vouloir tuer, détruire un être aimé ? Le jugement du roi Salomon avait bien permis au patriarche de savoir qui était véritablement la mère de l’enfant discuté, entre celle qui avait accepté qu’il soit coupé en deux pour qu’elle en reçoive un morceau et celle qui a refusé ce procédé, pour lui sauver la vie. Ces socialistes-là qui ont pratiqué la politique de la terre brûlée, ne peuvent pas être de vrais patriotes. Ils n’aiment pas la Côte d’Ivoire. Ils détestent les Ivoiriens. Ils ne veulent pas du bonheur du bon peuple de Côte d’Ivoire. D’ailleurs, leur inspirateur disait souvent qu’il ne faisait que ce qui était bon pour son parti et donc…pas pour le pays. Le bon peuple de Côte d’Ivoire comprend aujourd’hui, tout le sens de l’action politique de l’opposant historique. Un homme qui n’avait d’amour que pour lui-même. Mais comme Dieu ne dort pas, lentement mais sûrement, le nouveau président et son équipe arriveront à bout de toutes ces difficultés pour la prospérité du bon peuple de Côte d’Ivoire