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Société Publié le lundi 21 mai 2012 | Le Patriote

Assassinat des FRCI : Le tueur en série mis aux arrêts par la police militaire

Les tueries vont certainement diminuer dans les rangs des Forces Républicaines de Côte d’Ivoire (FRCI). Le tueur en série, Gbako N’Guessan Raphaël et ses complices ont été mis aux arrêts par la police militaire.
Il est présenté comme un dur à cuir. Le nommé Gbako N’Guessan Raphaël alias Bill, est un tueur à sang froid. Il a, à son compteur, l’assassinat de plusieurs éléments des Forces républicaines de Côte d’Ivoire. Les évasions dans les différentes prisons du pays font partie de la longue liste de ses méfaits. Mais, ce jeune homme qui avoisine la quarantaine n’opère pas seul. Il s’est attaché les services d’un féticheur, Assiri Wognin Désiré dit Docteur. Lui, qui dit détenir la science pour envoûter toute personne à lui confiée pour mener le combat de l’ancien chef de l’Etat, Laurent Gbagbo. Deux complices servent de recruteurs de combattants. Cette tâche est confiée à Irié Bi Boti Rodrigue et Abbé Koua Modeste. Pour mieux opérer, le chef d’équipe se fait passer pour un policier. Souvent en tenue, l’homme agit en toute tranquillité à moto ou en voiture. Ses mouvements entre le Ghana et la Côte d’Ivoire, ont attiré l’attention des responsables de la police militaire. Certains de ses hommes viennent des pays occidentaux pour peaufiner les stratégies d’attaque. Pendant trois longs mois, il a été pisté. Gbako N’Guessan Raphaël est présenté comme un élément clé dans le dispositif de ceux qui veulent porter atteinte à la sûreté de l’Etat. C’est finalement en fin de semaine dernière qu’il a été cueilli à froid dans sa tanière à Yopougon Gesco. Le chef du groupe soutient que c’est lui qui ‘’organise les évasions dans les prisons du pays’’. Du côté d’Abobo PK 18, ancienne gendarmerie, une importante saisie d’armes de guerre a été opérée. Ces armes étaient destinées à une activité subversive. 17 grenades, 4 kalachnikovs, une FM, 6 FRSA, un sig, un lance-roquette, des obus et une importante quantité de minutions ont été saisis par des éléments de la police militaire. Dans la commune de Yopougon, six gendarmes de différentes unités sont également mis aux arrêts. Ils ont été pris en pleine réunion en vue de déstabiliser le régime en place. Un coup de fil anonyme parvenu au camp génie, a mis les hommes du commandant Koné Zakaria en alerte. Une descente dans la commune en question, a permis de les mettre sous l’éteignoir. Pour tromper la vigilance des populations, ces soldats se livraient, avec des jeunes désœuvrés, au jeu de poker. Une activité d’ailleurs interdite par la loi. Pire, la nuit tombée, ils se regroupaient pour peaufiner leurs stratégies d’attaque. C’est au cours d’une de ces rencontres qu’ils ont été cueillis. Dans la journée du dimanche, aux environs de 15 h, un faux officier de l’armée est tombé dans la nasse de la police militaire. L’homme s’est rendu au camp génie pour défendre la cause d’un jeune milicien mis aux arrêts. Au commandant Koné Zakaria, il se présente sous le grade de capitaine. Il est détenteur d’une carte militaire de l’opération des Nations Unies en Côte d’Ivoire (ONUCI). Le nommé Amani Georges Zabé Kouassi, le faux capitaine des Forces républicaines de Côte d’Ivoire est depuis hier sous les verrous. Outre ces cas, l’on signale des mouvements d’hommes en armes dans la région d’Agboville, précisément à quelques encablures du village de Petit Yapo au vu et au su des populations. Des éléments de la gendarmerie et du FUMACO serviraient d’instructeurs. Les évasions dans certaines prisons observées ces derniers temps sont, selon certaines sources, savamment orchestrées et planifiées. Sur les 52 évadés, les hommes du camp génie ont mis le grappin sur quatre. Il s’agit de Soumahoro Bangali interné au bâtiment B, cellule 307 pour 5 ans, Camara Mamadou du bâtiment B1, cellule 110, il purge une peine d’un an, Yao N’Gatta Alexandre, bâtiment B2, cellule 309, condamné à six mois et Akongo Kouakou de nationalité togolaise, il y est pour 5 ans.
(Source police militaire)
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