ABIDJAN, 21 mai 2012 (AFP) - Le Conseil de sécurité de l`ONU entend redéfinir avec les autorités ivoiriennes la mission de sa force présente dans le pays, l`Onuci, un an après la fin d`une crise politico-militaire meurtrière, a indiqué lundi à Abidjan une délégation.
"Nous sommes ici pour demander aux autorités ivoiriennes ce qu`elles attendent de nous pour les mois qui viennent, les années qui viennent, puisque évidemment nous entrons dans une période de transition où la présence des Nations unies va progressivement devoir changer de forme", a déclaré devant la presse l`ambassadeur de France à l`ONU, Gérard Araud, après une rencontre entre la délégation du Conseil de sécurité et le président Alassane Ouattara.
La mission de l`Onuci, actuellement "militaire", va évoluer pour se concentrer sur "des domaines comme la sécurité, la justice, (le) développement", a-t-il poursuivi.
"Nous restons aux côtés des autorités ivoiriennes et nous voulons avec elles décider sous quelle forme et pour quelle durée", a-t-il ajouté.
Le diplomate a insisté sur le "travail de long terme" à accomplir: "la justice pour les nombreuses victimes, mais aussi la réconciliation nationale qui est indispensable, la réforme du secteur de sécurité" et "la démobilisation de tous les miliciens qui portaient des armes".
Cette visite "est une manière d`exprimer à la Côte d`Ivoire à la fois notre amitié et notre soutien" à sa "reconstruction physique" et "morale", a indiqué M. Araud.
La force onusienne en Côte d`Ivoire compte près de 10.000 éléments, Casques bleus, policiers et employés civils.
La réforme de l`armée reste l`un des principaux défis du régime Ouattara, installé après la crise de décembre 2010-avril 2011, qui s`est conclue par deux semaines de guerre et a fait quelque 3.000 morts.
Après une visite ce week-end au Liberia, la délégation du Conseil de sécurité, arrivée dimanche soir à Abidjan et qui doit effectuer un déplacement dans l`ouest du pays meurtri par la crise, doit se rendre en Sierra Leone mercredi.
"Nous sommes ici pour demander aux autorités ivoiriennes ce qu`elles attendent de nous pour les mois qui viennent, les années qui viennent, puisque évidemment nous entrons dans une période de transition où la présence des Nations unies va progressivement devoir changer de forme", a déclaré devant la presse l`ambassadeur de France à l`ONU, Gérard Araud, après une rencontre entre la délégation du Conseil de sécurité et le président Alassane Ouattara.
La mission de l`Onuci, actuellement "militaire", va évoluer pour se concentrer sur "des domaines comme la sécurité, la justice, (le) développement", a-t-il poursuivi.
"Nous restons aux côtés des autorités ivoiriennes et nous voulons avec elles décider sous quelle forme et pour quelle durée", a-t-il ajouté.
Le diplomate a insisté sur le "travail de long terme" à accomplir: "la justice pour les nombreuses victimes, mais aussi la réconciliation nationale qui est indispensable, la réforme du secteur de sécurité" et "la démobilisation de tous les miliciens qui portaient des armes".
Cette visite "est une manière d`exprimer à la Côte d`Ivoire à la fois notre amitié et notre soutien" à sa "reconstruction physique" et "morale", a indiqué M. Araud.
La force onusienne en Côte d`Ivoire compte près de 10.000 éléments, Casques bleus, policiers et employés civils.
La réforme de l`armée reste l`un des principaux défis du régime Ouattara, installé après la crise de décembre 2010-avril 2011, qui s`est conclue par deux semaines de guerre et a fait quelque 3.000 morts.
Après une visite ce week-end au Liberia, la délégation du Conseil de sécurité, arrivée dimanche soir à Abidjan et qui doit effectuer un déplacement dans l`ouest du pays meurtri par la crise, doit se rendre en Sierra Leone mercredi.