Les dozos, cette sorte de milice privée du régime, sont mécontents du chef suprême des armées, le chef de l’Etat Alassane Ouattara, surtout après que ce dernier les a royalement ignorés en termes de retombées, lors de sa visite à l’ouest il y a tout juste un mois.
Ce n’est plus véritablement l’amour-passion entre Alassane Ouattara et les dozos à l’ouest, notamment ceux «officiant» à Duekoué, Guiglo, Bloléquin. Même si ces derniers sont loin de la rupture d’avec leur «parrain», en tout cas ils ne cachent guère leur mécontentement vis-à-vis de lui. Surtout après la visite d’Alassane Ouattara à l’ouest du pays, il y a juste un mois. Ils accusent le chef de l’Etat de les avoir ignorés dans la redistribution de la «manne présidentielle». Se sentant donc lésés et exclus par le chef suprême des armées, les dozos de la région ont décidé de «faire la grève», selon leur propre terme. C`est-à-dire boycotter les opérations de «surveillance et de sécurisation» des populations.
Ainsi donc, depuis le passage du chef de l’Etat dans la région, les dozos qu`il a ignorés ont décidé, disent-ils, de ne plus faire la surveillance. Considérant à juste titre leur «mise à l’écart » dans les dons comme une sorte d’ingratitude de la part du «chef suprême des armées ». Selon eux, après avoir été de tous les combats, s’être sacrifiés et parfois même vus accusés d’avoir commis des crimes assimilables à des crimes de guerre ou crimes contre l’humanité, le chef de l’Etat se rendant à l’ouest n’a pas eu un geste à leur égard. «Pourquoi Ado vient ici et peut nous ignorer. Il ne nous a pas donné un franc. C’est méchant, après tout ce qu’on a fait pour lui», laisse entendre un des responsables de cette fronde des dozos. Qui réclament désormais des moyens, notamment des véhicules de type 4x4. Ils ont en outre décidé, en tout cas en ce qui concerne Duekoué, de faire cotiser la somme de 1000 Fcfa par foyer. Pour selon eux, leur mieux-être opérationnel. Mais en attendant, alors même qu’ils font la «grève» de la sécurisation, une insécurité pernicieuse sévit dans la région. C’est dans ce climat qu`un dozo a surpris et arrêté des éléments des Frci le dimanche dernier en train de voler. Les deux éléments ont été conduits dans le camp de dozos. D’autres éléments Frci se sont rendus dans le camp pour demander leur libération et se sont heurtés au refus des dozos. Les Frci ont donc bastonné les dozos de permanence et emporté leurs armes. Une situation qui a encore empiré la situation et ravivé les tensions entre dozos et éléments Frci de Duekoué.
Par Frank Toti
Ce n’est plus véritablement l’amour-passion entre Alassane Ouattara et les dozos à l’ouest, notamment ceux «officiant» à Duekoué, Guiglo, Bloléquin. Même si ces derniers sont loin de la rupture d’avec leur «parrain», en tout cas ils ne cachent guère leur mécontentement vis-à-vis de lui. Surtout après la visite d’Alassane Ouattara à l’ouest du pays, il y a juste un mois. Ils accusent le chef de l’Etat de les avoir ignorés dans la redistribution de la «manne présidentielle». Se sentant donc lésés et exclus par le chef suprême des armées, les dozos de la région ont décidé de «faire la grève», selon leur propre terme. C`est-à-dire boycotter les opérations de «surveillance et de sécurisation» des populations.
Ainsi donc, depuis le passage du chef de l’Etat dans la région, les dozos qu`il a ignorés ont décidé, disent-ils, de ne plus faire la surveillance. Considérant à juste titre leur «mise à l’écart » dans les dons comme une sorte d’ingratitude de la part du «chef suprême des armées ». Selon eux, après avoir été de tous les combats, s’être sacrifiés et parfois même vus accusés d’avoir commis des crimes assimilables à des crimes de guerre ou crimes contre l’humanité, le chef de l’Etat se rendant à l’ouest n’a pas eu un geste à leur égard. «Pourquoi Ado vient ici et peut nous ignorer. Il ne nous a pas donné un franc. C’est méchant, après tout ce qu’on a fait pour lui», laisse entendre un des responsables de cette fronde des dozos. Qui réclament désormais des moyens, notamment des véhicules de type 4x4. Ils ont en outre décidé, en tout cas en ce qui concerne Duekoué, de faire cotiser la somme de 1000 Fcfa par foyer. Pour selon eux, leur mieux-être opérationnel. Mais en attendant, alors même qu’ils font la «grève» de la sécurisation, une insécurité pernicieuse sévit dans la région. C’est dans ce climat qu`un dozo a surpris et arrêté des éléments des Frci le dimanche dernier en train de voler. Les deux éléments ont été conduits dans le camp de dozos. D’autres éléments Frci se sont rendus dans le camp pour demander leur libération et se sont heurtés au refus des dozos. Les Frci ont donc bastonné les dozos de permanence et emporté leurs armes. Une situation qui a encore empiré la situation et ravivé les tensions entre dozos et éléments Frci de Duekoué.
Par Frank Toti