«Tous les membres du Conseil veulent exprimer leur admiration. Admiration pour les Ivoiriens, pour le gouvernement, pour les autorités ivoiriennes pour la manière dont elles réussissent avec courage et dignité à sortir de la crise sanglante qu’elles ont subie», Ces propos sont de Gérard Araud. Il les a tenus hier après une audience accordée au palais présidentielle par le président de la République à la délégation du Conseil de sécurité de l’ONU.
En effet, plutôt que de décider à partir de leurs bureaux, les membres du Conseil de sécurité de l’ONU ont décidé de descendre sur le terrain pour toucher du doigt les réalités. Après le Libéria et en attendant l’étape de la Sierra Léone, ils séjournent depuis avant-hier en Côte d’Ivoire. Au menu, plusieurs rencontres avec les différents acteurs de la vie politique et sociale.
Pendant près de deux heures, hier, ils ont échangé avec le président de la République. Un huis-clos qui a permis selon Gérard Araud de la France et Kojo Menan du Togo, coprésidents de la délégation ainsi que Daniel Kablan Duncan, ministre des Affaires Etrangères ivoirien, de faire le tour des sujets sur la justice mais aussi la réconciliation nationale qui est indispensable, la réforme du secteur de sécurité, c’est-à-dire la création d’une armée, d’une gendarmerie, d’une police démocratique sous les ordres des autorités démocratiques, la démobilisation de tous les miliciens qui portent des armes. «C’est un travail de long terme.
Nous sommes ici pour demander aux autorités ivoiriennes ce qu’elles attendent de nous pour les mois et années qui viennent. Puisque nous rentrons dans une période de transition où la présence des Nations-unies va progressivement devoir changer de forme», a indiqué Gérard Araud. Désormais, selon lui, c’est le partenariat entre l’organisation mondiale et les autorités ivoiriennes.
Pour Kojo Menan de nombreux défis attendent le gouvernement, mais selon lui, il y a de l’espoir. «Nous avons constaté l’engagement ferme des autorités ivoiriennes à relever ces défis. Nous sommes prêts à aider le pays pour aller de l’avant», a-t-il indiqué. Pour sa part, Daniel Kablan Duncan a dit la joie et la fierté de la Côte d’Ivoire d’accueillir la mission. «Il est toujours bon d’avoir les gens sur le terrain», a-t-il indiqué.
Thiery Latt
En effet, plutôt que de décider à partir de leurs bureaux, les membres du Conseil de sécurité de l’ONU ont décidé de descendre sur le terrain pour toucher du doigt les réalités. Après le Libéria et en attendant l’étape de la Sierra Léone, ils séjournent depuis avant-hier en Côte d’Ivoire. Au menu, plusieurs rencontres avec les différents acteurs de la vie politique et sociale.
Pendant près de deux heures, hier, ils ont échangé avec le président de la République. Un huis-clos qui a permis selon Gérard Araud de la France et Kojo Menan du Togo, coprésidents de la délégation ainsi que Daniel Kablan Duncan, ministre des Affaires Etrangères ivoirien, de faire le tour des sujets sur la justice mais aussi la réconciliation nationale qui est indispensable, la réforme du secteur de sécurité, c’est-à-dire la création d’une armée, d’une gendarmerie, d’une police démocratique sous les ordres des autorités démocratiques, la démobilisation de tous les miliciens qui portent des armes. «C’est un travail de long terme.
Nous sommes ici pour demander aux autorités ivoiriennes ce qu’elles attendent de nous pour les mois et années qui viennent. Puisque nous rentrons dans une période de transition où la présence des Nations-unies va progressivement devoir changer de forme», a indiqué Gérard Araud. Désormais, selon lui, c’est le partenariat entre l’organisation mondiale et les autorités ivoiriennes.
Pour Kojo Menan de nombreux défis attendent le gouvernement, mais selon lui, il y a de l’espoir. «Nous avons constaté l’engagement ferme des autorités ivoiriennes à relever ces défis. Nous sommes prêts à aider le pays pour aller de l’avant», a-t-il indiqué. Pour sa part, Daniel Kablan Duncan a dit la joie et la fierté de la Côte d’Ivoire d’accueillir la mission. «Il est toujours bon d’avoir les gens sur le terrain», a-t-il indiqué.
Thiery Latt