Les 415 responsables administratifs de la Commission Electorale Indépendante (CEI) licenciés pour motif économique étaient face à la presse, le 22 mars 2012.Il s’agissait pour eux, au sortir de la séance de travail entre la Centrale Dignité et leurs employeurs, de crier leur ras-le-bol face à ce qu’ils qualifient «d’injustice».
Une situation confligène est en train de prendre petit à petit de l’ampleur entre la Commission Electorale Indépendante (CEI) et ses employés licenciés qui refusent l’indemnité forfaitaire de 400.000FCFA à eux imposée par la CEI. Pour cette raison ils ont saisi la Centrale Dignité afin de trouver une formule qui soit consensuelle et profitable pour les deux parties. Konan Josué, représentant l’ensemble des responsables administratifs licenciés a levé un coin de voile sur la rencontre. «La réunion s’est tenue en présence de Koné Sourou, vice président de la CEI et du directeur de cabinet, Diabaté Souleymane. Nous étions venus pour mieux comprendre la situation que nous traversons. Mieux comprendre ce que représente l’indemnité forfaitaire de 400.000FCFA. Je puis vous dire que cette réunion n’a rien produit parce Diabaté Souleymane n’a pas voulu s’en tenir aux faits. Il nous a même dit devant les représentants de la ‘’Centrale Dignité’’ que nous sommes des éléments à la solde de LMP», a indiqué d’entrée le représentant des licenciés. Pour lui, il est clair que la CEI, à travers les déclarations du directeur de cabinet, Diabaté Souleymane veut les faire passer pour des agents qui appartiennent à un parti politique et entamer sur cette base, un bras de fer. «Nous ne comprenons pas qu’on puisse nous accuser d’être d’un bord politique, alors que pour être recruté à la CEI, il faut afficher une neutralité, ne pas faire de politique. Par exemple, à la question de savoir pourquoi, notre contrat de travail est signé de ses mains et que les certificats de travail délivrés ne sont pas reconnus par l’AGEPE, Monsieur Diabaté, nous a conseillé ironiquement de ‘’laisser le droit de côté pour l’arbitraire’’», a-t-il ajouté. Selon le représentant du Collectif des responsables administratifs de la CEI, alors que l’institution dit procéder à une compression de son effectif pour motif économique, des recrutements sont en cours. «Tantôt on nous fait savoir que nous sommes juste en fin de contrat, tantôt il s’agit d’un motif économique. Aujourd’hui, c’est une autre version qui nous a été servie. A savoir que nous sommes à la solde de LMP. Nous voudrons rappeler que nous avons, pour la grande partie été recrutés, sous l’ère Mambé».
K. Hyacinthe
Une situation confligène est en train de prendre petit à petit de l’ampleur entre la Commission Electorale Indépendante (CEI) et ses employés licenciés qui refusent l’indemnité forfaitaire de 400.000FCFA à eux imposée par la CEI. Pour cette raison ils ont saisi la Centrale Dignité afin de trouver une formule qui soit consensuelle et profitable pour les deux parties. Konan Josué, représentant l’ensemble des responsables administratifs licenciés a levé un coin de voile sur la rencontre. «La réunion s’est tenue en présence de Koné Sourou, vice président de la CEI et du directeur de cabinet, Diabaté Souleymane. Nous étions venus pour mieux comprendre la situation que nous traversons. Mieux comprendre ce que représente l’indemnité forfaitaire de 400.000FCFA. Je puis vous dire que cette réunion n’a rien produit parce Diabaté Souleymane n’a pas voulu s’en tenir aux faits. Il nous a même dit devant les représentants de la ‘’Centrale Dignité’’ que nous sommes des éléments à la solde de LMP», a indiqué d’entrée le représentant des licenciés. Pour lui, il est clair que la CEI, à travers les déclarations du directeur de cabinet, Diabaté Souleymane veut les faire passer pour des agents qui appartiennent à un parti politique et entamer sur cette base, un bras de fer. «Nous ne comprenons pas qu’on puisse nous accuser d’être d’un bord politique, alors que pour être recruté à la CEI, il faut afficher une neutralité, ne pas faire de politique. Par exemple, à la question de savoir pourquoi, notre contrat de travail est signé de ses mains et que les certificats de travail délivrés ne sont pas reconnus par l’AGEPE, Monsieur Diabaté, nous a conseillé ironiquement de ‘’laisser le droit de côté pour l’arbitraire’’», a-t-il ajouté. Selon le représentant du Collectif des responsables administratifs de la CEI, alors que l’institution dit procéder à une compression de son effectif pour motif économique, des recrutements sont en cours. «Tantôt on nous fait savoir que nous sommes juste en fin de contrat, tantôt il s’agit d’un motif économique. Aujourd’hui, c’est une autre version qui nous a été servie. A savoir que nous sommes à la solde de LMP. Nous voudrons rappeler que nous avons, pour la grande partie été recrutés, sous l’ère Mambé».
K. Hyacinthe