12 mois après l’investiture du président de la République, Alassane Ouattara à Yamoussoukro, la Coalition pour le changement (Cpc) et la Fondation Espoir du Pdci (Fep) ont organisé, lundi, un symposium à l’hôtel Pullman du Plateau, pour faire le bilan du programme du président Ouattara dans son volet jeunesse. Contant Koffi et Zié Daouda Coulibaly, respectivement président de la Cpc et de la Fep, ont mis les petits plats dans les grands en invitant les patrons des structures qui s’occupent des questions d’emploi-jeunes à exposer sur le thème: «Alassane Ouattara, un an après, quelles opportunités pour la jeunesse?». Devant les préoccupations des jeunes qui ont exprimé leur impatience dans la création d’emplois promis par Alassane Ouattara, Touré Mamadou, conseiller du chef de l’Etat en charge de la Jeunesse et des Sports, a invité ses amis à la réalité. «Je suis aujourd’hui bien placé pour vous dire que notre pays n’a pas été géré pendant dix ans. Mais depuis une année, le président a entrepris des réformes, lesquelles nous permettront d’avoir un taux de croissance de 8,5% cette année. De -6 %, nous passons à 8,5%. Cela revient à un taux de 14% de croissance en un an. Trouvez-moi un seul pays au monde qui a pu faire un tel bond au niveau économique. C’est vrai que les chiffres ne déterminent pas votre poche ou votre quotidien, mais nous disons qu’au fur et à mesure que nous allons évoluer, les résultats de cette croissance vont devenir visibles», a-t-il indiqué. Evoquant la question sensible des licenciements, Touré Mamadou n’a pas employé la langue de bois. «On a parlé de licenciements. Nous disons que tout n’est pas politique. Un devoir de vérité s’impose. Je prends le cas d’une seule structure. Lorsque nous sommes arrivés aux affaires, la Sotra avait un déficit de 75 milliards de F Cfa, 300 bus pour plus d’un millier d’employés. C’est une entreprise qui était totalement étranglée. Après quelques enquêtes, on se rend compte que des cousins, des frères, des partisans politiques, des miliciens ont été recrutés. C`est-à-dire des gens qui n’ont aucune expertise en mécanique étaient affectés dans les garages pour réparer des bus. Vous voulez qu’on laisse prospérer de telles pratiques? Non, ce n’est pas la vision du président Ouattara. Lorsqu’on gère, c’est pour permettre aux entreprises d’être fortes et de produire des résultats positifs. Là où il y a eu des licenciements, c’était pour assainir ces entreprises», a martelé le conseiller du chef de l’Etat. Danho Pierre Ange, Directeur général de l’emploi, N’Dri Philippe, patron de l’Agepe, Khalil Konaté, DG de l’Inie et Kipré Jean Jacques qui représentant le premier responsable du Fns ont fait des communications sur leurs activités et les opportunités qu’elles offrent aux jeunes ivoiriens.
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