Ferkessédougou - Des ex-combattants des forces armées des ex-Forces nouvelles, basées dans la région du Tchologo, ex-zone CNO (centre-nord-sud), anciennement assiégée, broient du noir, et vivent à l'heure actuelle dans une extrême pauvreté, dans l’attente de leur immatriculation, pour les uns, et leur démobilisation, pour d'autres, indique une source bien introduite auprès de ces éléments qui a rapporté la situation à l'AIP, jeudi dernier.
"Nous sommes dans l’attente de notre immatriculation pour ceux qui remplissent les conditions et pour la démobilisation, pour les autres; mais il nous semble que l’Etat nous a oubliés; nous sommes délaissés, ne sommes ni soldats, ni civils; aucune clarification de notre statut", ont-ils fait savoir à cette source. "En un mois, Cissé Sékou dit Cheick, quelque temps après la mort de sa fiancée, Ouattara Fatouma, dit "Vieille mère", et Soro Gnémiwakan, tous militaires du rang au sein des ex-FAFN, sont tous morts de la faim et de manque de ressources pour se soigner, en laissant derrière eux des orphelins", soulignent ces éléments, qui redoutent, d'ici là, de connaître le même sort, si rien n'est fait pour eux.
Le porte-parole du chef de canton de Ferkessédougou, Koné Mahmourou, quant à lui, appelle à un règlement rapide de la situation par le gouvernement, relevant que la présence de ces derniers procure quiétude et assurance aux populations qui craignent que si la situation perdure, celle-ci ne vienne à rendre critique la situation sécuritaire pas encore rassurante à cent pour cent. "Délaisser ces enfants (ex-FAFN) n’est pas favorable à la population", adjure le notable. Ces soldats seraient un peu plus de 300 dans le bataillon-5, basé à Ferkessédougou, signale-t-on.
Depuis la fin de la crise postélectorale et le cantonnement des ex-combattants de Ferkessédougou, avec leur retrait des corridors, des jeunes qui se sont fait enrôler dans les rangs des forces armées des ex-Forces nouvelles, vivent dans des conditions déplorables, en attendant que soit réalisée la promesse de la prime de cinq cents mille francs(500 000 FCFA), préconisée par l'avenant 4 de l'accord politique de Ouagadougou, relatif à la mise en place de la nouvelle armée ivoirienne.
"Nous sommes dans l’attente de notre immatriculation pour ceux qui remplissent les conditions et pour la démobilisation, pour les autres; mais il nous semble que l’Etat nous a oubliés; nous sommes délaissés, ne sommes ni soldats, ni civils; aucune clarification de notre statut", ont-ils fait savoir à cette source. "En un mois, Cissé Sékou dit Cheick, quelque temps après la mort de sa fiancée, Ouattara Fatouma, dit "Vieille mère", et Soro Gnémiwakan, tous militaires du rang au sein des ex-FAFN, sont tous morts de la faim et de manque de ressources pour se soigner, en laissant derrière eux des orphelins", soulignent ces éléments, qui redoutent, d'ici là, de connaître le même sort, si rien n'est fait pour eux.
Le porte-parole du chef de canton de Ferkessédougou, Koné Mahmourou, quant à lui, appelle à un règlement rapide de la situation par le gouvernement, relevant que la présence de ces derniers procure quiétude et assurance aux populations qui craignent que si la situation perdure, celle-ci ne vienne à rendre critique la situation sécuritaire pas encore rassurante à cent pour cent. "Délaisser ces enfants (ex-FAFN) n’est pas favorable à la population", adjure le notable. Ces soldats seraient un peu plus de 300 dans le bataillon-5, basé à Ferkessédougou, signale-t-on.
Depuis la fin de la crise postélectorale et le cantonnement des ex-combattants de Ferkessédougou, avec leur retrait des corridors, des jeunes qui se sont fait enrôler dans les rangs des forces armées des ex-Forces nouvelles, vivent dans des conditions déplorables, en attendant que soit réalisée la promesse de la prime de cinq cents mille francs(500 000 FCFA), préconisée par l'avenant 4 de l'accord politique de Ouagadougou, relatif à la mise en place de la nouvelle armée ivoirienne.