Rebondissement dans l’affaire de la vente de la résidence de l’ambassadeur de Côte d’Ivoire à Genève. La procureure de la Confédération fédérale suisse a ordonné la mise sous séquestre de ce bien immobilier qui appartient à l’Etat de Côte d’Ivoire. Cette décision a été prise suite à la plainte introduite en pénal par les autorités ivoiriennes auprès des tribunaux suisses. On se le rappelle, cette résidence située à Vandrouves, dans la région genevoise, avait été vendue sous l’ancien régime sur ordre de Laurent Gbagbo. L’affaire avait été révélée en son temps par le quotidien français « La Croix » en janvier 2011. Le fruit de la vente du bien immobilier s’élevait à 15 millions de francs suisses, soit 8,2 milliards de FCFA.
Cette rondelette somme avait été déposée sur un compte de la Société générale des Banques en France détenu par la « présidence de la République ». Et non au bénéfice du Trésor ivoirien comme c’est le cas dans ce genre de transaction. La résidence a été achetée par la famille Tamari. Cette famille a été à maintes reprises citée dans les malversations et détournements qui ont eu cours ces dernières années dans la filière café-cacao. En ordonnant cette mesure conservatoire, la procureure évite ainsi toute forme de location et de revente éventuelle de ce bien qui appartient au patrimoine immobilier de la Côte d’Ivoire, en attendant que la procédure judiciaire suive son cours. Il faut rappeler que cette résidence avait été acquise par feu le président Félix Houphouët-Boigny pour le compte de l’ambassadeur de Côte d’Ivoire à Genève. Un bien qui appartient aux Ivoiriens que « Laurent Gbagbo l’honnête » a pourtant bradé pour son propre compte. Nous y reviendrons.
Jean-Claude Coulibaly
Cette rondelette somme avait été déposée sur un compte de la Société générale des Banques en France détenu par la « présidence de la République ». Et non au bénéfice du Trésor ivoirien comme c’est le cas dans ce genre de transaction. La résidence a été achetée par la famille Tamari. Cette famille a été à maintes reprises citée dans les malversations et détournements qui ont eu cours ces dernières années dans la filière café-cacao. En ordonnant cette mesure conservatoire, la procureure évite ainsi toute forme de location et de revente éventuelle de ce bien qui appartient au patrimoine immobilier de la Côte d’Ivoire, en attendant que la procédure judiciaire suive son cours. Il faut rappeler que cette résidence avait été acquise par feu le président Félix Houphouët-Boigny pour le compte de l’ambassadeur de Côte d’Ivoire à Genève. Un bien qui appartient aux Ivoiriens que « Laurent Gbagbo l’honnête » a pourtant bradé pour son propre compte. Nous y reviendrons.
Jean-Claude Coulibaly