De contrevérités en montages grossiers, le pouvoir tente vainement de détourner l’attention de l’opinion sur des crimes supposés, qui auraient été commis par le camp Gbagbo. Une campagne faite d’accusations sans preuves et de ragots.
Pendant que les Ivoiriens étaient occupés à réfléchir sur le sort de leur pays rendu invivable du fait de la dictature en place en Côte d’Ivoire, le pouvoir Dramane a servi, la semaine dernière, des accusations sans fondements contre le président Laurent Gbagbo, en exhumant des corps par ci-, en fabriquant de témoignage par là ou en imaginant de curieuses et douteuses «révélations» de prétendues victimes.
C’est à croire que les confrères du camp Ouattara avaient reçu pour mission de se substituer aux enquêteurs de la Cpi pour présenter un «rapport» aux juges chargés de l’affaire. Mais il faut comprendre Ouattara et les siens. A la veille d’un procès qui les inquiète au plus haut point, en raison de la mobilisation sans commune mesure qui se prépare pour exiger la libération de Laurent Gbagbo le 18 juin à La Haye, qui plus est en l’absence du protecteur Nicolas Sarkozy, Dramane et les consorts alliés paniquent.
D’autant plus que leur complot contre l’illustre prisonnier a été découvert, à la suite des nombreuses maladresses du procureur Ocampo. Ils savent qui, si Fatou Bensouda, la remplaçante annoncée du magistrat argentin compromis, joue franc jeu, le droit sera dit en faveur de celui que le «bombardier» Sarkozy et ses amis comploteurs ont déporté illégalement à la Cpi, abusivement.
En l’accusant d’être «co-auteur indirect» dans des crimes de guerre et contre l’humanité qui n’ont pas encore été prouvés. Si les confrères proches du pouvoir se débattent autant, c’est que le régime de Dramane ne peut plus compter sur France 24 et les médias français, qui ont dorénavant mieux à faire que de soutenir des dictatures en Afrique. Le pouvoir d’Abidjan ne pourra pas, par exemple, rééditer des «scoop» dans le genre de l’affaire du squelette attribué à Guy André Kiffer et les «témoignages» fantaisistes du frère du disparu.
Lesquelles infos se sont avérées fausses à la suite des tests Adn effectués sur les restes en question. Le but des manœuvres du régime d’Abidjan est d’influencer l’opinion et les juges de La Haye pour que le jugement soit rendu en sa faveur. Car les indiscrétions qui nous parviennent sur l’angoisse du pouvoir, à quelques jours de la seconde comparution de Laurent Gbagbo à la Cpi, ne sont pas faites pour rassurer le camp Ouattara. La dictature en place étant consciente qu’elle ne peut pas compter sur le président François Hollande pour faire pression sur la Cpi dans le but de condamner injustement le président Laurent Gbagbo.
D’ailleurs, la note de Kofi Yamgnane, Conseiller aux Relations africaines de François Hollande, à ce dernier, nous donne une idée très claire des nouvelles relations que l’Elysée entend entretenir avec l’Afrique. Notamment en ce qui concerne les dictatures néocoloniales que la Droite française a installées à travers la Françafrique. «Enfin, disons-le tout net : aux yeux de beaucoup d’Africains, l’interventionnisme armé de la France et le recours très «sélectif» à la Cour Pénale Internationale incarnent une nouvelle «mission civilisatrice occidentale», rappelant à bien des égards la douloureuse «pacification» de l’ère coloniale.
François Hollande veut en finir avec ces méthodes surannées», a-t-il tranché. Il est donc entendu que la presse française ne prêtera plus ses plateaux et ses colonnes à Ouattara pour diaboliser le Président Gbagbo. Or, les accusations portées contre lui par la coalition des comploteurs souffrent d’énormes failles. Les crimes imputés à Laurent Gbagbo n’ont, disons-nous, se sont avérés. Et les images souvent exhibées par le pouvoir ne sont qu’un grossier montage pour induire l’opinion en erreur.
En réalité, le pouvoir gesticule dans tous ces derniers jours car les crimes avérés, celles qui portent de le sceau des atrocités que les ex-rebelles devenus forces pro Ouattara puis Frci ont fait subir aux populations ivoiriennes depuis 2002, sont les plus retentissantes. Nous en voulons pour preuve les rapports des organisations de droits de l’Homme qui épinglent, sans ambigüité, le camp Ouattara. Contentons nous de rappeler, au risque de lasser, les crimes les plus récents, qui ont concentré le tiers (1/3) des victimes de la crise postélectorale.
Selon l’Elysée de Sarkozy. En mentionnant ici, une fois de plus, les tueries de Duékoué. 1000 morts, en une journée. Massacrés par Les forces pro Ouattara. «Dès la matinée du 29 mars 2011, les Frci, accompagnés par les Dozos ont totalement pris le contrôle de Duékoué et, dans les heures et les jours qui ont suivi, des centaines de personnes appartenant à l’ethnie Guéré ont été assassinées délibérément et de manière systématique, à Duékoué et dans certains villages environnants, uniquement en raison de leur appartenance ethnique», nous dit avec insistance Amnesty international.
Qui vient de clouer, une fois de plus, au pilori le pouvoir Ouattara pour la dictature qu’il a installée en Côte d’Ivoire. Notre démarche s’écarte donc des spéculations oiseuses et spécieuses assorties de c contrevérités grotesques que le pouvoir en place brandit comme des «preuves». Et, en dépit de la transe observée ces derniers temps dans le camp Ouattara qui oublie trop souvent que Soro et ses chefs de guerre sont attendus à la Cpi, les avocats de Gbagbo sont sereins. Car la vérité se trouve de leur côté. Les contrevérités qui ont été mises en route par Sarkozy, Dramane et Ocampo pour justifier leurs abus ont été rattrapées par la vérité qui a éclaté au grand jour.
K. Kouassi Maurice
Pendant que les Ivoiriens étaient occupés à réfléchir sur le sort de leur pays rendu invivable du fait de la dictature en place en Côte d’Ivoire, le pouvoir Dramane a servi, la semaine dernière, des accusations sans fondements contre le président Laurent Gbagbo, en exhumant des corps par ci-, en fabriquant de témoignage par là ou en imaginant de curieuses et douteuses «révélations» de prétendues victimes.
C’est à croire que les confrères du camp Ouattara avaient reçu pour mission de se substituer aux enquêteurs de la Cpi pour présenter un «rapport» aux juges chargés de l’affaire. Mais il faut comprendre Ouattara et les siens. A la veille d’un procès qui les inquiète au plus haut point, en raison de la mobilisation sans commune mesure qui se prépare pour exiger la libération de Laurent Gbagbo le 18 juin à La Haye, qui plus est en l’absence du protecteur Nicolas Sarkozy, Dramane et les consorts alliés paniquent.
D’autant plus que leur complot contre l’illustre prisonnier a été découvert, à la suite des nombreuses maladresses du procureur Ocampo. Ils savent qui, si Fatou Bensouda, la remplaçante annoncée du magistrat argentin compromis, joue franc jeu, le droit sera dit en faveur de celui que le «bombardier» Sarkozy et ses amis comploteurs ont déporté illégalement à la Cpi, abusivement.
En l’accusant d’être «co-auteur indirect» dans des crimes de guerre et contre l’humanité qui n’ont pas encore été prouvés. Si les confrères proches du pouvoir se débattent autant, c’est que le régime de Dramane ne peut plus compter sur France 24 et les médias français, qui ont dorénavant mieux à faire que de soutenir des dictatures en Afrique. Le pouvoir d’Abidjan ne pourra pas, par exemple, rééditer des «scoop» dans le genre de l’affaire du squelette attribué à Guy André Kiffer et les «témoignages» fantaisistes du frère du disparu.
Lesquelles infos se sont avérées fausses à la suite des tests Adn effectués sur les restes en question. Le but des manœuvres du régime d’Abidjan est d’influencer l’opinion et les juges de La Haye pour que le jugement soit rendu en sa faveur. Car les indiscrétions qui nous parviennent sur l’angoisse du pouvoir, à quelques jours de la seconde comparution de Laurent Gbagbo à la Cpi, ne sont pas faites pour rassurer le camp Ouattara. La dictature en place étant consciente qu’elle ne peut pas compter sur le président François Hollande pour faire pression sur la Cpi dans le but de condamner injustement le président Laurent Gbagbo.
D’ailleurs, la note de Kofi Yamgnane, Conseiller aux Relations africaines de François Hollande, à ce dernier, nous donne une idée très claire des nouvelles relations que l’Elysée entend entretenir avec l’Afrique. Notamment en ce qui concerne les dictatures néocoloniales que la Droite française a installées à travers la Françafrique. «Enfin, disons-le tout net : aux yeux de beaucoup d’Africains, l’interventionnisme armé de la France et le recours très «sélectif» à la Cour Pénale Internationale incarnent une nouvelle «mission civilisatrice occidentale», rappelant à bien des égards la douloureuse «pacification» de l’ère coloniale.
François Hollande veut en finir avec ces méthodes surannées», a-t-il tranché. Il est donc entendu que la presse française ne prêtera plus ses plateaux et ses colonnes à Ouattara pour diaboliser le Président Gbagbo. Or, les accusations portées contre lui par la coalition des comploteurs souffrent d’énormes failles. Les crimes imputés à Laurent Gbagbo n’ont, disons-nous, se sont avérés. Et les images souvent exhibées par le pouvoir ne sont qu’un grossier montage pour induire l’opinion en erreur.
En réalité, le pouvoir gesticule dans tous ces derniers jours car les crimes avérés, celles qui portent de le sceau des atrocités que les ex-rebelles devenus forces pro Ouattara puis Frci ont fait subir aux populations ivoiriennes depuis 2002, sont les plus retentissantes. Nous en voulons pour preuve les rapports des organisations de droits de l’Homme qui épinglent, sans ambigüité, le camp Ouattara. Contentons nous de rappeler, au risque de lasser, les crimes les plus récents, qui ont concentré le tiers (1/3) des victimes de la crise postélectorale.
Selon l’Elysée de Sarkozy. En mentionnant ici, une fois de plus, les tueries de Duékoué. 1000 morts, en une journée. Massacrés par Les forces pro Ouattara. «Dès la matinée du 29 mars 2011, les Frci, accompagnés par les Dozos ont totalement pris le contrôle de Duékoué et, dans les heures et les jours qui ont suivi, des centaines de personnes appartenant à l’ethnie Guéré ont été assassinées délibérément et de manière systématique, à Duékoué et dans certains villages environnants, uniquement en raison de leur appartenance ethnique», nous dit avec insistance Amnesty international.
Qui vient de clouer, une fois de plus, au pilori le pouvoir Ouattara pour la dictature qu’il a installée en Côte d’Ivoire. Notre démarche s’écarte donc des spéculations oiseuses et spécieuses assorties de c contrevérités grotesques que le pouvoir en place brandit comme des «preuves». Et, en dépit de la transe observée ces derniers temps dans le camp Ouattara qui oublie trop souvent que Soro et ses chefs de guerre sont attendus à la Cpi, les avocats de Gbagbo sont sereins. Car la vérité se trouve de leur côté. Les contrevérités qui ont été mises en route par Sarkozy, Dramane et Ocampo pour justifier leurs abus ont été rattrapées par la vérité qui a éclaté au grand jour.
K. Kouassi Maurice