La situation des Droits de l’Homme dans au moins 155 pays a été rendue publique hier jeudi 24 mai par Amnesty International. Ainsi, dans leur rapport annuel, la section ivoirienne de cette organisation a produit un rapport faisant l’Etat des lieux des droits humains en 2011. Pour cette structure, la situation est plus qu’alarmante. Les «atteintes à ces droits sont flagrantes», explique-t-elle. Jusque-là imputées par calomnie au camp Gbagbo, les violations des Droits humains sont en réalité du fait des hommes du régime actuel. «Des atteintes aux droits humains ont continué d’être perpétrées après le mois d’avril.
A Abidjan, la capitale économique, des sympathisants réels ou supposés de l’ancien régime du Président Laurent Gbagbo ont été pris pour cibles. A Abidjan et dans l’ouest du pays, plusieurs milliers de personnes ont fui leur foyer pour se refugier dans les pays voisins, notamment au Ghana», relève le rapport annuel d’Amnesty international, section Côte d’Ivoire, lu par son président, Zokou Hilaire. Il fait aussi savoir qu’à la fin de l’année 2011, plus de 250 milles personnes restaient refugiées à l’étranger ou déplacées en Côte d’Ivoire, «n’ayant pu rentrer chez elles par crainte d’attaques ou de représailles». C’est dans cette grisaille, que le régime de Dramane Ouattara a tenu à organiser les élections législatives qui ont été, sans surprise, sanctionnées par la victoire «massive» de la «coalition soutenant Ouattara».
Un cas qui interpelle au plus haut niveau, la section Amnesty de Côte d’Ivoire. Puisque le rapport accable encore là les Frci. «Les forces mises en place en mars par Alassane Ouattara ont tué, torturé des sympathisants réels ou supposés de Laurent Gbagbo, notamment dans l’ouest du pays». En avril, précise le rapport, après l’arrestation de Laurent Gbagbo, des dizaines de ses sympathisants ont été interpellés et placés en détention de façon arbitraire. La plupart de ces personnes sont encore détenues dans les geôles du pays. Aussi, le rapport annuel d’Amnesty sur la Côte d’Ivoire a tenu à relever les violations des principes fondamentaux de liberté d’expression et les droits des journalistes.
Qui, dit-il, a vu l’arrestation des hommes de médias, notamment des journalistes en raison de «leurs liens avérés ou non avec le régime de Laurent Gbagbo». Amnesty International Côte d’Ivoire, réitère son appel à la justice internationale (Cpi) d’élargir ses enquêtes aux crimes qui «auraient été commis entre 2002 et novembre 2010». Période durant laquelle, soutient son président national, il y a eu des graves atteintes aux droits humains. Concluant sur une invite aux autorités du pays à participer à la promotion et à la défense des droits humains en Côte d’ivoire, Zokou Hilaire, a fustigé la politique de «deux poids deux mesures» du Conseil de sécurité de l’Onu dans le traitement des droits de l’Homme. «Il y a une défaillance du système onusien sur la question des droits de l’Homme.
Le Conseil de sécurité de l’Onu s’enlise dans ce domaine qui traite avec célérité le cas en Lybie et est attentiste en Syrie». Pour sa part, le président de la Coalition ivoirienne de la Cpi, Ali Ouattara, saluant le rapport, a fait un commentaire sur l’ouverture d’un bureau de la Cpi à Abidjan. «Il n’y a pas en vue la mise en place d’un tribunal spécial pour la Côte d’Ivoire. Les mécanismes pour le moment ne s’y prêtent pas», a dit Ali Ouattara répondant à des préoccupations de la presse.
Toussaint N’Gotta
A Abidjan, la capitale économique, des sympathisants réels ou supposés de l’ancien régime du Président Laurent Gbagbo ont été pris pour cibles. A Abidjan et dans l’ouest du pays, plusieurs milliers de personnes ont fui leur foyer pour se refugier dans les pays voisins, notamment au Ghana», relève le rapport annuel d’Amnesty international, section Côte d’Ivoire, lu par son président, Zokou Hilaire. Il fait aussi savoir qu’à la fin de l’année 2011, plus de 250 milles personnes restaient refugiées à l’étranger ou déplacées en Côte d’Ivoire, «n’ayant pu rentrer chez elles par crainte d’attaques ou de représailles». C’est dans cette grisaille, que le régime de Dramane Ouattara a tenu à organiser les élections législatives qui ont été, sans surprise, sanctionnées par la victoire «massive» de la «coalition soutenant Ouattara».
Un cas qui interpelle au plus haut niveau, la section Amnesty de Côte d’Ivoire. Puisque le rapport accable encore là les Frci. «Les forces mises en place en mars par Alassane Ouattara ont tué, torturé des sympathisants réels ou supposés de Laurent Gbagbo, notamment dans l’ouest du pays». En avril, précise le rapport, après l’arrestation de Laurent Gbagbo, des dizaines de ses sympathisants ont été interpellés et placés en détention de façon arbitraire. La plupart de ces personnes sont encore détenues dans les geôles du pays. Aussi, le rapport annuel d’Amnesty sur la Côte d’Ivoire a tenu à relever les violations des principes fondamentaux de liberté d’expression et les droits des journalistes.
Qui, dit-il, a vu l’arrestation des hommes de médias, notamment des journalistes en raison de «leurs liens avérés ou non avec le régime de Laurent Gbagbo». Amnesty International Côte d’Ivoire, réitère son appel à la justice internationale (Cpi) d’élargir ses enquêtes aux crimes qui «auraient été commis entre 2002 et novembre 2010». Période durant laquelle, soutient son président national, il y a eu des graves atteintes aux droits humains. Concluant sur une invite aux autorités du pays à participer à la promotion et à la défense des droits humains en Côte d’ivoire, Zokou Hilaire, a fustigé la politique de «deux poids deux mesures» du Conseil de sécurité de l’Onu dans le traitement des droits de l’Homme. «Il y a une défaillance du système onusien sur la question des droits de l’Homme.
Le Conseil de sécurité de l’Onu s’enlise dans ce domaine qui traite avec célérité le cas en Lybie et est attentiste en Syrie». Pour sa part, le président de la Coalition ivoirienne de la Cpi, Ali Ouattara, saluant le rapport, a fait un commentaire sur l’ouverture d’un bureau de la Cpi à Abidjan. «Il n’y a pas en vue la mise en place d’un tribunal spécial pour la Côte d’Ivoire. Les mécanismes pour le moment ne s’y prêtent pas», a dit Ali Ouattara répondant à des préoccupations de la presse.
Toussaint N’Gotta