La Cour pénale internationale ne fléchira pas. C’est son président, le juge Sang-Hyun Song qui l’a assuré dans une déclaration, en prélude à la Journée de justice pénale internationale, célébrée aujourd’hui.
Pour lui, ni les critiques de partialité, ni les torpillages dont est de plus de plus victime la Cpi, ne parviendront à décourager les juges et tous ceux qui sont engagés dans la lutte contre l’impunité.
« Nous devons sans relâche œuvrer à faire en sorte que les criminels répondent de leurs actes. Nous devons persévérer parce que nous reconnaissons que la justice a le pouvoir d’apporter une paix relative à des milliers d’enfants, de femmes et d’hommes victimes de crimes que nous n’osons imaginer et de souffrances qui dépassent l’entendement.
Nous le faisons parce que nous connaissons l’effet dissuasif de la responsabilité pénale, et parce que c’est notre devoir envers les générations futures, lesquelles méritent de vivre sans crainte.
Nous le faisons parce que nous savons qu’asseoir sa puissance par la violence et la brutalité ne saurait être un moyen de gagner sa place à la table des négociations ou au sein de la communauté internationale », encourage Sang-Hyun Song, après avoir relevé que « même si nous avons fait beaucoup de chemin, nous ne pouvons nous permettre de relâcher nos efforts.
Il ne faut pas se leurrer : les menaces qui pèsent aujourd’hui sur la Cpi sont tout aussi réelles que par le passé.
Il y a ceux qui tentent de saboter le mouvement de promotion de la justice internationale, ceux qui politisent son action, ceux qui doutent de son utilité et ceux qui prétendent parler au nom des victimes que le mouvement défend.
Il y a ceux qui refusent de coopérer, permettant ainsi à une dizaine de personnes suspectées par la Cpi de continuer à se soustraire à la justice ».
C’est pourquoi, après avoir proclamé sa détermination à contribuer à l’éradication de l’impunité, le haut magistrat sud-coréen a encore balayé les préjugés autour de la Cpi.
« Nous rencontrons des obstacles, mais nous savons qu’ils seront surmontés.
Nous sommes toujours allés de l’avant, sans jamais reculer, parce que nos yeux sont fixés sur la cause.
La justice pénale internationale n’est l’apanage d’aucune culture ni d’aucun peuple.
C’est un idéal profondément humain ; c’est pourquoi tous les continents se sont ralliés à la Cour pénale internationale », a ajouté le président de la Cpi, non sans exhiber les résultats obtenus par cette juridiction internationale, en quinze ans d’existence. « Avec huit enquêtes et huit examens préliminaires en cours, et la délivrance de 23 mandats d’arrêt et 9 citations à comparaître, la Cpi est plus que jamais engagée dans ses enquêtes et procédures, qui concernent un nombre de suspects qui n’a jamais été aussi élevé.
La Cpi a reçu plus de 12.000 demandes de personnes souhaitant participer, en tant que victimes, aux procédures portées devant elle, ainsi que plus de 9.000 demandes en réparation.
Plus de 5.000 victimes participent effectivement aux procédures devant la Cour, qui leur donnent la possibilité de se faire entendre à l’audience », a-t-il indiqué.
MD
Pour lui, ni les critiques de partialité, ni les torpillages dont est de plus de plus victime la Cpi, ne parviendront à décourager les juges et tous ceux qui sont engagés dans la lutte contre l’impunité.
« Nous devons sans relâche œuvrer à faire en sorte que les criminels répondent de leurs actes. Nous devons persévérer parce que nous reconnaissons que la justice a le pouvoir d’apporter une paix relative à des milliers d’enfants, de femmes et d’hommes victimes de crimes que nous n’osons imaginer et de souffrances qui dépassent l’entendement.
Nous le faisons parce que nous connaissons l’effet dissuasif de la responsabilité pénale, et parce que c’est notre devoir envers les générations futures, lesquelles méritent de vivre sans crainte.
Nous le faisons parce que nous savons qu’asseoir sa puissance par la violence et la brutalité ne saurait être un moyen de gagner sa place à la table des négociations ou au sein de la communauté internationale », encourage Sang-Hyun Song, après avoir relevé que « même si nous avons fait beaucoup de chemin, nous ne pouvons nous permettre de relâcher nos efforts.
Il ne faut pas se leurrer : les menaces qui pèsent aujourd’hui sur la Cpi sont tout aussi réelles que par le passé.
Il y a ceux qui tentent de saboter le mouvement de promotion de la justice internationale, ceux qui politisent son action, ceux qui doutent de son utilité et ceux qui prétendent parler au nom des victimes que le mouvement défend.
Il y a ceux qui refusent de coopérer, permettant ainsi à une dizaine de personnes suspectées par la Cpi de continuer à se soustraire à la justice ».
C’est pourquoi, après avoir proclamé sa détermination à contribuer à l’éradication de l’impunité, le haut magistrat sud-coréen a encore balayé les préjugés autour de la Cpi.
« Nous rencontrons des obstacles, mais nous savons qu’ils seront surmontés.
Nous sommes toujours allés de l’avant, sans jamais reculer, parce que nos yeux sont fixés sur la cause.
La justice pénale internationale n’est l’apanage d’aucune culture ni d’aucun peuple.
C’est un idéal profondément humain ; c’est pourquoi tous les continents se sont ralliés à la Cour pénale internationale », a ajouté le président de la Cpi, non sans exhiber les résultats obtenus par cette juridiction internationale, en quinze ans d’existence. « Avec huit enquêtes et huit examens préliminaires en cours, et la délivrance de 23 mandats d’arrêt et 9 citations à comparaître, la Cpi est plus que jamais engagée dans ses enquêtes et procédures, qui concernent un nombre de suspects qui n’a jamais été aussi élevé.
La Cpi a reçu plus de 12.000 demandes de personnes souhaitant participer, en tant que victimes, aux procédures portées devant elle, ainsi que plus de 9.000 demandes en réparation.
Plus de 5.000 victimes participent effectivement aux procédures devant la Cour, qui leur donnent la possibilité de se faire entendre à l’audience », a-t-il indiqué.
MD