Abidjan - Le limogeage, mardi, de l’ex-ministre ivoirien de l’Intégration africaine, Adama Bictogo, l’un des apparatchiks du RDR(au pouvoir), cité dans un scandale financier lié à l’affaire des déchets toxiques, continue de défrayer la chronique dans les colonnes des quotidiens de la place, ce vendredi, a constaté l’AIP, dans les kiosques d’Abidjan, la capitale économique ivoirienne.
Si la plupart des journaux saluent cet acte posé par le président ivoirien, qui fait de l’éthique, l’un des instruments de régulation de la promotion de la bonne gouvernance, désormais, des canards comme le Nouveau-Réveil, proche de la mouvance présidentielle, appellent cependant à la vigilance, pour ne pas tomber dans ce qui pourrait s’apparenter à des "règlements de comptes".
"Oui aux sanctions des Ministres, non aux règlements de comptes", écrit ce quotidien, qui souligne qu’ « il faut éviter de pousser le chef de l’Etat à poser des actes spectaculaires aux conséquences insoupçonnées", redoutant que d’autres cas suivent.
« L’enquête de la police économique a été manipulée", se défend l’un des mis en cause dans cette affaire, un dirigeant d’une organisation de victimes des déchets toxiques, Gohourou Claude François, dans une interview à l’indépendant Soir Info, la qualifiant d’un "complot juridico-politique". Celui-ci interpelle les pouvoirs publics sur la nécessité à "traiter, dans l’équité, cette affaire des déchets toxiques" qui, selon Soir Info, « met Adama Bictogo face à son destin".
Le quotidien Notre Voie (proche de l’ex-régime Fpi, opposition) fait, quant à lui, focus sur le bilan de la gestion d’Alassane Ouattara, 365 jours, après son investiture, le 21 mai 2011, à Yamoussoukro. "Le chaos !", barre à sa Une, le "journal bleu", « accusant le régime Ouattara d’avoir favorisé l’insécurité des ivoiriens en les livrant, à peu de frais, à la merci des FRCI (forces républicaines de Côte d’Ivoire) et des dozos (chasseurs traditionnels).
Notre Voie assène en soutenant que cette situation accentue la pauvreté dans les ménages, caractérisée par le renchérissement des prix des denrées de premières nécessité. Comme il fallait s’y attendre, Le Patriote, saisissant cette lucarne ainsi offerte d’ergoter sur la gestion d’Alassane Ouattara, apporte sa réplique en exaltant la "méthode de gestion" de l’ancien directeur général adjoint du Fonds monétaire international(FMI) qui, assure-t-il, « va changer les ivoiriens".
Autre lieu, la visite en Côte d’Ivoire du greffier de la cour pénale internationale, Silvana Arbia, n’a pas été ignorée. Reçue à la suite du chef du gouvernement par le Président Ouattara, Mme Arbia a fait part du projet de la CPI d’ouvrir, à Abidjan, un bureau, aux fins de recueillir les témoignages de victimes, sans exclusive, et appelle les autorités ivoiriennes à la coopération à cet effet, rapportent ces mêmes journaux.
Ceux-ci ont fait place également à la cérémonie de décoration des "pionnières de la République", initiée par la Grande Chancellerie de l’Ordre national, tenue jeudi, à Abidjan, en prélude à la fête des mères, et ils l’ont abondamment relayée. "La République honore plus de 100 pionnières", propose Fraternité Matin (pro-gouvernemental), quand Le Patriote se fait l’écho de l’une d’elles, octogénaire. Transie d’émotion, elle déclare : "Je peux maintenant mourir en paix !".
Soir Info, pour sa part, choisit de rester collé à son genre, les faits divers, relatant la mésaventure d’un prêtre, grièvement blessé, à Abengourou (Est, région du Moyen-Comoé), après que la poutre d’une toiture s’est abattue sur lui. Ironie du sort, son église en fut le théâtre. Comme quoi, les voix de Dieu sont insondables!
Si la plupart des journaux saluent cet acte posé par le président ivoirien, qui fait de l’éthique, l’un des instruments de régulation de la promotion de la bonne gouvernance, désormais, des canards comme le Nouveau-Réveil, proche de la mouvance présidentielle, appellent cependant à la vigilance, pour ne pas tomber dans ce qui pourrait s’apparenter à des "règlements de comptes".
"Oui aux sanctions des Ministres, non aux règlements de comptes", écrit ce quotidien, qui souligne qu’ « il faut éviter de pousser le chef de l’Etat à poser des actes spectaculaires aux conséquences insoupçonnées", redoutant que d’autres cas suivent.
« L’enquête de la police économique a été manipulée", se défend l’un des mis en cause dans cette affaire, un dirigeant d’une organisation de victimes des déchets toxiques, Gohourou Claude François, dans une interview à l’indépendant Soir Info, la qualifiant d’un "complot juridico-politique". Celui-ci interpelle les pouvoirs publics sur la nécessité à "traiter, dans l’équité, cette affaire des déchets toxiques" qui, selon Soir Info, « met Adama Bictogo face à son destin".
Le quotidien Notre Voie (proche de l’ex-régime Fpi, opposition) fait, quant à lui, focus sur le bilan de la gestion d’Alassane Ouattara, 365 jours, après son investiture, le 21 mai 2011, à Yamoussoukro. "Le chaos !", barre à sa Une, le "journal bleu", « accusant le régime Ouattara d’avoir favorisé l’insécurité des ivoiriens en les livrant, à peu de frais, à la merci des FRCI (forces républicaines de Côte d’Ivoire) et des dozos (chasseurs traditionnels).
Notre Voie assène en soutenant que cette situation accentue la pauvreté dans les ménages, caractérisée par le renchérissement des prix des denrées de premières nécessité. Comme il fallait s’y attendre, Le Patriote, saisissant cette lucarne ainsi offerte d’ergoter sur la gestion d’Alassane Ouattara, apporte sa réplique en exaltant la "méthode de gestion" de l’ancien directeur général adjoint du Fonds monétaire international(FMI) qui, assure-t-il, « va changer les ivoiriens".
Autre lieu, la visite en Côte d’Ivoire du greffier de la cour pénale internationale, Silvana Arbia, n’a pas été ignorée. Reçue à la suite du chef du gouvernement par le Président Ouattara, Mme Arbia a fait part du projet de la CPI d’ouvrir, à Abidjan, un bureau, aux fins de recueillir les témoignages de victimes, sans exclusive, et appelle les autorités ivoiriennes à la coopération à cet effet, rapportent ces mêmes journaux.
Ceux-ci ont fait place également à la cérémonie de décoration des "pionnières de la République", initiée par la Grande Chancellerie de l’Ordre national, tenue jeudi, à Abidjan, en prélude à la fête des mères, et ils l’ont abondamment relayée. "La République honore plus de 100 pionnières", propose Fraternité Matin (pro-gouvernemental), quand Le Patriote se fait l’écho de l’une d’elles, octogénaire. Transie d’émotion, elle déclare : "Je peux maintenant mourir en paix !".
Soir Info, pour sa part, choisit de rester collé à son genre, les faits divers, relatant la mésaventure d’un prêtre, grièvement blessé, à Abengourou (Est, région du Moyen-Comoé), après que la poutre d’une toiture s’est abattue sur lui. Ironie du sort, son église en fut le théâtre. Comme quoi, les voix de Dieu sont insondables!
