Ils sont déterminés à réanimer le groupe pop Sakoloh, plongé dans une espèce de coma, depuis la mort de son leader Lohoré Gnagra. Godey Sandy, le dernier compagnon d’aventure du mélodiste raffiné, après l’immigration écono-mique de Hugues Akobé et Benjamin Sahi aux les Etats-Unis il y a belle lurette, mène le navire du retour. Seulement, sans argent, le nerf de la guerre, il risque de voir le projet à l’eau.
«A présent, nous travaillons à la sortie d’une série d’albums. On n’a pas encore trouvé de nom à celui par lequel nous allons commencer. Mais ce qui est sûr, c’est que ce sera une œuvre de 14 titres», confie Godey Sandey, non sans demander le soutien de tous, vu le manque de moyen financier auquel le groupe est malheureusement confronté. «Nous profitons de vos colonnes pour lancer un appel à tous les mécènes, où qu’ils soient, afin qu’ils nous aident à réaliser notre rêve qui est de retrouver en force la scène qui nous manque», lance-t-il. «Nous avons déjà nos voix et les chansons qui sont prêtes. Les arrangeurs sont là. C’est le fonds qui manque le moins. Nous tendons donc la main à tous ceux qui ont les moyens de nous aider. Ils ne seront pas déçus du travail que nous allons leur proposer et seront surtout bénis par l’Eternel», ajoute l’artiste à la voix chantonnante qui revient d’une longue période de maladie.
Si Godey confie qu’il n’a aucune nouvelle d’Akobé et de Sahi depuis leur départ, il leur souhaite tout le bien qu’il faut pour qu’ils s’épanouissent. Il ne manque pas de demander à ces talentueux artistes polyvalents formés à l’école panafricaine du mythique village Ki-Yi, tout comme lui d’ailleurs, de prêter une oreille attentive à leur cri de cœur pour réveiller leur chose commune. Même si la musique, la danse, le théâtre, la percussion…ne sont désormais pour eux qu’un souvenir lointain pour des raisons qui leur sont propres.
En tout cas, Godey et Loody comptent énormément sur tous les Ivoiriens, ceux qui aiment la bonne musique inspirée du terroir, ceux qui ont aimé Sakoloh du temps de leur lune de miel, afin qu’ils puissent se donner le temps d’adoucir les mœurs des mélomanes d’ici et d’ailleurs.
Abou Bassa demeure l’arrangeur attitré de Sakoloh. Mais le duo lorgne aussi en direction de ses collègues David Tayorault et Olivier Blé. Histoire de donner, explique Godey, une couleur arc-en-ciel au sens de leurs ambitions.
Le projet d’album de Sakoloh est un condensé de mélodies raffinées irrésistibles qui traite de plusieurs thèmes. Godey ne dit pas le contraire: «Dieu m’a fait grâce de revenir à la vie, après plusieurs accidents. On dira donc merci au Seigneur pour ça. Sur d’autres titres, on chantera la paix et la réconciliation pour soutenir tous ceux ou toutes celles qui portent encore les douleurs de la guerre et de la vie. L’amour, la joie, l’environnent seront également au centre de notre album.»
Le Descendant dans la famille
Loody, à l’état civil César Opolé, est un ex-membre des «Descendants de Sakoloh» fondé en 2004, avec deux albums à son actif («Nous voulons la paix et «Dieu est mon pays». C’est lui, le complément idéal de Godey pour la relance artistique de Sakoloh. Comme Loody à la voix puissante nous l’apprend, l’idée de rejoindre le groupe s’impose à lui : «Je n’avais pas choisi d’être «Descendant» à la mort de Lohoré. En 2003, Lohoré m’avait déjà demandé de rejoindre le groupe. Ce n’était pas une histoire de famille. Le groupe avait besoin de moi. Mais si je n’avais pas répondu à son appel en son temps où je formais «Descendants de Sakoloh» avec son frère direct, c’est parce qu’il vivait encore. Aujourd’hui, je suis là, c’est fait, le temps a fait son travail. Avec mon «papa» Godey, nous allons désormais assurer son héritage. En tant que «Descendant des Sakoloh, quoi de plus normal qu’on unisse nos forces». Et Godey de l’accompagner: «Loody fréquentait déjà Lohoré de son vivant, qui est son cousin. Il connaît donc l’esprit du groupe. Nous allons continuer ce que nous faisions par le passer pour ne pas que le groupe disparaisse pour toujours. Nous sommes prêts à réussir ce pari.» C’est à découvrir absolument !
Schadé Adédé
schadeci@yahoo.fr
«A présent, nous travaillons à la sortie d’une série d’albums. On n’a pas encore trouvé de nom à celui par lequel nous allons commencer. Mais ce qui est sûr, c’est que ce sera une œuvre de 14 titres», confie Godey Sandey, non sans demander le soutien de tous, vu le manque de moyen financier auquel le groupe est malheureusement confronté. «Nous profitons de vos colonnes pour lancer un appel à tous les mécènes, où qu’ils soient, afin qu’ils nous aident à réaliser notre rêve qui est de retrouver en force la scène qui nous manque», lance-t-il. «Nous avons déjà nos voix et les chansons qui sont prêtes. Les arrangeurs sont là. C’est le fonds qui manque le moins. Nous tendons donc la main à tous ceux qui ont les moyens de nous aider. Ils ne seront pas déçus du travail que nous allons leur proposer et seront surtout bénis par l’Eternel», ajoute l’artiste à la voix chantonnante qui revient d’une longue période de maladie.
Si Godey confie qu’il n’a aucune nouvelle d’Akobé et de Sahi depuis leur départ, il leur souhaite tout le bien qu’il faut pour qu’ils s’épanouissent. Il ne manque pas de demander à ces talentueux artistes polyvalents formés à l’école panafricaine du mythique village Ki-Yi, tout comme lui d’ailleurs, de prêter une oreille attentive à leur cri de cœur pour réveiller leur chose commune. Même si la musique, la danse, le théâtre, la percussion…ne sont désormais pour eux qu’un souvenir lointain pour des raisons qui leur sont propres.
En tout cas, Godey et Loody comptent énormément sur tous les Ivoiriens, ceux qui aiment la bonne musique inspirée du terroir, ceux qui ont aimé Sakoloh du temps de leur lune de miel, afin qu’ils puissent se donner le temps d’adoucir les mœurs des mélomanes d’ici et d’ailleurs.
Abou Bassa demeure l’arrangeur attitré de Sakoloh. Mais le duo lorgne aussi en direction de ses collègues David Tayorault et Olivier Blé. Histoire de donner, explique Godey, une couleur arc-en-ciel au sens de leurs ambitions.
Le projet d’album de Sakoloh est un condensé de mélodies raffinées irrésistibles qui traite de plusieurs thèmes. Godey ne dit pas le contraire: «Dieu m’a fait grâce de revenir à la vie, après plusieurs accidents. On dira donc merci au Seigneur pour ça. Sur d’autres titres, on chantera la paix et la réconciliation pour soutenir tous ceux ou toutes celles qui portent encore les douleurs de la guerre et de la vie. L’amour, la joie, l’environnent seront également au centre de notre album.»
Le Descendant dans la famille
Loody, à l’état civil César Opolé, est un ex-membre des «Descendants de Sakoloh» fondé en 2004, avec deux albums à son actif («Nous voulons la paix et «Dieu est mon pays». C’est lui, le complément idéal de Godey pour la relance artistique de Sakoloh. Comme Loody à la voix puissante nous l’apprend, l’idée de rejoindre le groupe s’impose à lui : «Je n’avais pas choisi d’être «Descendant» à la mort de Lohoré. En 2003, Lohoré m’avait déjà demandé de rejoindre le groupe. Ce n’était pas une histoire de famille. Le groupe avait besoin de moi. Mais si je n’avais pas répondu à son appel en son temps où je formais «Descendants de Sakoloh» avec son frère direct, c’est parce qu’il vivait encore. Aujourd’hui, je suis là, c’est fait, le temps a fait son travail. Avec mon «papa» Godey, nous allons désormais assurer son héritage. En tant que «Descendant des Sakoloh, quoi de plus normal qu’on unisse nos forces». Et Godey de l’accompagner: «Loody fréquentait déjà Lohoré de son vivant, qui est son cousin. Il connaît donc l’esprit du groupe. Nous allons continuer ce que nous faisions par le passer pour ne pas que le groupe disparaisse pour toujours. Nous sommes prêts à réussir ce pari.» C’est à découvrir absolument !
Schadé Adédé
schadeci@yahoo.fr