« Nous pas bouger » Ainsi pourrait se résumer le refus de plusieurs éléments des Forces républicaines de Côte d’Ivoire (FRCI), d’obtempérer à l’injonction à eux faite par le président Ouattara. Ce dernier par une circulaire en date du 22 mai passé, décidait de mettre un terme aux parades auxquelles s’adonnent les militaires dans les rues d’Abidjan sans autorisation. Il avait enjoint Paul Koffi Koffi, le ministre délégué à la défense qui à son tour, a donné instructions à la haute hiérarchie militaire de veiller à ce que tous les FRCI rentrent en casernes.
La date du 30 mai (Ndlr, hier) était fixée pour atteindre le point d’achèvement de l’exécution de cet ordre. Une visite de certains sites occupés illégalement par des militaires depuis la crise, a permis de constater que rien n’a bougé. Les FRCI sont encore à leurs ‘’bases’’ habituelles, et n’affichent aucune intention d’exécuter l’ordre de Ouattara qu’ils narguent plutôt. A Yopougon Sidéci sur le pont reliant ce sous-quartier à celui de Niangon, le check-point installé là, par des FRCI au lendemain de la crise postélectorale ; est toujours existant. Pis la dizaine d’éléments en faction à ce poste de police, y dressent désormais un barrage tous les soirs avec des pneus usés.
Lesquels leur sert dit-on à couper le tronçon afin interdire toute circulation de personnes et de véhicules, après une certaine heure de la nuit. De plus, selon des témoignages d’habitants, il n’est pas rare de voir ces FRCI parader dans les quartiers environnants, armés de fusils d’assaut. A Nouveau-quartier, toujours dans la même commune, le constat est le même. Le village de la liberté (vaste domaine privé du FPI), transformé en camp de concentration des FRCI depuis la guerre, est lui aussi toujours occupé. Les militaires sont encore maîtres des lieux et continuent de perpétrer des brimades aux populations à l’abri des regards. Dans la commune d’Adjamé, l’institut Marie-Thérèse qui a servi successivement de base au groupement des patriotes pour la paix (GPP), au génie militaire de Bouaké, délocalisée à Abidjan, et depuis la crise postélectorale aux hommes du commandant Koné Zakaria ; n’est toujours pas libéré. Et vu la l’impressionnant détachement FRCI qui s’y trouve, il est claire que les jeunes filles pensionnaires de cette école, peuvent rêver encore longtemps d’une éventuelle réintégration dans leur local.
Christ Méla
La date du 30 mai (Ndlr, hier) était fixée pour atteindre le point d’achèvement de l’exécution de cet ordre. Une visite de certains sites occupés illégalement par des militaires depuis la crise, a permis de constater que rien n’a bougé. Les FRCI sont encore à leurs ‘’bases’’ habituelles, et n’affichent aucune intention d’exécuter l’ordre de Ouattara qu’ils narguent plutôt. A Yopougon Sidéci sur le pont reliant ce sous-quartier à celui de Niangon, le check-point installé là, par des FRCI au lendemain de la crise postélectorale ; est toujours existant. Pis la dizaine d’éléments en faction à ce poste de police, y dressent désormais un barrage tous les soirs avec des pneus usés.
Lesquels leur sert dit-on à couper le tronçon afin interdire toute circulation de personnes et de véhicules, après une certaine heure de la nuit. De plus, selon des témoignages d’habitants, il n’est pas rare de voir ces FRCI parader dans les quartiers environnants, armés de fusils d’assaut. A Nouveau-quartier, toujours dans la même commune, le constat est le même. Le village de la liberté (vaste domaine privé du FPI), transformé en camp de concentration des FRCI depuis la guerre, est lui aussi toujours occupé. Les militaires sont encore maîtres des lieux et continuent de perpétrer des brimades aux populations à l’abri des regards. Dans la commune d’Adjamé, l’institut Marie-Thérèse qui a servi successivement de base au groupement des patriotes pour la paix (GPP), au génie militaire de Bouaké, délocalisée à Abidjan, et depuis la crise postélectorale aux hommes du commandant Koné Zakaria ; n’est toujours pas libéré. Et vu la l’impressionnant détachement FRCI qui s’y trouve, il est claire que les jeunes filles pensionnaires de cette école, peuvent rêver encore longtemps d’une éventuelle réintégration dans leur local.
Christ Méla