ABIDJAN - La justice ivoirienne a commencé jeudi ses auditions de proches de l`ex-président Laurent Gbagbo détenus à la suite de la crise meurtrière de 2010-2011, en interrogeant l`ex-chef de son parti Pascal Affi N`Guessan, a annoncé à l`AFP l`un de ses avocats.
Ancien Premier ministre et ex-chef du Front populaire ivoirien (FPI, parti de M. Gbagbo), M. N`Guessan, incarcéré à Bouna (nord-est du pays), "a été entendu pour la première fois sur le fond par les juges depuis son inculpation pour crime économique et atteinte à la sûreté de l`Etat", a affirmé son avocat, Me Toussaint Zahui Dako, joint par téléphone depuis Abidjan.
"L`audition va se poursuivre demain" (vendredi), a-t-il ajouté.
Cette audience marque le début des auditions d`"une vingtaine" de pro-Gbagbo détenus dans plusieurs villes du Nord ivoirien depuis plus d`un an. Cette série d`auditions est censée s`achever en octobre, selon le programme fourni par les avocats à l`AFP.
Ces personnalités, parmi lesquelles figure l`ancienne Première dame Simone Gbagbo, détenue à Odienné (nord), avaient été arrêtées puis placées en détention à la fin de la crise politico-militaire meurtrière de décembre 2010-avril 2011, pour atteinte à la sûreté de l`Etat et/ou infractions économiques, détournements de deniers publics notamment.
Née du refus de M. Gbagbo de reconnaître sa défaite à l`élection de novembre 2010, la crise a fait quelque 3.000 morts.
Le camp Gbagbo réclame sans relâche la libération de ses responsables en détention, l`ex-président en tête, incarcéré à La Haye par la Cour pénale internationale (CPI), qui le soupçonne de crimes contre l`humanité.
Comme des ONG internationales, il dénonce aussi le "deux poids, deux mesures", aucun proche du chef de l`Etat Alassane Ouattara n`ayant à ce jour été inquiété par la justice ivoirienne en lien avec la crise, malgré de lourds soupçons d`implication dans des exactions pesant sur certaines personnalités de son camp et sa propre promesse d`"impartialité".
Ancien Premier ministre et ex-chef du Front populaire ivoirien (FPI, parti de M. Gbagbo), M. N`Guessan, incarcéré à Bouna (nord-est du pays), "a été entendu pour la première fois sur le fond par les juges depuis son inculpation pour crime économique et atteinte à la sûreté de l`Etat", a affirmé son avocat, Me Toussaint Zahui Dako, joint par téléphone depuis Abidjan.
"L`audition va se poursuivre demain" (vendredi), a-t-il ajouté.
Cette audience marque le début des auditions d`"une vingtaine" de pro-Gbagbo détenus dans plusieurs villes du Nord ivoirien depuis plus d`un an. Cette série d`auditions est censée s`achever en octobre, selon le programme fourni par les avocats à l`AFP.
Ces personnalités, parmi lesquelles figure l`ancienne Première dame Simone Gbagbo, détenue à Odienné (nord), avaient été arrêtées puis placées en détention à la fin de la crise politico-militaire meurtrière de décembre 2010-avril 2011, pour atteinte à la sûreté de l`Etat et/ou infractions économiques, détournements de deniers publics notamment.
Née du refus de M. Gbagbo de reconnaître sa défaite à l`élection de novembre 2010, la crise a fait quelque 3.000 morts.
Le camp Gbagbo réclame sans relâche la libération de ses responsables en détention, l`ex-président en tête, incarcéré à La Haye par la Cour pénale internationale (CPI), qui le soupçonne de crimes contre l`humanité.
Comme des ONG internationales, il dénonce aussi le "deux poids, deux mesures", aucun proche du chef de l`Etat Alassane Ouattara n`ayant à ce jour été inquiété par la justice ivoirienne en lien avec la crise, malgré de lourds soupçons d`implication dans des exactions pesant sur certaines personnalités de son camp et sa propre promesse d`"impartialité".