Le mouvement des élèves et étudiants pour la victoire d’Albert Toikeusse Mabri (Mev-Atm) a animé récemment une conférence de presse à Yopougon, pour donner sa position sur la fermeture de l’université et sur la réinsertion des jeunes. Adiko Franck, président et animateur de la conférence a, d’entrée dit toute sa reconnaissance au chef de l’Etat, aux côtés de qui se bat leur leader Mabri Toikeusse pour la reconstruction de la Côte d’Ivoire.
Son mouvement salue la fermeture de l’université qui, selon lui, s’imposait au regard des activités non conformes qui s’exerçaient sur les campus. Il apprécie également la rénovation en cours. Toutefois il se dit favorable à un renouveau de tout le système éducatif. ‘’Au-delà du renouveau des infrastructures universitaires, il faut repenser l’école et le syndicalisme. L’école était prise en otage par les politiques. Si on repeint les murs qu’on fait revenir les mêmes pratiques du passé, on n’aura rien fait. Notre constitution n’interdit pas les syndicats, mais il faut pouvoir les encadrer et les canaliser. Il est bon que le maître reste le maître et que l’élève soit l’élève’’, a dit Adiko Franck. Cet ancien fesciste s’est voulu critique vis-à-vis du syndicat dans lequel il exerçait des responsabilités. ‘’C’est la Fesci qui m’a formé. Mais hier, nous avons pris des positions qui nous ont valu des choses. Jusqu’aux élections présidentielles, nous savons ce que l’intransigeance des uns et des autres nous a amenés à faire’’, a regretté Adiko Franck. Concernant l’insertion des jeunes projetée par les autorités, le conférencier a demandé de la patience et de l’indulgence, arguant que le pays sort d’une situation difficile. ‘’On n’est pas au pouvoir mais on est avec le pouvoir. La question de l’insertion des jeunes est une préoccupation générale’’, a-t-il conclu. A cette conférence, Adiko Franck et ses camarades ont annoncé leur candidature au prochain congrès de la jeunesse de l’UDPCI. Ils ont bénéficié du soutien de Denis Tokpa du cabinet du ministre Albert Flindé, un autre cadre de l’UDPCI.
S. Débailly
Son mouvement salue la fermeture de l’université qui, selon lui, s’imposait au regard des activités non conformes qui s’exerçaient sur les campus. Il apprécie également la rénovation en cours. Toutefois il se dit favorable à un renouveau de tout le système éducatif. ‘’Au-delà du renouveau des infrastructures universitaires, il faut repenser l’école et le syndicalisme. L’école était prise en otage par les politiques. Si on repeint les murs qu’on fait revenir les mêmes pratiques du passé, on n’aura rien fait. Notre constitution n’interdit pas les syndicats, mais il faut pouvoir les encadrer et les canaliser. Il est bon que le maître reste le maître et que l’élève soit l’élève’’, a dit Adiko Franck. Cet ancien fesciste s’est voulu critique vis-à-vis du syndicat dans lequel il exerçait des responsabilités. ‘’C’est la Fesci qui m’a formé. Mais hier, nous avons pris des positions qui nous ont valu des choses. Jusqu’aux élections présidentielles, nous savons ce que l’intransigeance des uns et des autres nous a amenés à faire’’, a regretté Adiko Franck. Concernant l’insertion des jeunes projetée par les autorités, le conférencier a demandé de la patience et de l’indulgence, arguant que le pays sort d’une situation difficile. ‘’On n’est pas au pouvoir mais on est avec le pouvoir. La question de l’insertion des jeunes est une préoccupation générale’’, a-t-il conclu. A cette conférence, Adiko Franck et ses camarades ont annoncé leur candidature au prochain congrès de la jeunesse de l’UDPCI. Ils ont bénéficié du soutien de Denis Tokpa du cabinet du ministre Albert Flindé, un autre cadre de l’UDPCI.
S. Débailly