Le mythique gardien de but des Lions indomptables du Cameroun et l’Africa Sport d’Abidjan et de quelques clubs européens dans les années 80, Joseph Antoine Bell, raconte sa longue carrière footballistique à travers un ouvrage intitulé «Vu de ma cage». La dédicace de l’œuvre a eu lieu, vendredi, à la Librairie de France, au Plateau, en présence de quelques anciennes gloires des Eléphants de Côte d’Ivoire dont Abdoulaye Traoré.
Excellent gardien de but, mais aussi joueur qui savait faire prolonger le spectacle et donner vie au football en dehors des stades, Antoine Bell a su s’imposer au fil de ses prises de position d’une implacable logique et souvent hardies comme une sorte de philosophe des stades, un intellectuel du ballon rond. Treize ans après avoir rangé définitivement les gants, il revient sur sa belle carrière et raconte, dans une généreuse autobiographie, des anecdotes inattendues. Comme cette affaire de match qu’il aurait vendu à Arab Contractors, au Caire. C’était en 1983. Alors qu’il gardait les cages de l’Africa Sport d’Abidjan, en quart de finale de la coupe d’Afrique des vainqueurs de coupes, il se serait fait acheter par le club égyptien, tout juste après la défaite-élimination de son club (0-3) après (2-0) à Abidjan. Ce qu’il a repoussé de gants fermes.
«En football comme dans la vie, vous n’êtes rien sans les autres, en football aucun joueur ne réussit s’il n’a conscience de la nécessité de travailler avec les autres, s’il ne respecte pas la discipline du groupe», précise-t-il. «De ma cage, j’ai vu derrières les joueurs des hommes avec leurs défauts de mégalomanes, d’hypocrisie, de jalousie, mais aussi avec des qualités. J’ai vu des dirigeants qui voulaient m’enfermer dans ma cage, s’imposer aux autres», a-t-il ajouté, par ailleurs.
Bruno Kouadio
Excellent gardien de but, mais aussi joueur qui savait faire prolonger le spectacle et donner vie au football en dehors des stades, Antoine Bell a su s’imposer au fil de ses prises de position d’une implacable logique et souvent hardies comme une sorte de philosophe des stades, un intellectuel du ballon rond. Treize ans après avoir rangé définitivement les gants, il revient sur sa belle carrière et raconte, dans une généreuse autobiographie, des anecdotes inattendues. Comme cette affaire de match qu’il aurait vendu à Arab Contractors, au Caire. C’était en 1983. Alors qu’il gardait les cages de l’Africa Sport d’Abidjan, en quart de finale de la coupe d’Afrique des vainqueurs de coupes, il se serait fait acheter par le club égyptien, tout juste après la défaite-élimination de son club (0-3) après (2-0) à Abidjan. Ce qu’il a repoussé de gants fermes.
«En football comme dans la vie, vous n’êtes rien sans les autres, en football aucun joueur ne réussit s’il n’a conscience de la nécessité de travailler avec les autres, s’il ne respecte pas la discipline du groupe», précise-t-il. «De ma cage, j’ai vu derrières les joueurs des hommes avec leurs défauts de mégalomanes, d’hypocrisie, de jalousie, mais aussi avec des qualités. J’ai vu des dirigeants qui voulaient m’enfermer dans ma cage, s’imposer aux autres», a-t-il ajouté, par ailleurs.
Bruno Kouadio