En dépit de l’appel de l’autorité leur demandant de surseoir à une quelconque marche de protestation, une centaine de policiers souscripteurs ont marché, hier, pour réclamer leur argent dans l’opération de l’acquisition de terrains nus au profit des policiers. Une opération initiée depuis 2008 par le Fonds national de la police et dont les résultats tardent à venir. Face à ce qu’ils qualifient d’arnaque, 150 policiers des 4111 souscripteurs ont pris d’assaut très tôt le matin, le siège du Fonds situé en zone 3 à la Crs 2. De là, les protestataires ont terminé leur marche par un sit-in devant les locaux de la direction générale au Plateau où ils scandaient des slogans très hostiles au directeur du Fonds national de la police, «Dg voleur !» «Dg voleur!» «Dg voleur!» A qui ils ont demandé la démission pour complicité. Sur d’autres pancartes, l’on pouvait lire. "Nous avons été arnaqués depuis 2006", "on veut notre argent", "Président (Alassane Ouattara) au secours, tu nous as promis la fin de l’impunité. Selon quelques policiers concernés qui ont bien voulu garder l’anonymat, il n’est plus question de faire confiance à qui que ce soit dans cette opération. «Nous voulons notre argent. Depuis septembre 2006, nous avons contribué à hauteur de 16200 F CFA par mois, et les promoteurs immobiliers avaient promis de nous livrer nos maisons au bout de cinq ans de cotisation. Ce délai est passé depuis septembre 2011; nous nous rendons compte que nous avons été arnaqués", a asséné, l’un des meneurs du mouvement, le sergent-chef Koffi Arnaud.
Les protestataires estiment que le Directeur général du Fonds, le commissaire Kourouma doit rendre des comptes dans la mesure où depuis 2004 qu’il occupe ce poste, il n’a été en mesure de trouver solution à leur préoccupation. La marche des policiers a été encadrée par des éléments des forces de sécurité jusqu’à la direction générale de la police nationale au Plateau où un dispositif sécuritaire impressionnant les attendait. Des chars de l’Onuci et un important détachement d’éléments de forces onusiennes et de la Bae se sont positionnés aux alentours de la direction générale de police, entraînant du coup des perturbations dans la circulation au niveau du pont Félix Houphouët-Boigny au Plateau. Les automobilistes ont été contraints à des déviations à partir du carrefour du rond point de l’espace de l’indépendance. A l’issue de leur marche, les manifestants ont été entendus par les autorités policières. Le directeur général de la police, Brindou M’bia, a voulu s’entretenir avec les représentants des manifestants mais ceux-ci ont souhaité qu’il s’adresse publiquement à eux tous. Il est donc resté attentif aux revendications des policiers manifestants. «C’est normal qu’on vous donne votre argent. Pour ceux qui ne souhaitent plus continuer l’opération» a indiqué l’autorité policière. Celle-ci a par ailleurs demandé l’ouverture d’une liste des tous ceux qui manifestent le désir de se faire rembourser. Cela a été fait séance tenante. Notons que les souscripteurs réclament chacun la somme de 1,9 million de fca comme part de cotisation dans l’opération qui a débuté depuis 2008. Après leur marche, les policiers manifestants, aux dernières nouvelles, devraient rencontrer le ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur.
DE BOUAFFO
Les protestataires estiment que le Directeur général du Fonds, le commissaire Kourouma doit rendre des comptes dans la mesure où depuis 2004 qu’il occupe ce poste, il n’a été en mesure de trouver solution à leur préoccupation. La marche des policiers a été encadrée par des éléments des forces de sécurité jusqu’à la direction générale de la police nationale au Plateau où un dispositif sécuritaire impressionnant les attendait. Des chars de l’Onuci et un important détachement d’éléments de forces onusiennes et de la Bae se sont positionnés aux alentours de la direction générale de police, entraînant du coup des perturbations dans la circulation au niveau du pont Félix Houphouët-Boigny au Plateau. Les automobilistes ont été contraints à des déviations à partir du carrefour du rond point de l’espace de l’indépendance. A l’issue de leur marche, les manifestants ont été entendus par les autorités policières. Le directeur général de la police, Brindou M’bia, a voulu s’entretenir avec les représentants des manifestants mais ceux-ci ont souhaité qu’il s’adresse publiquement à eux tous. Il est donc resté attentif aux revendications des policiers manifestants. «C’est normal qu’on vous donne votre argent. Pour ceux qui ne souhaitent plus continuer l’opération» a indiqué l’autorité policière. Celle-ci a par ailleurs demandé l’ouverture d’une liste des tous ceux qui manifestent le désir de se faire rembourser. Cela a été fait séance tenante. Notons que les souscripteurs réclament chacun la somme de 1,9 million de fca comme part de cotisation dans l’opération qui a débuté depuis 2008. Après leur marche, les policiers manifestants, aux dernières nouvelles, devraient rencontrer le ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur.
DE BOUAFFO