«La crise alimentaire touche déjà le Mali, le Burkina Faso, le Niger et le Sénégal. Cette menace qui plane sur toute la sous-région sera réelle si rien n’est fait. Les Etats doivent anticiper cette avancée. Il faut déjà que les pays excédentaires volent au secours des déficitaires. 700 mille dollars sont mobilisés sur les 1,5 million de dollars de besoins estimés. Il reste encore 800 mille dollars pour faire face à la menace ».
C’est en ces termes que les responsables membres du panel d’organisation paysanne ouest africaine ont souhaité attirer l’attention des décideurs, notamment du président de la Cedeao, sur la grande crise qui menace la sous-région. C’était au cours d’une conférence de presse tenue le 5 juin dernier à la Maison de la presse au Plateau.
« Sans une intervention d’envergure, les communautés risquent d’épuiser leurs moyens d’existence et de voir leurs biens disparaître à mesure que le bétail meurt ou est vendu à vil prix pour s’alimenter. Les semences sont consommées et les communautés ne seront pas capables de préparer la prochaine campagne agricole. Les taux de malnutrition risquent d’être très élevés si aucune action préventive n’est entreprise. L’Unicef a annoncé que plus d’un million d’enfants âgés de moins de cinq ans sont menacés cette année de malnutrition aiguë. L’impact à long terme sur la croissance des enfants et la création de moyens d’existence durables sont évidents, aggravant encore davantage la pauvreté dans la sous-région », ont expliqué les membres du panel. Ce panel, composé de Patrick N’Gouan de la Côte d’Ivoire, Bassika Dao de la Confédération paysanne du Burkina Faso et Idrissa Bi-Hayaloudu du Niger, a indiqué que l’insécurité est une préoccupation majeure et croissante, notamment avec le cycle de violence dont est victime l’ensemble des pays de la sous-région.
Djè Abel
C’est en ces termes que les responsables membres du panel d’organisation paysanne ouest africaine ont souhaité attirer l’attention des décideurs, notamment du président de la Cedeao, sur la grande crise qui menace la sous-région. C’était au cours d’une conférence de presse tenue le 5 juin dernier à la Maison de la presse au Plateau.
« Sans une intervention d’envergure, les communautés risquent d’épuiser leurs moyens d’existence et de voir leurs biens disparaître à mesure que le bétail meurt ou est vendu à vil prix pour s’alimenter. Les semences sont consommées et les communautés ne seront pas capables de préparer la prochaine campagne agricole. Les taux de malnutrition risquent d’être très élevés si aucune action préventive n’est entreprise. L’Unicef a annoncé que plus d’un million d’enfants âgés de moins de cinq ans sont menacés cette année de malnutrition aiguë. L’impact à long terme sur la croissance des enfants et la création de moyens d’existence durables sont évidents, aggravant encore davantage la pauvreté dans la sous-région », ont expliqué les membres du panel. Ce panel, composé de Patrick N’Gouan de la Côte d’Ivoire, Bassika Dao de la Confédération paysanne du Burkina Faso et Idrissa Bi-Hayaloudu du Niger, a indiqué que l’insécurité est une préoccupation majeure et croissante, notamment avec le cycle de violence dont est victime l’ensemble des pays de la sous-région.
Djè Abel