LA HAYE - La défense de l`ancien président ivoirien Laurent Gbagbo, soupçonné par la Cour pénale internationale (CPI) de crimes contre l`humanité, a demandé jeudi un report de l`audience de confirmation des charges qui doit se tenir le 18 juin, a indiqué la cour.
La défense demande à la CPI d`ordonner que l`audience de confirmation des charges soit repoussée à la date qu`il plaira à la chambre préliminaire de fixer, postérieurement au 18 juin 2012", a écrit Emmanuel Altit, le conseil français de M. Gbagbo, dans un document officiel rendu public jeudi dans sa version expurgée.
L`audience de confirmation des charges doit permettre aux juges de déterminer si les éléments de preuve rassemblés par l`accusation sont assez solides pour permettre la tenue d`un procès.
M. Altit a assuré que M."Gbagbo serait victime d`une violation de son droit à un procès équitable" si l`audience avait lieu à la date prévue.
L`accusation et l`équipe de la défense ne disposent pas "de l`égalité des armes" selon l`avocat, qui évoque une "disproportion flagrante" des ressources financières et humaines.
Le conseil de M. Gbagbo, qui bénéficie de l`aide judiciaire, a également affirmé être en butte à "un environnement hostile" en Côte d`Ivoire, quand son équipe se rend dans le pays pour mener à bien ses enquêtes.
Premier ex-chef d`Etat remis à la CPI, Laurent Gbagbo, 67 ans, est soupçonné par la CPI d`être "coauteur indirect" de crimes contre l`humanité commis lors des violences post-électorales de 2010-2011.
Son refus de céder le pouvoir à son rival et actuel président Alassane Ouattara avait plongé le pays dans une crise meurtrière qui avait fait 3.000 morts.
La défense demande à la CPI d`ordonner que l`audience de confirmation des charges soit repoussée à la date qu`il plaira à la chambre préliminaire de fixer, postérieurement au 18 juin 2012", a écrit Emmanuel Altit, le conseil français de M. Gbagbo, dans un document officiel rendu public jeudi dans sa version expurgée.
L`audience de confirmation des charges doit permettre aux juges de déterminer si les éléments de preuve rassemblés par l`accusation sont assez solides pour permettre la tenue d`un procès.
M. Altit a assuré que M."Gbagbo serait victime d`une violation de son droit à un procès équitable" si l`audience avait lieu à la date prévue.
L`accusation et l`équipe de la défense ne disposent pas "de l`égalité des armes" selon l`avocat, qui évoque une "disproportion flagrante" des ressources financières et humaines.
Le conseil de M. Gbagbo, qui bénéficie de l`aide judiciaire, a également affirmé être en butte à "un environnement hostile" en Côte d`Ivoire, quand son équipe se rend dans le pays pour mener à bien ses enquêtes.
Premier ex-chef d`Etat remis à la CPI, Laurent Gbagbo, 67 ans, est soupçonné par la CPI d`être "coauteur indirect" de crimes contre l`humanité commis lors des violences post-électorales de 2010-2011.
Son refus de céder le pouvoir à son rival et actuel président Alassane Ouattara avait plongé le pays dans une crise meurtrière qui avait fait 3.000 morts.