ABIDJAN - La justice ivoirienne a lancé une commission
rogatoire contre l`écrivaine française d`origine camerounaise Calixthe Beyala
pour "recel de fonds volés ou détournés et blanchiment de capitaux" durant la
crise ivoirienne de 2010-2011, selon un communiqué transmis samedi à l`AFP.
Un juge ivoirien a émis "une commission rogatoire destinée aux autorités
judiciaires françaises" en vue de l`"inculpation de Mme Calixthe Beyala pour
des faits de recel de fonds volés ou détournés et de blanchiment de capitaux",
indique le texte signé du parquet d`Abidjan.
"Les résultats partiels des investigations menées dans des banques de la
place révèlent que les 14, 15 et 17 décembre 2010, c`est-à-dire en pleine
crise postélectorale, cette femme a perçu, sur ordre" d`une fille de
l`ex-première dame Simone Gbagbo, une somme totale de plus de 134 millions
FCFA (205.000 euros), "pour le règlement de prétendus +droits d`auteur+",
affirme le parquet.
Ces fonds, prélevés sur des comptes en Côte d`Ivoire, "ont été versés sur
des comptes domiciliés dans des banques européennes", conclut le communiqué.
Calixthe Beyala a été l`un des plus fervents soutiens de l`ex-président
ivoirien Laurent Gbagbo durant la crise politico-militaire de décembre
2010-avril 2011, née du refus de ce dernier de reconnaître sa défaite à la
présidentielle de novembre 2010. La crise a fait quelque 3.000 morts.
rogatoire contre l`écrivaine française d`origine camerounaise Calixthe Beyala
pour "recel de fonds volés ou détournés et blanchiment de capitaux" durant la
crise ivoirienne de 2010-2011, selon un communiqué transmis samedi à l`AFP.
Un juge ivoirien a émis "une commission rogatoire destinée aux autorités
judiciaires françaises" en vue de l`"inculpation de Mme Calixthe Beyala pour
des faits de recel de fonds volés ou détournés et de blanchiment de capitaux",
indique le texte signé du parquet d`Abidjan.
"Les résultats partiels des investigations menées dans des banques de la
place révèlent que les 14, 15 et 17 décembre 2010, c`est-à-dire en pleine
crise postélectorale, cette femme a perçu, sur ordre" d`une fille de
l`ex-première dame Simone Gbagbo, une somme totale de plus de 134 millions
FCFA (205.000 euros), "pour le règlement de prétendus +droits d`auteur+",
affirme le parquet.
Ces fonds, prélevés sur des comptes en Côte d`Ivoire, "ont été versés sur
des comptes domiciliés dans des banques européennes", conclut le communiqué.
Calixthe Beyala a été l`un des plus fervents soutiens de l`ex-président
ivoirien Laurent Gbagbo durant la crise politico-militaire de décembre
2010-avril 2011, née du refus de ce dernier de reconnaître sa défaite à la
présidentielle de novembre 2010. La crise a fait quelque 3.000 morts.