L’interpellation au Togo, suivi de son extradition à Abidjan de l’ancien Ministre Lida Kouassi Moïse par le pouvoir d’Abidjan, est de nature à créer un climat de peur chez les partisans de Gbagbo exilés au Ghana voisin, surtout ceux qui sont sous le coup de mandats d’arrêt internationaux à eux délivrés par le régime d’Alassane Ouattara.
Quelques Ivoiriens que nous avons interrogés sur place à Accra ont donné leur sentiment sur ce qui est arrivé à Lida Kouassi. « C’est malheureux de la part des autorités togolaises et de l’UNHCR Togo qui ont été irresponsables et même muettes face à l’arrestation de Lida Kouassi. Pour nous, exilés ivoiriens au Ghana, nous avons pris un avocat qui va poursuivre nos dossiers au cas où il y aurait ces genres de faits. Nous sommes très attristés», a dit Kassy Nicodème, collaborateur du Ministre Assoua Adou, président de la coordination FPI en exil. Quant à Gadou Fulbert, secrétaire à l’organisation de la coalition pour la libération de président Gbagbo,vivant en France mais qui était de passage à Accra, il a estimé que le pouvoir de Ouattara a signé la mort de la réconciliation avec l’arrestation de Lida Kouassi. « C`est la mort de la réconciliation. J’ai un sentiment de dégoût et de trahison de la part de Faure Gnassingbé du Togo. Nous avons dit nos vérités à l`ambassadeur du Togo en France.» Pour sa part, Maître Séban Alexis, président du camp d’Ampain au Ghana, par ailleurs président de la Fédération des camps de refugiés ivoiriens de l’Afrique de l’Ouest ( Fcriao), s’est sérieusement inquiété. «Nous sommes très inquiets et nous pensons même que Ouattara veut nous extrader tous. Nous allons rencontrer l’UNHCR du Ghana, ensuite écrire à Genève. Si nous n`avons pas de réponse convaincante et sécurisante, nous allons nous rendre à la frontière de la Côte d’Ivoire avec le Ghana pour que nous soyons tous emprisonnés par Ouattara. Trop c’est trop», s’est-il emporté. Quant à l’ancien ministre Dosso Charles Rodel, il s’est voulu, malgré le sentiment de révolte qui l’anime, déterminé à continuer la lutte. « J’ai un sentiment de révolte. Je pense que chemin faisant, nous pouvons avoir des problèmes mais nous devons aller jusqu`au bout. La restauration de la Côte d’Ivoire est inévitable », a t il dit avant de poursuivre : « Si cela doit être le prix à payer pour que la Côte d’Ivoire sorte du chaos dans lequel elle est plongée, je ne peux que louer Dieu. J`ai foi que le mensonge n`aura point raison du vrai», a conclu Dosso Charles.
Propos recueillis par Offory Napossou
Quelques Ivoiriens que nous avons interrogés sur place à Accra ont donné leur sentiment sur ce qui est arrivé à Lida Kouassi. « C’est malheureux de la part des autorités togolaises et de l’UNHCR Togo qui ont été irresponsables et même muettes face à l’arrestation de Lida Kouassi. Pour nous, exilés ivoiriens au Ghana, nous avons pris un avocat qui va poursuivre nos dossiers au cas où il y aurait ces genres de faits. Nous sommes très attristés», a dit Kassy Nicodème, collaborateur du Ministre Assoua Adou, président de la coordination FPI en exil. Quant à Gadou Fulbert, secrétaire à l’organisation de la coalition pour la libération de président Gbagbo,vivant en France mais qui était de passage à Accra, il a estimé que le pouvoir de Ouattara a signé la mort de la réconciliation avec l’arrestation de Lida Kouassi. « C`est la mort de la réconciliation. J’ai un sentiment de dégoût et de trahison de la part de Faure Gnassingbé du Togo. Nous avons dit nos vérités à l`ambassadeur du Togo en France.» Pour sa part, Maître Séban Alexis, président du camp d’Ampain au Ghana, par ailleurs président de la Fédération des camps de refugiés ivoiriens de l’Afrique de l’Ouest ( Fcriao), s’est sérieusement inquiété. «Nous sommes très inquiets et nous pensons même que Ouattara veut nous extrader tous. Nous allons rencontrer l’UNHCR du Ghana, ensuite écrire à Genève. Si nous n`avons pas de réponse convaincante et sécurisante, nous allons nous rendre à la frontière de la Côte d’Ivoire avec le Ghana pour que nous soyons tous emprisonnés par Ouattara. Trop c’est trop», s’est-il emporté. Quant à l’ancien ministre Dosso Charles Rodel, il s’est voulu, malgré le sentiment de révolte qui l’anime, déterminé à continuer la lutte. « J’ai un sentiment de révolte. Je pense que chemin faisant, nous pouvons avoir des problèmes mais nous devons aller jusqu`au bout. La restauration de la Côte d’Ivoire est inévitable », a t il dit avant de poursuivre : « Si cela doit être le prix à payer pour que la Côte d’Ivoire sorte du chaos dans lequel elle est plongée, je ne peux que louer Dieu. J`ai foi que le mensonge n`aura point raison du vrai», a conclu Dosso Charles.
Propos recueillis par Offory Napossou