La démarche politique du front populaire traduit en lui seul la stratégie de reconquête du pouvoir. Refus de prendre part au gouvernement, de participer aux élections législatives. Pour justifier ce refus du jeu républicain, il pose des conditions maximalistes comme la libération de Laurent Gbagbo détenu à la Haye et de tous les membres de sa direction sans jugement. Comme le disait, le ministre de l’intérieur, la direction du FPI a un autre calendrier. Akoun Laurent, et son responsable à la jeunesse annoncent chaque jour le retour au pouvoir du FPI dans les prochains jours, alors que la prochaine élection présidentielle est prévue pour l’an 2015. Sa presse prépare les esprits par une description apocalypslistique de la situation socio économique, en faisant une totale abstraction de la réalité.
C’est un secret de Polichinelle, à feu doux, le FPI prépare un retour au pouvoir par les armes. Il dispose à cet effet d’un réseau de soldats déserteurs comme le commandant Abéhi, qui recrute et encadre des mercenaires et miliciens libériens et guinéens. Des jeunes sont aussi enrôlés dans les camps de refugiés dans les pays d’asile comme le Libéria et le Ghana. Ils sont nourris de haine, contre le pouvoir et les communautés étrangères vivant au pays. L’objectif, prétexter une colère des populations à l’ouest pour mener une attaque ou à tout le moins crée un sentiment d’insécurité qui va freiner les investisseurs dans leur élan. Une thèse confirmée par des responsables de Human Rights Watch. Et pour conforter chacun, le FPI est resté jusque là muet comme une carpe sur touts les attaques qui se déroulent à l’ouest. Certains de ses militants et journalistes tentent de tronquer les faits pour renvoyer les regards vers d’autres pistes. Mais, la vérité crève les yeux, la reconquête du pouvoir par le FPI va se faire sur le corps de milliers d’innocentes victimes. Hélas.
Mamadou Doumbes
C’est un secret de Polichinelle, à feu doux, le FPI prépare un retour au pouvoir par les armes. Il dispose à cet effet d’un réseau de soldats déserteurs comme le commandant Abéhi, qui recrute et encadre des mercenaires et miliciens libériens et guinéens. Des jeunes sont aussi enrôlés dans les camps de refugiés dans les pays d’asile comme le Libéria et le Ghana. Ils sont nourris de haine, contre le pouvoir et les communautés étrangères vivant au pays. L’objectif, prétexter une colère des populations à l’ouest pour mener une attaque ou à tout le moins crée un sentiment d’insécurité qui va freiner les investisseurs dans leur élan. Une thèse confirmée par des responsables de Human Rights Watch. Et pour conforter chacun, le FPI est resté jusque là muet comme une carpe sur touts les attaques qui se déroulent à l’ouest. Certains de ses militants et journalistes tentent de tronquer les faits pour renvoyer les regards vers d’autres pistes. Mais, la vérité crève les yeux, la reconquête du pouvoir par le FPI va se faire sur le corps de milliers d’innocentes victimes. Hélas.
Mamadou Doumbes