ABIDJAN - Le parti de l`ex-président ivoirien Laurent Gbagbo a exigé la libération de l`ancien ministre de la Défense Moïse Lida Kouassi, arrêté au Togo puis extradé, dans un communiqué transmis lundi à l`AFP.
Le Front populaire ivoirien (FPI) "exige la libération immédiate de Lida Kouassi Moïse", indique le porte-parole Laurent Akoun.
"Ce serait un minimum de gage pour le dialogue politique en cours", affirme-t-il.
Le gouvernement du président Alassane Ouattara a relancé récemment le difficile "dialogue" avec le camp Gbagbo, pour tourner la page de la crise postélectorale de décembre 2010-avril 2011 qui a fait quelque 3.000 morts.
Le transfèrement en Côte d`Ivoire de l`ex-ministre "n`est rien d`autre qu`un rocambolesque enlèvement, qui relève d`un banditisme d`Etat avéré, opéré par deux autorités dictatoriales recouvertes du manteau de la République", accuse le FPI en ciblant les autorités ivoiriennes et togolaises.
Le parti se dit "profondément indigné et attristé par ces pratiques féodales dignes d`une autre époque".
Arrêté le 6 juin à Lomé où il vivait en exil depuis un an, puis extradé à Abidjan, M. Kouassi était, selon la justice ivoirienne, visé par deux mandats d`arrêt internationaux émis par Abidjan, l`un pour "crimes économiques" et l`autre pour "crimes de sang".
La justice ivoirienne a délivré depuis un an des mandats d`arrêt contre 24 figures du régime déchu actuellement en exil, notamment au Ghana et au Togo. Aucun n`avait auparavant été exécuté.
Le Front populaire ivoirien (FPI) "exige la libération immédiate de Lida Kouassi Moïse", indique le porte-parole Laurent Akoun.
"Ce serait un minimum de gage pour le dialogue politique en cours", affirme-t-il.
Le gouvernement du président Alassane Ouattara a relancé récemment le difficile "dialogue" avec le camp Gbagbo, pour tourner la page de la crise postélectorale de décembre 2010-avril 2011 qui a fait quelque 3.000 morts.
Le transfèrement en Côte d`Ivoire de l`ex-ministre "n`est rien d`autre qu`un rocambolesque enlèvement, qui relève d`un banditisme d`Etat avéré, opéré par deux autorités dictatoriales recouvertes du manteau de la République", accuse le FPI en ciblant les autorités ivoiriennes et togolaises.
Le parti se dit "profondément indigné et attristé par ces pratiques féodales dignes d`une autre époque".
Arrêté le 6 juin à Lomé où il vivait en exil depuis un an, puis extradé à Abidjan, M. Kouassi était, selon la justice ivoirienne, visé par deux mandats d`arrêt internationaux émis par Abidjan, l`un pour "crimes économiques" et l`autre pour "crimes de sang".
La justice ivoirienne a délivré depuis un an des mandats d`arrêt contre 24 figures du régime déchu actuellement en exil, notamment au Ghana et au Togo. Aucun n`avait auparavant été exécuté.