Conakry - Excellence, Madame la Présidente de la République du Libéria, Présidente en exercice de la Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement de l’Union du Fleuve Mano ;
Excellence, Monsieur le Président de la République de Sierra Leone ;
Excellence, Monsieur le Président de la République de Guinée ;
Mesdames et Messieurs les Ministres ;
Mesdames et Messieurs les Chefs d’Institutions ;
Mesdames et Messieurs les Ambassadeurs ;
Honorables Invités ;
Mesdames et Messieurs,
Je suis heureux de me retrouver à nouveau en Guinée, six mois après ma première visite officielle. La Guinée et la Côte d’Ivoire entretiennent des relations séculaires de fraternité et d’amitié. Nos deux pays sont liés par la géographie, l’histoire et la culture.
Je me réjouis donc de l’opportunité que nous offre le 21ème sommet de l’Union du Fleuve Mano, de rencontrer à nouveau mon frère, le Président Alpha CONDE, à qui je tiens à exprimer mes sincères remerciements pour l’accueil chaleureux et pour toutes les marques d’attention dont ma délégation et moi-même sommes l’objet, depuis notre arrivée.
Je voudrais aussi rendre un hommage mérité à son Excellence Madame Ellen Johnson SIRLEAF, Présidente de la République du Libéria, Présidente en exercice de la Conférence des Chefs d’Etats et de Gouvernement de l’Union du Fleuve Mano pour l’excellent travail accompli au bénéfice de nos Etats et de nos peuples. En effet, sous son impulsion, notre union a gagné en maturité et en vitalité.
Je tiens, en outre, à saluer l’action de Son Excellence Dr ERNEST BAÏ KOROMA, Président de la République de Sierra Leone dont le pays abrite le siège de notre union.
En mettant gracieusement à la disposition de notre organisation, un terrain devant permettre de construire un siège digne de son nom, il démontre, s’il en était besoin son engagement en faveur de notre Union.
Je voudrais enfin féliciter Madame Sara Daraba KABA, Secrétaire Général de l’Union du Fleuve Mano, pour son dynamisme et son dévouement à notre cause commune. A ces félicitations, j’associe bien évidemment tous ses collaborateurs, pour leur sens du devoir et pour leur efficacité.
Excellences, Madame et Messieurs les Chefs d’Etat,
Cette session ordinaire constitue, à n’en point douter, une occasion privilégiée de faire le bilan des activités réalisées sous notre commune impulsion, depuis le Sommet extraordinaire du 17 juillet 2011, à Monrovia et de prendre de nouvelles résolutions. Nous pouvons d’ores et déjà être fiers des avancées remarquables réalisées dans la construction d’un espace intégré, l’idéal que nous poursuivons tous.
Mais nous devons avoir présents à l’esprit, qu’une intégration réussie passe nécessairement par les solutions idoines que nous saurons apporter aux questions essentielles de sécurité et de paix dans nos Etats.
Ces questions revêtent une importance capitale, en raison de la circulation des armes légères, de la perméabilité de nos frontières et des attaques perpétrées, par moment, en toute impunité. Ce sont donc des sujets de préoccupations communes.
L’attaque meurtrière survenue la semaine dernière à la frontière entre le Liberia et la Côte d’Ivoire, et qui a entraîné la mort de sept soldats de l’ONUCI, d’un soldat ivoirien et de dix civils ivoiriens vient de nous convaincre de la nécessité d’une mobilisation des Etats en vue d’éradiquer l’insécurité et d’assurer la tranquillité de nos populations. Ces drames que nous condamnons avec la plus grande fermeté, ont suscité une réprobation générale et unanime.
A l’occasion de ce sommet, je voudrais réitérer mes condoléances les plus attristées au Président Nigérien, au peuple frère du Niger et aux familles des victimes du contingent nigérien.
La solidarité que nous appelons de tous nos vœux a trouvé une parfaite illustration, à l’occasion de la concertation entre les autorités libériennes et ivoiriennes en présence des forces de l’ONUCI et de la MINUL. Je m’en félicite.
Excellences Mesdames et Messieurs,
Pour éviter que nos efforts ne soient réduits à néant, en matière de sécurité, une coopération renforcée entre nos Etats s’impose plus que jamais.
Les organes de notre communauté ont fort justement élaboré des programmes sur la paix et la sécurité qui nous seront soumis au cours de cette session. Il s’agit :
• du cadre stratégique de coopération transfrontalière
• du projet de plan opérationnel sur la Paix et la Sécurité
• des Unités Conjointes de Sécurité et de Restauration de la Confiance (UCSRC)
L’adoption de ces programmes nous aidera assurément à avancer résolument dans la voie du renforcement de la paix et de la sécurité de notre sous-région
Excellences Mesdames et messieurs,
Je reste convaincu, tout comme vous, qu’il ne saurait y avoir de développement sans paix.
La paix est une condition sine qua non du développement.
Nous avons les moyens de relever le défi de la paix, en conjuguant nos efforts et en faisant preuve d’une vigilance accrue.
Rien ne doit nous éloigner de notre vision commune, à savoir le développement et l’intégration de nos peuples.
Ces objectifs sont à notre portée et nous disposons d’atouts considérables.
Nous avons des ressources naturelles abondantes ainsi que des hommes et des femmes talentueux.
Quant aux moyens financiers, nous les trouverons aisément à une seule condition : que, notre Union soit plus forte, plus solide et plus crédible.
Ainsi, nous pourrons réaliser les projets retenus par nos experts. Qu’il s’agisse des projets routiers devant permettre le désenclavement de nos Etats, de l’interconnexion de nos réseaux électriques ou des mesures concrètes devant permettre de promouvoir et de rendre plus fluide nos échanges commerciaux.
Dans cette perspective, nous devons prendre toutes les dispositions pour lever les barrières entre nos Etats ; barrières qui entravent malheureusement le développement du commerce inter Etat et qui retarde ainsi l’intégration de nos économies.
C’est sur la base de partenariats dans tous les secteurs d’activités que nous ferons de notre union, un instrument au service de la paix, de la sécurité mais aussi du développement et du bien-être de nos populations.
Les recommandations pertinentes du conseil des ministres attestent de la prise de conscience des enjeux du moment et permettent d’envisager l’avenir avec confiance et sérénité.
Excellences, Madame et Messieurs les chefs d’Etat,
Je voudrais pour terminer réitérer mes sincères remerciements à mon frère le Président Alpha CONDE et au peuple guinéen pour la parfaite organisation de ce Sommet et pour toutes les attentions dont nous sommes l’objet
Je vous remercie.
Excellence, Monsieur le Président de la République de Sierra Leone ;
Excellence, Monsieur le Président de la République de Guinée ;
Mesdames et Messieurs les Ministres ;
Mesdames et Messieurs les Chefs d’Institutions ;
Mesdames et Messieurs les Ambassadeurs ;
Honorables Invités ;
Mesdames et Messieurs,
Je suis heureux de me retrouver à nouveau en Guinée, six mois après ma première visite officielle. La Guinée et la Côte d’Ivoire entretiennent des relations séculaires de fraternité et d’amitié. Nos deux pays sont liés par la géographie, l’histoire et la culture.
Je me réjouis donc de l’opportunité que nous offre le 21ème sommet de l’Union du Fleuve Mano, de rencontrer à nouveau mon frère, le Président Alpha CONDE, à qui je tiens à exprimer mes sincères remerciements pour l’accueil chaleureux et pour toutes les marques d’attention dont ma délégation et moi-même sommes l’objet, depuis notre arrivée.
Je voudrais aussi rendre un hommage mérité à son Excellence Madame Ellen Johnson SIRLEAF, Présidente de la République du Libéria, Présidente en exercice de la Conférence des Chefs d’Etats et de Gouvernement de l’Union du Fleuve Mano pour l’excellent travail accompli au bénéfice de nos Etats et de nos peuples. En effet, sous son impulsion, notre union a gagné en maturité et en vitalité.
Je tiens, en outre, à saluer l’action de Son Excellence Dr ERNEST BAÏ KOROMA, Président de la République de Sierra Leone dont le pays abrite le siège de notre union.
En mettant gracieusement à la disposition de notre organisation, un terrain devant permettre de construire un siège digne de son nom, il démontre, s’il en était besoin son engagement en faveur de notre Union.
Je voudrais enfin féliciter Madame Sara Daraba KABA, Secrétaire Général de l’Union du Fleuve Mano, pour son dynamisme et son dévouement à notre cause commune. A ces félicitations, j’associe bien évidemment tous ses collaborateurs, pour leur sens du devoir et pour leur efficacité.
Excellences, Madame et Messieurs les Chefs d’Etat,
Cette session ordinaire constitue, à n’en point douter, une occasion privilégiée de faire le bilan des activités réalisées sous notre commune impulsion, depuis le Sommet extraordinaire du 17 juillet 2011, à Monrovia et de prendre de nouvelles résolutions. Nous pouvons d’ores et déjà être fiers des avancées remarquables réalisées dans la construction d’un espace intégré, l’idéal que nous poursuivons tous.
Mais nous devons avoir présents à l’esprit, qu’une intégration réussie passe nécessairement par les solutions idoines que nous saurons apporter aux questions essentielles de sécurité et de paix dans nos Etats.
Ces questions revêtent une importance capitale, en raison de la circulation des armes légères, de la perméabilité de nos frontières et des attaques perpétrées, par moment, en toute impunité. Ce sont donc des sujets de préoccupations communes.
L’attaque meurtrière survenue la semaine dernière à la frontière entre le Liberia et la Côte d’Ivoire, et qui a entraîné la mort de sept soldats de l’ONUCI, d’un soldat ivoirien et de dix civils ivoiriens vient de nous convaincre de la nécessité d’une mobilisation des Etats en vue d’éradiquer l’insécurité et d’assurer la tranquillité de nos populations. Ces drames que nous condamnons avec la plus grande fermeté, ont suscité une réprobation générale et unanime.
A l’occasion de ce sommet, je voudrais réitérer mes condoléances les plus attristées au Président Nigérien, au peuple frère du Niger et aux familles des victimes du contingent nigérien.
La solidarité que nous appelons de tous nos vœux a trouvé une parfaite illustration, à l’occasion de la concertation entre les autorités libériennes et ivoiriennes en présence des forces de l’ONUCI et de la MINUL. Je m’en félicite.
Excellences Mesdames et Messieurs,
Pour éviter que nos efforts ne soient réduits à néant, en matière de sécurité, une coopération renforcée entre nos Etats s’impose plus que jamais.
Les organes de notre communauté ont fort justement élaboré des programmes sur la paix et la sécurité qui nous seront soumis au cours de cette session. Il s’agit :
• du cadre stratégique de coopération transfrontalière
• du projet de plan opérationnel sur la Paix et la Sécurité
• des Unités Conjointes de Sécurité et de Restauration de la Confiance (UCSRC)
L’adoption de ces programmes nous aidera assurément à avancer résolument dans la voie du renforcement de la paix et de la sécurité de notre sous-région
Excellences Mesdames et messieurs,
Je reste convaincu, tout comme vous, qu’il ne saurait y avoir de développement sans paix.
La paix est une condition sine qua non du développement.
Nous avons les moyens de relever le défi de la paix, en conjuguant nos efforts et en faisant preuve d’une vigilance accrue.
Rien ne doit nous éloigner de notre vision commune, à savoir le développement et l’intégration de nos peuples.
Ces objectifs sont à notre portée et nous disposons d’atouts considérables.
Nous avons des ressources naturelles abondantes ainsi que des hommes et des femmes talentueux.
Quant aux moyens financiers, nous les trouverons aisément à une seule condition : que, notre Union soit plus forte, plus solide et plus crédible.
Ainsi, nous pourrons réaliser les projets retenus par nos experts. Qu’il s’agisse des projets routiers devant permettre le désenclavement de nos Etats, de l’interconnexion de nos réseaux électriques ou des mesures concrètes devant permettre de promouvoir et de rendre plus fluide nos échanges commerciaux.
Dans cette perspective, nous devons prendre toutes les dispositions pour lever les barrières entre nos Etats ; barrières qui entravent malheureusement le développement du commerce inter Etat et qui retarde ainsi l’intégration de nos économies.
C’est sur la base de partenariats dans tous les secteurs d’activités que nous ferons de notre union, un instrument au service de la paix, de la sécurité mais aussi du développement et du bien-être de nos populations.
Les recommandations pertinentes du conseil des ministres attestent de la prise de conscience des enjeux du moment et permettent d’envisager l’avenir avec confiance et sérénité.
Excellences, Madame et Messieurs les chefs d’Etat,
Je voudrais pour terminer réitérer mes sincères remerciements à mon frère le Président Alpha CONDE et au peuple guinéen pour la parfaite organisation de ce Sommet et pour toutes les attentions dont nous sommes l’objet
Je vous remercie.
