Après le Premier ministre Ahoussou parti aux Etats Unis, le Président Alassane Ouattara a quitté à son tour Abidjan le samedi 16 juin 2012, pour l’Israël.
Le Président Alassane Ouattara, a quitté Abidjan dans la matinée du samedi 16 juin 2012, pour Tel Aviv, en Israël où il participera à la Conférence présidentielle israélienne «Facing Tomorrow 2012».
Au cours de sa visite en Israël, le chef de l’Etat ivoirien aura des entretiens avec son homologue israélien, Shimon Peres, le Premier ministre Benjamin Netanyahou, le Président du Parlement Reuven Rivlin, ainsi que plusieurs membres du gouvernement israélien. Le Président Alassane Ouattara échangera au cours de son séjour en terre israélienne, avec la communauté ivoirienne vivant dans ce pays.
Depuis quelques mois, Israël a la dent dure contre les migrants africains. Nul doute que le climat actuel peu favorable aux immigrés d'origine africaine sera au centre des échanges entre le Président Alassane Ouattara et la diaspora ivoirienne.
La date de retour du Président ivoirien n'a pour l'heure pas été communiquée par son service de communication. Depuis le vendredi 15 juin 2012, l’armée, dépositaire exclusive de la sécurité des Ivoiriens, s’est elle aussi séparée d’une bonne partie de ses troupes et de son armement, pour des besoins d’ordre sécuritaire à la frontière ouest. L’analyse est perturbante et ferait plier n’importe quel citoyen, soucieux d’un climat de sécurité idoine. En dehors des artificiers, d’innombrables armements lourds continuent de s’ébranler vers la seule région de l’Ouest, abandonnant une population de plus en plus inquiète, qui n’a pas encore l’assurance de croire à un régime capable de lui garantir son lendemain. Les Ivoiriens sont surtout inquiets du fait que le chef de l’exécutif et le chef du gouvernement sont hors de la Côte d’Ivoire au moment où il est de plus en plus question de tentative de coup d’Etat. En leur absence, on est en droit de se demander qui dirige aujourd’hui la Côte d’Ivoire ? Et pourtant en avril dernier, lors de sa visite d’Etat à l’Ouest de la Côte d’Ivoire, le Président Alassane Ouattara avait refusé que le Premier ministre Jeannot Ahoussou y soit pour éviter d’entamer le fonctionnement de la République. A l’époque, des journaux avaient abondamment spéculé sur le sujet. Les réponses données ont plus ou moins convaincu les Ivoiriens. Surtout qu’à cette période, le Premier ministre Jeannot Ahoussou devait gérer le dossier du dialogue républicain avec l’opposition. Vu ce qui précède, l’on peut affirmer sans ambages que la Côte d’Ivoire est face à un dangereux vide constitutionnel. Pour rappel, on peut citer le cas français où le Président français, François Mitterrand, son Premier ministre Jacques Chirac et le président du Cna, qui s’étaient tous transportés à Yamoussoukro à l’occasion des obsèques du Président Houphouët-Boigny en 1994.
Kpandji Kéhé
Le Président Alassane Ouattara, a quitté Abidjan dans la matinée du samedi 16 juin 2012, pour Tel Aviv, en Israël où il participera à la Conférence présidentielle israélienne «Facing Tomorrow 2012».
Au cours de sa visite en Israël, le chef de l’Etat ivoirien aura des entretiens avec son homologue israélien, Shimon Peres, le Premier ministre Benjamin Netanyahou, le Président du Parlement Reuven Rivlin, ainsi que plusieurs membres du gouvernement israélien. Le Président Alassane Ouattara échangera au cours de son séjour en terre israélienne, avec la communauté ivoirienne vivant dans ce pays.
Depuis quelques mois, Israël a la dent dure contre les migrants africains. Nul doute que le climat actuel peu favorable aux immigrés d'origine africaine sera au centre des échanges entre le Président Alassane Ouattara et la diaspora ivoirienne.
La date de retour du Président ivoirien n'a pour l'heure pas été communiquée par son service de communication. Depuis le vendredi 15 juin 2012, l’armée, dépositaire exclusive de la sécurité des Ivoiriens, s’est elle aussi séparée d’une bonne partie de ses troupes et de son armement, pour des besoins d’ordre sécuritaire à la frontière ouest. L’analyse est perturbante et ferait plier n’importe quel citoyen, soucieux d’un climat de sécurité idoine. En dehors des artificiers, d’innombrables armements lourds continuent de s’ébranler vers la seule région de l’Ouest, abandonnant une population de plus en plus inquiète, qui n’a pas encore l’assurance de croire à un régime capable de lui garantir son lendemain. Les Ivoiriens sont surtout inquiets du fait que le chef de l’exécutif et le chef du gouvernement sont hors de la Côte d’Ivoire au moment où il est de plus en plus question de tentative de coup d’Etat. En leur absence, on est en droit de se demander qui dirige aujourd’hui la Côte d’Ivoire ? Et pourtant en avril dernier, lors de sa visite d’Etat à l’Ouest de la Côte d’Ivoire, le Président Alassane Ouattara avait refusé que le Premier ministre Jeannot Ahoussou y soit pour éviter d’entamer le fonctionnement de la République. A l’époque, des journaux avaient abondamment spéculé sur le sujet. Les réponses données ont plus ou moins convaincu les Ivoiriens. Surtout qu’à cette période, le Premier ministre Jeannot Ahoussou devait gérer le dossier du dialogue républicain avec l’opposition. Vu ce qui précède, l’on peut affirmer sans ambages que la Côte d’Ivoire est face à un dangereux vide constitutionnel. Pour rappel, on peut citer le cas français où le Président français, François Mitterrand, son Premier ministre Jacques Chirac et le président du Cna, qui s’étaient tous transportés à Yamoussoukro à l’occasion des obsèques du Président Houphouët-Boigny en 1994.
Kpandji Kéhé